dimanche 31 janvier 2016

Reconnaissance

Araujo Santoyo

Si j'avais su qu'un jour,
Je t'aimerais d'amour,
J'aurais jusqu'à ce jour,
Attendu que vienne ton tour.

Je ne me serais pas égaré
Sur les chemins escarpés
De mes dérives d'aliéné,
À la recherche de l'inespéré,





Araujo Santoyo



Pour essayer d'oublier,
Que j'étais un damné.
Je me suis débauché,
Partout, je t'ai cherché.

Ô Toi, mon âme sœur,
Tu as ressenti au cœur
Les mêmes rancœurs,
En quête du même bonheur.








Araujo Santoyo


Ô Toi, mon frère d'armes,
Tu as connu pareil bagne,
Tu as versé pareilles larmes,
Essayer en vain de sauver ton âme.

Jusqu'à ce qu'on se trouve
Et que les portes s'ouvrent,
Que le destin nous approuve
Que de son aile, l'amour nous couvre.

Ô Toi, Mon Amour!
Toi que j'ai tant et tant attendu,
De l'amour, tu m'as convaincu.
Tu m'as persuadé qu'il nous était dû,
Que tous deux, nos cœurs confondus,
On pouvait goûter le fruit défendu.





Araujo Santoyo


Aujourd'hui j'ai l'âme sereine,
Loin de moi toutes les déveines,
Loin de moi toutes mes peines,
Le bonheur coule dans mes veines.

Ô Toi, Mon Amour!
Je te dois d'avoir eu l'audace
De faire tomber ma carapace,
De prendre enfin ta place,
L'autre moi, peu à peu, s'efface.

Ô Toi Mon Amour, je te rends grâce…






Christian Bailly
Tous droits réservés
21/02/2012

samedi 30 janvier 2016

Identité



Jacques Sultana - 
Greg au miroir


Dis-moi qui tu es, je te dirais qui je suis.
Dis-moi qui je suis, je te dirais qui tu es.
En moi, je recherche ton image troublée,
Mais je ne trouve qu'une ombre imaginée,

Qu'un pâle reflet d'une lointaine identité,
Camouflée derrière une âme désespérée,
Qui veut à tout prix se faire pardonner,
D'être différent et de vouloir s'assumer.

Vieille rengaine, cette éternelle question
Hantera mon âme jusqu'à ma crémation.
De qui suis-je né pour mériter tel sort,
Saurais-je d'où je proviens, de quel port ?








Jacques Sultana - Joyeuses fesses





J'ai beau chercher dans la foule affolée 
Ce vieil homme qu'aujourd'hui, tu es, 
Il n'y a rien qui fasse pencher la balance, 
Pas même l'ombre d'une ressemblance. 


Le passé, sur mon visage mûr, t'a occulté, 
Pas la moindre trace de ce que tu as été. 
Je suis moi et seulement moi, et le reflet 
De celui pour qui la vie a été un camouflet. 









Jacques Sultana - Barbu au miroir





Je me regarde dans la psyché, et je vois 
De mon aïeul, le cliché que me renvoie 
Mon enfance où tu n'as jamais eu ta place. 
Pourtant personne d'autre ne te remplace. 


C'est évident, je dois l'accepter, à me voir, 
Je n'ai rien de toi, pas l'ombre d'un espoir. 
Pour moi, tu n'as jamais été une réalité
Pour toi, je n'ai certainement jamais existé. 












Non, je n'appartiendrai jamais à ton passé, 
Ni à ton présent, ni à ton futur, ni à ta lignée. 
Je dois me faire à cette terrible déconvenue, 
Je ne suis et ne serai que le fils d'un inconnu.

à mon père...


Christian Bailly
Tous droits réservés
15/02/2012

Jacques Sultana - L'oreiller bleu


Peintures extraites du blog à la Mémoire de Jacques Sultana http://jacquessultana9.blogspot.fr/


Je peins ce que j’aime voir et toucher.
Je ne raconte pas, je montre des instants de grâce tirés du quotidien, des situations que j’ai vécues.
Point d’émotions ou de pensées extraordinaires, juste le bien être d’exister et d’aimer.
Rien ne se passe dans mes tableaux : Tout se passe avant ou après.
Plaisir tactile des jeux de la lumière qui caresse une peau, effleure une chevelure. Magie des reflets et des miroirs où le regard s’élance dans un espace que la main ne peut atteindre. Beauté simple du corps des hommes, ambiguïté du regard du modèle qui regarde le peintre le regardant. Innocence d’une sensualité toujours présente.

