lundi 28 novembre 2016

La vie en rose




Kirill Fadeyev






À l'horizon, là où se perd la raison,
Je noie mes pensées, dans l'immensité,
Mes souvenirs sombres de déshérité,
Quand je perdais mes convictions.





Kirill Fadeyev







À mes pieds, en vagues généreuses,
S'étale sur le sable, ma nouvelle réalité.
Dans ces rouleaux lourds et sensuels,
Je contemple nos chairs amoureuses.







Sergey Sovkov






Je sens, sur mon corps nu, la brise
Elle m'apporte tes messages d'amour,
Alors, je lui confie les miens en retour,
Je t'assure de mes désirs qui me grisent.










Andrew Potter






Le sable, brûlant comme tes caresses,
Avive la flamme de mes souvenirs,
De nos corps enlacés prêts à défaillir,
De nos corps abandonnés à la paresse.


Andrew Potter























Je me retourne, et ce n'est pas un rêve.
Tu es là, tout près de moi, si désirable,
Prêt à partager ces instants enviables,
Où nous corps n'ont point de trêve.

Andrew Potter




Un instant, j'ai cru revivre ce désarroi,
Qui hantait alors mon âme déchirée,
Quand solitaire, à regarder l'immensité,
J'attendais qu'elle mît fin à mon effroi.

Kirill Fadeyev












De ton corps, je suis sous hypnose,
J'oublie ces secondes d'égarement.
Te regarder suffit à mon contentement.
Je te dois de voir enfin la vie en rose.









Christian Bailly
Tous droits réservés
21/01/2011

jeudi 24 novembre 2016

D'où vient l'amour…

Antonino Graziano






L'amour vient de l'intérieur,
L'amour vient de nos cœurs,
Du plaisir unique d'être aimé,
De nos chairs enfin contentées.














Antonino Graziano









L'amour vient de nos entrailles
Elle s'ouvrent comme un portail,
Pour le plaisir de nous dévoiler,
Tous ses trésors intiment cachés.


Andy Warhol,
from the Golden Boy series  1958









L'amour vient de nos bas-ventres,
De nos désirs, il est l'épicentre,
Jusqu'à nous engloutir corps et âme,
Nous consumer de ses flammes.




Riska Y







L'amour est comme une grâce,
Dans notre vie faites de disgrâces,
Nous lui devons ce bonheur partagé
Que nous pouvons enfin accepter.

Brad Pasutti






L'amour est aux bouts des doigts,
Pour nous offrir d'intimes émois,
Nous faire perdre follement la tête.
Tout de nous, alors, est de la fête…


Joel Silva









L'amour vient de nos âmes,
Nos chairs faibles, il affame,
Nos cœurs transis, il incendie,
Nos raisons, il congédie…










du net








L'amour vient de l'intérieur,
L'amour vient de nos cœurs, 
Pour donner et recevoir…
Pour enluminer nos vies d'espoir…



















Christian BAILLY
Tous droits réservés
21/05/2013 

mardi 22 novembre 2016

Amour avéré

Ducan Grant






Sur mon corps repu par les années,
Je lis les balafres de la vie et ses faix.
Soit ! Il peut encore espérer glaner
Bien des petits bonheurs, s'il lui plaît.
















Ducan Grant




Il est loin le temps de l'inconscience,
De mes incertitudes, de mes ambiguïtés,
Des plaisirs frivoles de l'adolescence,
De la jeunesse dépensée à la volée.









Ducan Grant






Enfuies mes années d’immaturité
Mal assurées, et de dissimulations.
Les portes se sont ouvertes sur la vérité,
Pour révéler toutes mes contradictions.






Ducan Grant














Me voici libre ! Libre pour t'aimer,
Te choyer, assumer mes sentiments,
Ma différence, sans avoir à me cacher,
Vivre mon destin enfin autrement.








Ducan Grant









Aurais-je assez d'une vie pour t'aimer,
Pour te faire savoir mes espérances,
Partager avec toi tous mes projets,
Tous les souvenirs de mon existence ?



















