lundi 14 février 2022

A Ma moitié

Illustrations Kurt Walters 

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Je sais lire dans ton âme,

Les mots d'amour que tu tais.

Je sais lire dans tes yeux

Les poésies de ton cœur.

Dans tes caresses viriles,

Je sais l'intensité de tes désirs.

Dans tes baisers, je viens cueillir

Les fruits de nos ivresses.




J'admire où le soleil s'est couché,

Sur ta peau chaude et ambrée.

De tous tes paysages sauvages

Je parcours les sentiers escarpés.




Pendant mes voyages au long cours,

Je cherche tes îles aux trésors,

Où se cache ta sensualité masculine

Et son ardeur virile et belliqueuse.

À sa noble prestance, à ses exigences,

Je ne peux plus longtemps résister.

C'est là, que je choisis de déposer

Mes baisers amoureux et enflammés



Ton corps entier est pour moi,

Une œuvre d'art que j’admire,

Une fête somptueuse à laquelle

Je prends part dans la joie,

Où je fais ruisseler mes baisers

De ton cou, à tes seins, à tes reins.

Je me régale de tes caresses,

Elles savent si bien me faire tien.




Alors...

Je t'abandonne mon âme...

Je t'abandonne mon corps...

Tu deviens mon maître...

Tu deviens mon seigneur...

Pour moi, plus rien n’existe

À part ton auguste royaume,

Tu es ma moitié,

Celle qui me fait entier.



Christian Bailly 

Tous droits réservés

14/02/2022

vendredi 11 février 2022

Homme

https://youtu.be/6cdLj4z8VbQ


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Sculpté dans la chair d’homme,

Son jeune corps défie le temps,

Insulte les dieux de l’Olympe.

La nature a tout misé sur lui,

Pour faire de lui sa créature,

Le Mâle parfait et admirable,

Qui mérite l’éternité de la pierre.

Chaque ligne est le tracé

De son habile ciseau affûté,

Tout en finesse, en délicatesse,

Viril, mais surtout pas brutal,

Animal, mais pas bestial.

De ce marbre vivant et charnel,

Émane cette force tranquille

Et rassurante qui fait le mâle.

Tout de sa beauté est subtil,

Jusqu’au bout de ses jolis tétons.

Sous sa poitrine vigoureuse,

On devine un cœur généreux.

Au bout de ses bras robustes,

Des mains destinées aux caresses.

Au carrefour de son ventre plat

Et de ses cuisses puissantes,

À la pointe de son pubis glabre,

Son sexe, comme un petit animal,

Gît, sans fierté ostentatoire,

Sur le cousin de ses testicules

Si laborieuses et fertiles.

Petit être fragile et vulnérable,

Il vibre au moindre désir,

Pour devenir ce phallus arrogant,

Ce conquérant tant attendu,

Qui fait de nous des hommes,

Et de moi l’incorrigible esclave,

De mes penchants singuliers,

Que je laisse librement s’épancher,

Sur les chairs qui veulent s’offrir

À leurs verves concupiscentes.

Ô mâles ! Ô mes beaux mâles !

Que de rêves moites et indicibles

Je vous dois souvent encore,

Au cours de mes nuits agitées…

Quel bonheur de sentir dur et fier,

Mon sexe vibrer de désirs évidents,

Et de me savoir, plus que jamais,

Un homme parmi les hommes.




Christian Bailly 
Tous droits réservés 
05/02/2022