Illustrations: Brenden Sanborn
Nu sur le velours
vermeil,
À voir ta peau opalescente,
Je m'émeus, je m'émerveille,
De ta magnificence insolente.
Tu es mon astre au levant,
Inondant ma mortelle réalité,
D'un désir brut et palpitant,
De vivre pour toi, une éternité.
Lueur astrale de mes matins
Frileux de pauvre mortel,
Tu effleures mon sexe mutin
Élevé au pied de ton autel.
Tes attouchements célestes,
Honorent mes faiblesses,
Mes appétences manifestes
Disposées à des prouesses.
De nos ardeurs partagées,
L'aurore flamboyante jalouse
Le profane mêlé au sacré,
Où nos âmes s'épousent.
Tu es mon astre au couchant,
Inondant ma mortelle réalité,
D'un désir transcendant
De vivre en toi pour l'éternité.