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| Musée d'Orsay |
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| Jean Cocteau |
De mes pensées pour l'aimé, surgirent de profonds désirs
En vagues profondes, insidieuses et impertinentes.
Mon corps entier demandait ses caresses savantes,
De celles qui se dénouent en indécents plaisirs.
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| Jean Cocteau |
Sans tarder, il me fallait répondre à cet appel sauvage,
Qui fourrageait autant mon âme que mon ventre.
D'ardentes sollicitations irradiaient de mon épicentre.
Encensaient des délices de la chair, l'apanage.
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| Jean Cocteau |
Lentement je me dénudai devant une antique psyché,
Qui connaissait de mon corps mûr tous les secrets,
Et gardait le silence de mes rendez vous discrets.
Le tapis persan, de mes effets, fût bientôt jonché.
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| Jean Cocteau |
D'un geste, je balayai les marques du temps sur mon corps,
Le moment des regrets et des remords était mal venu,
Pour de toutes autres finalités, je m'étais ainsi dévêtu.
En tout çà, mon amant n'y voyait-il pas quelques trésors?
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| Jean Cocteau |
Mon regard s'attarda bientôt sur ma virile prestance,
Qui ne laissait aucun doute sur ma vigueur,
Les images de mon amant envahirent mon cœur,
Ma chair s'embrasa en toute inconvenance.
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| Jean Cocteau |
Mon plaisir à portée de main, piaffait de s'exprimer.
Attisé par de récents souvenirs ardents et licencieux.
Sans tarder, j'en vins à mes fins, et un torrent impétueux
Déversa bientôt son écume opalescente dédié à l'aimé.
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| Jean Cocteau |
Apaisée, mon âme pouvait désormais
Se consacrer à ce noble sentiment d'Amour,
Tout à mon amant, dévolu.
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| Jean Cocteau |
C. BAILLY
Tous droits réservés
12/02/2010
12/02/2010
Magnifique ode à la masturbation et toute en tes finesses ! respect .. pour avoir évoqué un sujet qui redevient tabou !!
RépondreSupprimerMerci mon ami ! Ce priver d'un aussi bon et beau tabou quelle stupidité quand on pense que l'on vit qu'une fois !
SupprimerTous ces prêcheurs de bonnes paroles ne savent pas ce qu'il perdent !! hahaha
Un fois dans le trou ... trop tard pour regretter ! hahaha
Merci mon Bisouillon
Mes sens doivent s'assouvir dans le respect de l'autre ..alors, je joui comme un sanglier, dans les buissons .. une sirène, sous la douche, .. mon sperme enfante mille fantasmes ..sous ma mains !
RépondreSupprimerJe vois que tu sèmes à tout vent mon Bisouillon ! hahaha !
Supprimeret tu as bien raison de profiter de cet outil merveilleux dontla nature t'a doté !!!
Tout le plaisir est pour moi, comme une enfant je regarde les interdits, un œil voit et l'autre se cache....je vais relire encore une fois...Bonne soirée.
RépondreSupprimerah ! ouvre le s deux yeux va ! tu y verras mieux !!
Supprimersi après la deuxième lecture tu as besoin de précision, n'hésite pas ! hahaha
Bonsoir cher Poète libidineux :)
RépondreSupprimerMerci de m'avoir dirigé vers cette onaniste ballade.
Bonne fin de semaine - bisous.
De rien mon ami... seulement l'expression poétique et sans détour d'un état qui nous tiens tous à cœur au même endroit !!!
SupprimerBon vendredi
Bises