dimanche 31 mai 2015

Une Maman


Une maman, c'est une vague déferlante d'amour
Qui nous submerge de sa tendresse
Et de ses délicatesses.

Une maman, c'est un mascaret de sollicitude
Qui nous inonde d'attention
Et de toutes ses dévotions.

Une maman, c'est un clair de lune opalescent
Qui veille sur nos nuits d'enfants
Et apaise nos tourments.

Une maman, c'est un soleil resplendissant
Qui de sa lumière, nous baigne intensément
De l'aube au couchant.

Une maman, c'est un trésor de générosité
Elle dédaigne de sa vie la rudesse
Pour adoucir notre jeunesse.

Une maman, c'est une corne d'abondance
D'affection et de bienveillance,
De générosité et de tolérance.

Une maman, c'est une constellation d'étoiles du berger
Pour pas à pas, nos pas les guider
Vers des horizons ensoleillés.

Une maman, c'est l'univers éthéré et infini
De l'amour magnanime,
Que seul le mystère de la maternité sublime.





Christian Bailly
Tous droits réservés
31/05/2015

vendredi 29 mai 2015

Gage d'amour



Pour me voir fléchir,
Sur ma peau, ton désir
Exprime ses droits
Du bout de tes doigts.

Tu me dictes tes lois,
Je t'affirme ma foi.
J'obéis à tes décrets
Qui se font concrets.

Aux dictâts de ta chair,
Je veux complaire
Et sans condition
Agréer à ta proposition.

Je me plie à tes règles.
Leurs desseins espiègles,
Leurs cotés arbitraires,
Sont faits pour me plaire.

Sur le champ, je décode
De ton honneur, les codes.
Je me soumets à son joug,
Doucement, je l'amadoue.

Sur moi, son pouvoir,
Il veut bien l'asseoir.
Il étend son empire,
Mais je ne crains le pire.

Assuré de sa conquête,
Il modère sa tempête.
Me contraint gentiment,
À son doux châtiment.

M'exprime sa puissance,
De sa corne d'abondance.
Me prouve son amour,
Sans plus de détours.

Comme la coupe reçoit
Le vin, je reçois de toi
L'abondante substance
De ta concupiscence

En gage d'amour…
Heat - Chris Lopez

Christian Bailly
Tous droits réservés
20/07/2011

Argumentation


Mon ami, mon amour,
Ne boudons pas le plaisir,
Laissons parler nos désirs,
S'exprimer leurs atours.

Oublions d'être sage,
Avant d'avoir peur,
Avant de voir l'heure,
De tourner la page.

Laissons notre rage,
Passer sur nos corps.
Laissons nos désirs,
Tout à leurs orages.

Mon ami, mon amour,
Laissons-nous une chance
D'oublier nos souffrances
Et leurs longs discours

Point de gâchis de temps.
Employons à nous aimer,
Nos forces, notre vitalité
L'ivresse nous attend.

Usons notre jeunesse,
Repoussons les frontières,
Tombons les barrières,
Pour ne choisir que l'ivresse.

Car je te le dis mon amour,
Notre Dame vieillesse
Tient ses promesses.
A chacun, vient son tour…

Dessin de Victor Gadino

Christian Bailly
Tous droits réservés
18/07/2011

lundi 25 mai 2015

L'orage


Homme alangui

Abandonné au sommeil
Sur la paille, au soleil,
Mon corps alangui rêve…

Il rêve…
À de lointains espaces
Où s'envolent mes traces
Où je cours nu vers toi
Allongé sur un lit de soie
Perdu dans l'immensité
D'un monde oublié
Où viennent s'échouer
Des vagues de désirs
Sous une brise de plaisir.
Le chant des oiseaux,
Anime notre sabbat,
Rythme nos combats
Tente de couvrir le silence
Que nos soupirs offensent
Tout au long de la nuit
Sur nous alanguie.
Sous la lune, nos corps,
Luisants, cherchent le port
Où amarrer leur bonheur.
De tes yeux, une lueur
Éclabousse le ciel étoilé.
De mon ventre, en toi, encré
De ma chair à toi asservie
S'échappe un souffle de vie…
Un éclair perce mon cœur.
D'amour, je me meurs…
Nos âmes assouvies
Se réjouissent, ravies,
S'envolent… Et volent
Dans le vent qui s'affole.

Quelques gouttes de pluie
Me sortent de mes rêveries
L'orage au-dessus de moi
Gronde et me dit :Gronde et me dit :
Va… Va...Va-le retrouver
Pour intensément l'aimer.

Christian Bailly
Tous droits réservés
18/07/2011

samedi 23 mai 2015

Ma Petite salope


Là, sur le dos comme un chaton,
Tu fais le mignon, le giton.
Tu t'abandonnes à mes caresses,
Je te les distribue avec largesse.

Comme une petite salope, tu te livres,
Tu attends que je te délivre
Mes caresses et mes baisers ardents
Que je te dise des mots impudents.

Tu attends que je te vandalise.
Tes espérances m'excitent, m'attisent,
Exacerbent vivement mes pulsions.
Mes doigts jouent avec tes tétons.

Je les effleure, je les suce.
J'use de toutes mes astuces,
Pour qu'ils se dressent, s'érigent.
Ils acceptent ce que je leur inflige.

Je les mords à pleines dents.
Ils aiment, ils adorent, c'est évident !
Déjà, mes doigts fiévreux courent
Pour d'autres de tes beaux atours.

Mes baisers s'envolent, caracolent
Sur ton giron généreux qui m'affriole.
Tu connais de moi mon grand appétit.
Je te sais honorablement nantit.

