vendredi 17 novembre 2023

Mon cœur !

Illustrations: Edgar Saillen


Tu es mon bouquet d'amour, à l'automne de ma vie,

Tu fais, de chaque jour, un printemps qui fleurit.

Près de toi, vieillir, c'est entrer en résistance,

C'est un combat en continu, pour la survivance,

Mais sous la cendre du temps qui passe obstinément,

Une brise passionnée suffit pour qu'instantanément,

Nos vies s'enflamment…


Alors,

Quand notre amour inspire nos chairs amoureuses,

Les mots se libèrent à l'aide de ma plume voluptueuse,

Pour immortaliser nos instants choisis de vie,

Avant qu'ils ne sombrent à jamais dans l'oubli.


Les mots scellent, sur le parchemin, les souvenirs,

Que notre amour, dans sa fureur, leur inspire.

Ils se posent pour venir attiser nos appétits, notre passion,

Alors, nos corps fébriles deviennent des trésors d'inspiration.


Je me remémore ton désir ardent qui brûle ma peau

Tes caresses arrogantes qui éteignent mon flambeau,

Après avoir saccagé ma chair haletante devenue irascible,

Quand nos étreintes masculines en arrivent à l'indicible


Les murs silencieux qui écoutent de nos ébats, l'exultation,

L'air de notre chambre qui s'épaissit de nos exhalaisons,

Le désordre qui s'installe sur notre couche dévouée

À la cause de nos épanchements virils et tumultueux.


Une fois ma plume libérée de mes concupiscences,

Elle peut alors se dévouer à bien d'autres appétences.

Que notre amour est à même de lui inspirer chaque jour.

Alors, à la poésie de la vie, elle peut laisser libre cours…


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés

04/11/2023

samedi 11 novembre 2023

Quand…








Mon Amour…

Quand j'aurai épuisé ta source, cette fontaine de mes délices,

Quand elle n'aura plus une seule goutte à m'offrir généreusement,

Pour étancher ma soif de toi et apaiser mes désirs d'amant,

Quand nous aurons fini par la tarir de nous être trop aimés,

C'est que les années auront usé nos corps jusqu'à la corde,

Mais pas nos cœurs ni la passion qui les consumeront encore.

Il nous restera cette flamme ardente qui brille dans tes yeux,

Où je lirai tous les souvenirs de ces moments bénis par l'amour.

Quand viendra le temps de fermer les yeux sur ces pages magiques,

Quand il ne restera, de moi, plus qu'un corps blême devenu stérile,

Quand malgré ma résistance, les années perfides seront venues à bout

De ce que les hommes n'auront jamais pu éteindre en nous,

Il restera les souvenirs vivaces de notre amour inconditionnel

Dans tous ces poèmes que j'écris, au fil du temps qui passe,

Pour toi...

Pour toi…

Rien que pour toi...



Texte de Christian Bailly

Photos du net

Tous droits réservés

11/11/2023