samedi 16 décembre 2023

De chair...Et de sang...

 


Il faut que je vous dise, Chers Amis

Moi, qui vous parle ici,

En prose, mais aussi en vers,

Je suis bien fait de chair,

Et de sang...

D'émotion,

De contradiction,

D'amour et de fureur,

De joies et de peurs.

De mon cœur blessé,

Vous ne verrez pas une goutte perler,

Mais mon âme, elle, peut pleurer

Des larmes couleur de l'encre de ma vie

Avec lesquelles je vous écris.

Je peux être amoureux,

Parfois même fougueux.

Parfois, je doute,

Oui, souvent, je doute…

De la vie et de l'être humain

De vouloir le changer, il est vain,

Il est capable du meilleur,

Comme des pires laideurs.

D'autres jours, moins moroses,

Je vois la vie en rose.

Je m'émerveille de sa grandeur,

Même si ce n'est qu'une lueur

Dans cet univers sans fin.

De l'or qu'il a dans les mains

De sa force, de son imagination,

Et de son obstination

À traverser le temps

En résistant

Aux frayeurs de son histoire.




Oui, il faut que je vous dise, Chers Amis

Moi, qui vous parle ici,

En prose ou en vers,

Je suis bien fait de chair

Et de sang...

De sentiments,

Qui se contredisent,

Quoi qu'on en dise,

D'amour,

De désir,

De plaisir,

Mais aussi de douleurs

Ou de purs instants de bonheur

Tout ce que je vous écris est vécu,

Même si ça ne vaut pas un écu

Tout est ressenti sincèrement,

Dans la joie ou le tourment,

À mon rythme.

Je ne suis pas un de ces algorithmes

Ou un de ces robots

Qu'avec leurs gros sabots

Ils veulent nous imposer.

Avec, ils prétendent nous remplacer

Si je ne m'abuse

Moi, ma plume, et ma muse,

Avec nos fautes d'étourderie,

Même si j'y survis,

Nos erreurs de syntaxe,

Heureusement sans taxes,

Nos tournures fantaisistes,

Nos élucubrations d'artiste.

Je le sais,

Je ne suis pas parfait, Chers Amis,

Mais moi, qui vous parle ici

En prose ou en vers

Je suis bien fait de chair

Et de sang... Moi !

Mais pas ce ChatGPT…

Qui un jour aura notre peau… 

Alors la vraie poésie, 

Celle qui vient du coeur, ne sera plus...

https://www.numerama.com/sciences/1200230-cest-quoi-chatgpt-on-a-laisse-chatgpt-repondre-a-la-question.html







Christian Bailly

Tous d roits réservés 

24/01/2023

vendredi 15 décembre 2023

Dans le miroir

 



Je me regarde dans le miroir,

Je réalise comme les années ont pesé...

Mais sur mon corps,

Je vois toujours une étincelle de désir,

Prête à briller pour toi...


Kenney Mencher 




Mon amour...


Prends-moi dans tes bras,

Serre-moi fort contre toi,

Ton corps contre mon corps,

Ta chair contre ma chair.

Laissons nos désirs germer

Dans nos bas-ventres,

Pendant que nos bouches

S'envahissent...

Suzann's Art



Emporte-moi dans tes rêves

Je te montrerai ma vérité

Là où commence ma réalité.

Nos nuits ne connaîtront pas de trêves,

Nos aurores seront nos jours,

Nos crépuscules seront des feux de St-Jean.

Mon amour,

Emporte-moi dans tes pensées…


du net


Je regarde le jour se lever,

Et m'offrir de belles promesses,

Mais demain sera un plus beau jour encore,

Parce qu'il me fera encore cadeau de toi...



Christian Bailly
Tous droits réservés
08/08/2023

vendredi 17 novembre 2023

Mon cœur !

Illustrations: Edgar Saillen


Tu es mon bouquet d'amour, à l'automne de ma vie,

Tu fais, de chaque jour, un printemps qui fleurit.