Là, blotti au carrefour des plaisirs,
Se dresse fièrement, l'objet du désir.
Dessus, je fonds comme la misère
Sur le monde ; en ma bouche, je l'insère.

Sans délai, je m'emploie à le servir
Dignement, sans faillir, ni faiblir.
Alors me parviennent tes soupirs,
Tes gémissements avant de défaillir.

Je me démène comme un forcené
Pour te délivrer et me contenter.
Je te sens venir, arriver à moi.
J'attends de percevoir mon octroi,

Que tu cèdes enfin à mes assauts
Dans un dernier et sublime soubresaut.
L'écume opalescente de ton amour
Fait mon bonheur du jour…

J'attends ta reconnaissance,
Mais exténué par ta jouissance,
Ma petite salope, tu m'abandonnes,
Et déjà… Tu ronronnes…

du net


Christian Bailly
Tous droits réservés
24/02/2014

Offrandes


Sur ton cœur, je pose

Une rose, ce matin, éclose.

Sur tes lèvres,

Ce jour radieux qui pour nous se lève.

Sur ta bouche,

Le soleil, qui nous offre sa couche.

Dans tes yeux,

Mon désir pour toi, en feu.

Sur ton sein,

De mon amour, l'inavouable dessein.

Sur ton corps,

De mon plaisir, son opalin trésor.

Sur ton âme,

De ma passion, tous les états d'âme.

À tes pieds,

Ma vie, à toi seul, prédestinée.

Dans tes mains,

Ce poème pour qu'il chante nos lendemains.

du net


Christian Bailly
Tous droits réservés
06/07/2011


mardi 19 mai 2015

Bataille


du net


Tandis que ma bouche dans ta broussaille
Cherche de quoi faire abondante ripaille,
Tes mains, fertiles en douceur, pinaillent
Puis sans vergogne, osent et me fouraillent

Sous tes caresses osées qui m'encanaillent
Un désir irrésistible assiège mes entrailles.
Ton corps sous mes assauts répétés trésaille,
Se laisse convaincre, pour moi s'entrebâille.

Mon long couteau affûté découvre la faille,
S'engouffre, vigoureusement te travaille.
La volupté d'emblée, tout deux nous assaille.
Je déraille, tu défailles sous mes représailles.

Terrassé par le plaisir, tu reçois ma mitraille.
Tu te libères et sans compter me médailles.
Exténués, vaincus par cette sensuelle bataille,
Nos corps s'écroulent sur le lit en pagaille.



Naïve Art


Christian Bailly
Tous droits réservés
04/07/2011

jeudi 14 mai 2015

Tentation



À te voir ainsi dénudé, offert à ma convoitise,
Tu attises ma faim, ma soif, ma gourmandise.
Mon bel Adonis, à tes pieds, tous mes baisers,
À ton cœur, mon âme, le solde de mes années.

À te voir ainsi dépouillé, offert à mon regard,
Mes yeux s'offrent aux plaisirs, sans égards,
Pour tes appâts, dévorent la moindre portion
Dignes de toute l'attention de mes intentions.

À te voir ainsi dévoilé, te livrer à ma tentation,
Je sens grandir mes insatiables aspirations.
Je sens de mon sang bouillonnant, les audaces,
De mon corps vivace, ses ambitions voraces.

À te voir ainsi, vêtu de ton insolente beauté,
Par mon appétit grandissant te voilà convoité.
Comment ne pas succomber à tant de charmes
Sans voir mon désir verser sa sublime larme.

Intime offrande, de mon amour démesuré,
Liqueur de mon corps d'homme passionné.
Mon Amour! Reçois le fruit de mes entrailles
Le gage ultime de l'amour qui me tenaille.

Comfort by Chris Lopez

Christian Bailly
Tous droits réservés
01/07/2011



mardi 5 mai 2015

Affranchissement



L'amour à ses lois que l'on ne lui dicte pas,
Au-delà du temps, au-delà des frontières,
Au-delà des couleurs, au-delà des guerres,
Au-delà du genre, au-delà même du trépas.

De cet amour-là, j'attendais l'avènement,
Sans y croire, sans même oser l'espérer,
Refoulé dans mes entrailles honteusement, 
Réduit au silence, enfoui, intiment muselé.

Seuls ses désirs inavouables et indécents,
Réveillaient régulièrement ma conscience,
Malmenaient mon âme, ma chair, mon sang,
Sans connaître, du contentement, l'essence.

Mais un jour, cette nuit sans fin a pris fin.
J'ai touché du cœur les rivages de l'amour.
Le soleil s'est levé pour contrarier ce destin
Qui n'était pas le mien, en corriger le cours.





Enfin disposé à se montrer au grand jour,
À sortir des abîmes, de son long silence,
Je puisais dans son ardeur assez de bravoure,
Pour l'assumer, lui donner de l'assurance.





Dans un dernier combat, sorti en vainqueur,
Aux derniers préjugés, il fit rendre les armes,
À Rompre les chaînes qui bridaient mon cœur,
Et taire mes peurs, fusse au prix des larmes.

Je lui dois le bonheur d'être ce que je suis,
De m'avoir permis de briser mes entraves.
Comblé de vivre ce pour quoi j'ai été choisi,
En homme libéré, je sors de mon enclave.

À cet amour prodigieux, je donne la parole
Intouchable hier, j'embrasse aujourd'hui,
Sa confession. Mon cœur est son acropole
Où je lui chante mes louanges jour et nuit.









Christian Bailly
Tous droits réservés
30/06/2011