Ducan Grant









Aurais-je assez d'une vie pour te chérir,
M'employer assidûment à notre bonheur
Et savamment d'amour te faire languir.
Je ne sais notre devenir, pour l'heure ?
















Ducan Grant







Mais ce dont je suis assuré à ce jour,
Il n'est pas une seconde de ma destinée,
Qui ne s'écoule sans que mon amour,
Pour toi, rien que pour toi, ne soit avéré…

















Christian Bailly
Tous droits réservés
14/05/2013

lundi 21 novembre 2016

À notre lit.



Jakub Godziszewski 





Dans l'intimité de notre chambre
Sans ostentation, il trône sagement,
Dressé au carré, mais parsemé
De cousins replets et accueillants.







Jakub Godziszewski 




Chaleureux hôtel de nos amours,
Où nous nous laissons aller
À toutes les folies de nos corps,
Sous sa couette fiévreuse,
Avec ses draps soyeux froissés,
Par nos désirs convulsifs,
Humide de nos plaisirs poisseux,
Il attend patiemment le soir, 
De nous ouvrir ces bras généreux,
De nous sentir nous glisser,
Le pénétrer de nos corps amoureux.

Kenney Mencher 







Parfois, nous le prenons de court
À l'improviste, sans crier gare
Quand nous ne savons comment
Résister à nos farouches impulsions.















Jakub Godziszewski 





En silence, sans gémir,
Il subit les assauts de nos passions,
Nos caresses et nos rudesses.
Témoin muet de nos ignominies
Sauvages et indécentes
Il reste muet comme une tombe
Et assiste avec révérence,
À nos petites morts fulgurantes,
Avant de nous envelopper
De sa cape de sommeil et de rêves.










Robert C. Core



Aux petits matins douillets,
Il est l'admirateur transi de l'éveil
De nos viriles ardeurs,
Avant même que nos yeux épris
S'ouvrent sur une nouvelle journée
D'amour et de passion.







Christian Bailly
Tous droits réservés 

15/11/2016

dimanche 20 novembre 2016

Intimes Doléances




Kenney Mencher  







À chercher le plaisir de ta petite mort en moi,
J’y trouve l’apaisement à mes intimes souffrances.
Je m’arc-boute pour bien mieux sentir ta lance,
Mais je sais que je ne mourrai pas de tes exploits.












Kenney Mencher  







Je sens les larmes monter, naître de ma douleur,
J'entends remplir ma coupe à raz bord pour la boire.
J’avais tant d’amour en retard, ce fut mon purgatoire,
J'ai payé ici-bas, je crois ne rien devoir au rédempteur.











Guilio Durini




Ma chair était en manque, en carence de jouissance,
De celle qui vient du bas-ventre sauvage d’un mâle,
De celle qui se libère bestialement dans un râle,
Mon corps connaît enfin les douceurs de ta semence.









Kenney Mencher  






De ton corps de guerrier aguerri, j’accepte les rudesses,
Puisqu'elles me font sentir que je suis encore vivant.
Même si elles me laissent sur le carreau tel un mourant,
Ce n’est pas outre-tombe que je jouirai de tes prouesses.













Guilio Durini





Sous tes assauts, il me plaît d’être fatalement vaincu,
D’expier dans la douleur du repentir, ma satisfaction
Que j’ai d’assumer enfin ma singularité et ma passion.
Je veux être pénétré par l’amour ; à la haine, j’ai survécu.





Aujourd’hui…


Kenney Mencher  






J’affiche mes amours sans avoir à sauver les apparences,
Loin de moi l’ignominie de ma naissance désastreuse,
Quand j’entendais gémir alors mon âme malheureuse.
Oubliés, mes délires d’adolescent contraints au silence !







Kenney Mencher  







Je souffre d'aimer, et d'être aimé comme je l'entends,
Pour rien au monde, je ne me renierai à nouveau.
À toi, mon cœur, mon âme, ma chair jusqu'au tombeau,
À vivre enfin ma différence auprès de toi, j'y prétends.











Guilio Durini

Christian Bailly
Tous droits réservés
25/03/2013