Près de toi, vieillir, c'est entrer en résistance,

C'est un combat en continu, pour la survivance,

Mais sous la cendre du temps qui passe obstinément,

Une brise passionnée suffit pour qu'instantanément,

Nos vies s'enflamment…


Alors,

Quand notre amour inspire nos chairs amoureuses,

Les mots se libèrent à l'aide de ma plume voluptueuse,

Pour immortaliser nos instants choisis de vie,

Avant qu'ils ne sombrent à jamais dans l'oubli.


Les mots scellent, sur le parchemin, les souvenirs,

Que notre amour, dans sa fureur, leur inspire.

Ils se posent pour venir attiser nos appétits, notre passion,

Alors, nos corps fébriles deviennent des trésors d'inspiration.


Je me remémore ton désir ardent qui brûle ma peau

Tes caresses arrogantes qui éteignent mon flambeau,

Après avoir saccagé ma chair haletante devenue irascible,

Quand nos étreintes masculines en arrivent à l'indicible


Les murs silencieux qui écoutent de nos ébats, l'exultation,

L'air de notre chambre qui s'épaissit de nos exhalaisons,

Le désordre qui s'installe sur notre couche dévouée

À la cause de nos épanchements virils et tumultueux.


Une fois ma plume libérée de mes concupiscences,

Elle peut alors se dévouer à bien d'autres appétences.

Que notre amour est à même de lui inspirer chaque jour.

Alors, à la poésie de la vie, elle peut laisser libre cours…


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés

04/11/2023

samedi 11 novembre 2023

Quand…








Mon Amour…

Quand j'aurai épuisé ta source, cette fontaine de mes délices,

Quand elle n'aura plus une seule goutte à m'offrir généreusement,

Pour étancher ma soif de toi et apaiser mes désirs d'amant,

Quand nous aurons fini par la tarir de nous être trop aimés,

C'est que les années auront usé nos corps jusqu'à la corde,

Mais pas nos cœurs ni la passion qui les consumeront encore.

Il nous restera cette flamme ardente qui brille dans tes yeux,

Où je lirai tous les souvenirs de ces moments bénis par l'amour.

Quand viendra le temps de fermer les yeux sur ces pages magiques,

Quand il ne restera, de moi, plus qu'un corps blême devenu stérile,

Quand malgré ma résistance, les années perfides seront venues à bout

De ce que les hommes n'auront jamais pu éteindre en nous,

Il restera les souvenirs vivaces de notre amour inconditionnel

Dans tous ces poèmes que j'écris, au fil du temps qui passe,

Pour toi...

Pour toi…

Rien que pour toi...



Texte de Christian Bailly

Photos du net

Tous droits réservés

11/11/2023

lundi 28 août 2023

Baise




Baise de mâles
Baise orale
Ouvre le bal

Baise de mâles
Baise animale

Baise de mâles
Baise bestiale

Baise de mâles
Au fond du val

Baise de mâles
Baise anale
Qui met à mal

Baise de mâles
Possession abyssale
Qui fait mal

Baise de mâles
C'est le Graal

Baise de mâle
Oh oui, je me régale

Christian Bailly
Tous droits réservés
13/08/2023

vendredi 18 août 2023

Aube impudique



Au travers des persiennes, l'aube se hasarde,

À son approche, la nuit se fait fuyarde.

Dans notre chambre, elle dépose son voile,

Sur l'ombre pâlissante, elle tisse sa toile.

Albert Marquet - Persiennes vertes


Sur ton corps endormi, perclus de tes rêves,

De la nuit, elle prend discrètement la relève.

Habile, elle dépose un trait de lumière

Sur tes courbes, et dessine ton joli derrière.

 

Du net

Elle se joue du rebondi excitant de tes fesses,

Qui attirent irrésistiblement mes caresses.

Puis remonte au creux délicat de l'aine,

Vers ton dos viril, mon regard, elle entraîne.

 

Frederick Witherington - Male Nude William


Je retiens mon souffle, devant ce spectacle,

À te voir ainsi, de la nature, j'admire le miracle

Et je n'ose troubler cet instant magique,

Source de mes appétits amoureux et impudiques.

