La
peine, en moi, c'est engouffrée.
Dans
le noir, je me suis enfermé,
Pour
cacher mon désir de ne plus être.
Dehors,
les fleurs se sont fanées,
Les
feuilles sont tombées, mortes.
Doucement
j'ai fermé ma porte
Pour
ne plus voir le monde crever.
J'ai
enfermé mon cœur dans la douleur,
Déjà
affamé de toi, mon corps délirant
Crie
sa rancœur dans le silence déchirant.
Je
n'ai plus une seule larme pour pleurer.
La
tristesse en moi a repris sa messe.
Je
n'ai plus le cœur à l'ouvrage de la vie.
D'amour
plus le besoin, plus l'envie.
Mon
désir découvre la sécheresse.
Enveloppée
de son linceul de souffrance
Mon
âme se laisse emporter par la folie,
Vers
les rivages sombres de l'oubli.
Mon
ciel se couvre de désespérance.
L'hiver
s'installe sur mon cœur blessé,
Pour
lui d'aimer il n'est plus l'heure.
Lentement
il se couvre de froideur,
Et
dans le lac gelé, il se laisse aller…
Pour
moi…
L'hirondelle
ne refera plus le Printemps.
C. BAILLY
Tous droits rservés
21/04/2010
21/04/2010
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