Salem Beiruti

 

Christian Bailly

Tous droits réservés

28/06/2017

mercredi 2 août 2023

Loin...


Loin du monde qui s'agite

Des touristes qui s'excitent,

Des paillotes endiablées,

Assis, sur la plage esseulée,

Je pense à toi..



Les flots apaisés, mais bavards, me parlent de toi.

Une multitude d'étoiles muettes scintillent dans les cieux

La lune, pâle, baigne la plage de son rayon blafard.

La nuit nous sépare, ce soir, je serai seul dans mon lit.


Après ce jour caniculaire, la brise est une caresse,

À laquelle je me prête en pensant à toi, à nous.

Le refrain lancinant des vagues berce mes pensées.

Je goûte cette solitude comme un cadeau précieux,


Elle me permets de communier avec dame nature.

Elle, elle, ignore mes divagations de poète solitaire.

La conversation est à sens unique, elle impose sa voix

À mes insondables turpitudes, silencieuses et vaines.


Pourtant, c'est à ses pieds que je trouve l'inspiration

Venue d'ailleurs, de je ne sais où, et qui m'assaille,

Jusqu'à ce que je reprenne ma plume et mon parchemin.


Alors, je médite, sur le devenir de ce monde après ma mort,

Mais les derniers mots qui me viennent et valent de l'or

Sont toujours mes "Je t'aime"...

Je t'aimes...

Je t'aimes...




Tous droits réservés
Christian Bailly
02/08/2023

samedi 29 avril 2023

Trois hommes au petit matin


Duo avec Jean François du Neck

Poème écrit à deux plumes, en alternance, selon inspiration instantanée.


Jean François:

Sortant main dans la main de la soirée,
Nous savions exactement où aller,
Vêtements retirés sous la lune,
Nos ébats débutaient dans la dune.

Un inconnu est venu nous observer,
Il rêvait, le gars, de prendre son pied,
La bouche ouverte, jeans et slip sur ses talons,
Pensant se rincer l'œil pour pas un rond.

Hommes nus à la plage par Georg Pauli

Christian : 

C'était sans compter sur nos instincts
De mâles en rut, en mal de nouveaux festins.
Tout occupés à nos embrassades,
Nous ne manquions rien de sa parade.

C'est vrai qu'il avait de quoi être fier,
Il s'amusait avec sans faire de manière.
Très attiré pas ses allures d'artilleur,
Je me dévouais bientôt comme éclaireur.

De son regard, il me transperça le cœur.
De son auguste dard, j'eus des haut-le-cœur.
Pourtant, je rêvais déjà des suites à donner,
Pour le satisfaire, et surtout me contenter.


Jean François:

La bise saline, et lui, très câlin,
J'aimais ce sentiment d'être la putain.
Je suçais son interminable pieu,
Il me caressait tendrement les cheveux.

Mon compagnon n'était pas en reste,
Croquant les couilles de l'inconnu, peste,
Le corps jouette, il l'avait aussi,
De trois doigts dans son cul, je, le punis.

Brusquement, le temps se mit à pleurer,
De belles chaudes gouttes énamourées,
Couvrant nos ébats d'un voile pudique,
Nous rendant d'autant plus frénétiques.

Jeune homme nu sur la plage naturiste par Ninou

Christian :

Nos corps luisaient sous la lune rouquine.
Je m'affairais tel un damné sur sa pine.
Mes frères de couche, nous rejoignirent,
Espérant eux aussi, fermement en jouir.

Je leur abandonnais le beau morceau.
Ils se jetèrent, qui sur sa queue de taureau,
Qui sur ces couilles lourdes et pendantes,
Et moi, déjà, sur ses fesses bandantes.

Le damné geignait comme une pucelle.
Je lui ouvris son joli cul de donzelle,
Pour y engouffrer ma bouffarde,
Bien profondément, jusqu'à la garde.


Jean François :

Des frères de couche, je ne savais pas ?
Si nous sommes plus de cent sur ce corps-là,
Je ne donne pas cher de ses pauvres os.
À regarder de tout près, il est très beau.

De mignonnes fesses de coquette,
Fines veines bleues à sa quéquette,
Une toison aussi noire que la nuit,
Cris de phoque à damner un Inuit.

Le faisant tressauter comme un moineau,
Mon compère ne voit rien de mon scénario,
Il s'affaire trop après ses arrières,
Du coup, je me l'enfourche, tralalère !

Trois hommes nus  sur la plage par Ninou

Christian :

Nos gémissements, de contentement,
Déchirent le silence du jour naissant.
Nos corps luisants se mêlent, s'emmêlent,
Nos langues fusionnent, se démêlent.

Aux bouches rageuses et suceuses,
Phallus furieux et couilles généreuses.
Aux culs altruistes et charitables,
Sexes rudes et raides et redoutables.

Pour tous, une vraie foire d'empoigne,
Où alternent caresses, et poignes,
Où même les loups se font chiennes,
Pour une fête charnelle et païenne.


Jean François :

Soudain, la police a envahi la plage.
De nombreuses plaintes d'un homme jaloux,
Tous, nous nous sommes retrouvés en cage,
Belle bande de débandeurs au trou.

J'ai eu du bol, ce n'était qu'un rêve.
Soleil se levait, m'offrant une trêve,
D'innombrables délires à tiroirs,
La plage était vide de tout espoir.

J'ai eu du cul, ce n'était qu'un rêve.
Je fis tout pour que le mât se lève,
De mon éphèbe endormi à mes côtés.
Je plantais mes canines pour le vider.

Je partis noyer mes pas dans la marée,
Je ne vis pas le bellâtre caché,
Les pieds dans l'eau salée de la mare.
Mouettes ricanant de mes cauchemars.

Mâle nu sur la plage par Katherine Grey

Christian :

Il était trapu, bâti comme un hercule.
Un cul rond, fait pour qu'on l'encule.
Il offrit à mon regard concupiscent,
Son sexe raide, dressé au firmament.

J'admirais ses épaules de titan,
Son ventre plat, ses bras puissants.
Je me voyais déjà en haut de l'affiche,
J'étais chaud comme une pouliche.

Il s'approcha de moi comme un félin,
Je me sentis comme un orphelin.
Déjà, il refermait ses bras sur moi,
Contre mon cul, son sexe en émoi.

Tendre, dans le cou, il m'embrassa.
D'une main vigoureuse, il me caressa
La croupe, je fondais comme une pucelle,
Pas de doute, il en voulait à ma rondelle.


Jean-François :

Il me mit à genoux et m'enfourcha.
Je le sentis sur moi prendre le pas.
Je me mis à bander comme un âne.
Il me branla pour que je me pâme.

Il éjacula dans toute sa splendeur.
M'inondant de sperme et de sueur.
Je ne voulais pas m'avouer vaincu,
Couché, il se laissa lécher le cul.

Son trou était étroit pour mon long doigt.
Jouissance suprême, je lui dois.
Ma queue fit de même avec respect,
Ce merveilleux jeune, beau en son palais. 


Christian :

Je m'effondrai comme un cheval mort,
Terrassé par ce sublime effort.
Un instant, je le crus repu et comblé,
C'était sans compter sur sa virilité.

Entre ses belles cuisses puissantes,
Sa queue s'éveillait déjà vaillante.
À peine, je reprenais conscience,
Qu'elle me fit sentir son impatience.

D'envahir ma bouche gourmande.
Mon prince reprenait les commandes.
Il l'engouffra dans ma gorge profonde,
Je n'allais pas faire ma pudibonde !


À mon ami Jean François De Neck, animateur, acteur, poète, victime d'un AVC. 



Texte Jean-François de Neck et Christian Bailly

Tous droits réservés

26/02/2016

vendredi 7 avril 2023

Mendiant de l'amour










Je suis le mendiant de ton amour,

J'erre dans les rues, vers ton cœur,

A la recherche de ses sentiments,

Qui combleront mon cœur esseulé.

Là, à la porte de ton âme généreuse,

J'attendrai nuit et jour l'aumône

D'un baiser ou encore d'une caresse.

Peut importe le temps qui passe,

J'attendrai que tu me donnes la main,

Pour m'emporter dans ton palais

De cristal, celui de ton amour éthéré.


Je suis le mendiant de ton amour,

Ô. Laisse-moi mendier dans tes yeux,

Les reflets de ton cœur charitable.

Je veux baiser la rose de ta bouche,

Elle sera le pain de tous mes jours,

Laisse-moi ramasser sur ton corps,

Les miettes du temps passé,

Elles nourriront mes futurs désirs,

Elles combleront mes faims d'antan,

Celles que je n'ai jamais pu combler,

Avant de te trouver dans mon errance.


Je suis le mendiant de ton amour,

Ma vie à parcourir la terre entière,

À croiser des âmes aussi déshéritées,

Des chairs déchiquetées par l'amour,

Et leurs désirs interdits et secrets.

J'ai vagabondé, cherché la richesse,

Sur des corps d'âmes misérables,

Je n'ai trouvé que la sécheresse,

Le plaisir pour trois francs six sous.

Un jour à pleurer, un jour à rire,

Un jour ardent, un jour à grelotter,

C'était toute ma vie de mendiant.




Je suis le mendiant de ton amour,

Toi mon chevalier, mon bon prince,

Tu es le souverain de mon cœur,

J'ai abandonné tous mes haillons,

Là où tu m'as trouvé, l'âme brisée.

Tu as revêtu mon cœur de lumière,

Au fond de mes yeux humides,

Tu as déposé des milliers d'étoiles,

Tu as habillé mon ciel gris d'azur,

Tu as tracé mon nouveau chemin,

Dans ton jardin d'amour éternel.




Je suis le mendiant de ton amour,

Laisse-moi boire à tes lèvres,

Le miel de ton amour,

L'hydromel de tes désirs.

Je t'aimerai toujours…




Christian Bailly

Tous droits réservés 

18/11/2016

samedi 18 mars 2023

Plutôt mourir d'aimer



“Self Portrait as Saint Sebastian” by Christopher Olwage


Comment vivre sans t'aimer ?

Plutôt mourir, me trucider...

Il m'est impossible de l'imaginer

Même si je dois y perdre ma liberté.

Oh oui, par l'amour être enchaîné !

Ne plus savoir à quel sein me vouer,

Tout te donner, tout t'abandonner,

Pour un regard, pour un baiser,

T'aimer à la folie, sans compter,

En oublier pour toi de respirer.

Vibrer, trembler, mais t'aimer...

Saint Sébastien sauvé par les anges - Pierre Paul Rubens


Comment vivre sans t'aimer ?

Sans tes mains, sur moi, posées,

Ton corps contre moi ensommeillé,

Sans être par tes "je t'aime", bercé,

Sans voir ton désir se réveiller,

Sans me sentir pour toi exister.

Oh oui, t'aimer comme un damné !

À en devenir complètement cinglé,

Ne plus savoir à quel saint me vouer,

C'est un comble, moi qui suis athée !

Plutôt l'enfer, qu'une vie sans t'aimer.

Saint Sébastien de Marco D'Oggiono


Comment vivre sans t'aimer ?

Sans l'avenir, avec toi, l'imaginer,

Sans faire de nos rêves des réalités

Pour oublier nos passés embrouillés,

Sans vivre, au présent, notre félicité,

Sans inventer notre vieillesse partagée.

Oh oui, t'aimer et m'enthousiasmer

Chaque jour de cette chance insensée

Qui nous est offerte par la destinée,

Et bâtir, à notre amour, son éternité.

À notre amour ces vers pour la postérité.

Achard Michel - Saint Sébastien


Comment vivre sans t'aimer ?

Comment vivre sans toi ?

Plutôt mourir d'aimer…

KrayeL Art Studio -The Martyrdom of Saint Sebastian II



Christian Bailly

Tous droits réservés

19/05/2016