Pas de contrastes violents, la gamme des couleurs est volontairement limitée, subordonnée à l’exactitude des valeurs, à l’harmonie de l’ensemble, à la lumière. Seulement quelques thèmes dont j’explore de nouvelles variations. Géométrie rigoureuse seulement au service de la clarté et contrastant avec la fluidité des corps. Pas d’anecdotes ou de détails pittoresques, pas de gesticulations véhémentes, juste quelques sourires.

Jacques Sultan



jeudi 28 janvier 2016

Jouissance

Par Del Melchionda

Comme l'éclair viole la plus sombre des nuits,
Comme le tonnerre brise le silence, et s'enfuit,
Comme le roulement de tambour
Mène le condamné à mort vers l'oubli,
Comme par un tremblement de terre
Je me suis senti enseveli,
Par toi, j'ai joui.

Par John LEGRAND

Le Big Bang n'est plus une théorie,
De l'univers, j'ai vu l'infini.
Mon corps, par ton glaive meurtri,
A pleuré sa larme d'euphorie.
Par ta lave, j'étais envahi,
Mes entrailles, tu as conquis.
Par toi, j'ai joui.

Homines sumus Non dei -Walter Girotto


L'étrange mystère, en moi, je l'ai senti.
Des millions d'étincelles, de toi, ont surgi
Pour combler mes sens en effervescence.
De ta passion, je découvrais la science,
Nul doute, de tant d'amour en fusion,
De ce grand frisson,
Une étoile est née.
Je te la dédie pour l'éternité…

Johan-Ekkel - the dream


Christian Bailly
Tous droits réservés
13/02/2012

mardi 26 janvier 2016

Pour le reste de mes jours

Du net



Je n'ai plus que l'amour à t'offrir, et sa rage.
Loin de moi mes vertes années insouciantes,
Je n'ai plus que l'amour à t'offrir en voyage,
Mon corps généreux, ma chair vieillissante.

Je ne suis plus que le triste écrin défraîchi
D'un cœur épuisé par ses années de combats.
Mais là, à l'intérieur, ce qui me reste de vie
Brûle des feux d'un amour préparé au sabbat.








Du net







Mon amour n'est plus que l'unique passion
De ma vie, je n'ai plus d'autre raison d'exister,
Que celle de t'accompagner dans ce tourbillon
Qui nous transporte, toi et moi, vers l'inespéré.
 

Je n'ai plus que l'amour à déposer à tes pieds,
Point de château en Espagne, mais des rêves
D'amour  et des folies qui deviennent réalité.
Mon seul regret, elles seront bien trop brèves.







Du net




Mon amour, le seul trésor que j'ai pu amasser
Tout au long de ces années passées à te quérir,
Entre tes mains, je le dépose avec humilité.
À nous deux de savoir en préserver le devenir.
 

Un long chemin avant d'avouer notre préférence.
Avant son avènement, nous avons connu l'enfer.
La singularité de cet amour fait la différence,
Une belle récompense pour oublier les revers.




Du net








Me voici, Bel Ami, Bel Amant, tel que je suis,
Sans un autre dessein que de partager avec toi.
Pour le reste de mes jours, le reste de mes nuits
Mon cœur t'est acquis, mon destin, c'était toi.


Je suis à toi ! À nul autre que toi pareillement !

Christian Bailly
Tous droits réservés
13/02/2012

Plaisir



Par  Michael Vicin
Par  Michael Vicin




 De l'amour connaître la brutale agonie,
Par le plaisir sentir la vie qui s'enfuit.
De la chair consumée par le bonheur,
Extirper les cris de la sublime douleur.



Sentir du corps l'insolite crispation,
Le résultat d'une fiévreuse agitation,
Pour voir la vie et la mort s'épouser
Dans un souffle qui appelle le baiser.

Par  Michael Vicin

Se libérer de l'insupportable attente
Des sens, se laisser glisser sur la pente
De ce long martyr qui nous tenaille,
Et avouer la faiblesse de nos entrailles.

Vendre son âme à l'instant éphémère
Du plaisir et en garder le goût amer
Du remords. De ce moment trop court,
Se jurer d'en faire un beau discourt,

Par  Michael Vicin

Pour ne jamais oublier du véritable
Amour, ce qui demeure insaisissable.
Conserver en soi cet intense souvenir,
Et tout bas se dire de bientôt y revenir,

Quand la chair assouvie aura retrouvé
L'appétence, le besoin de recommencer
Cette fabuleuse expérience du plaisir,
Consacrée à tous ceux qui se désirent.

Par  Michael Vicin

Christian Bailly
Tous droits réservés
10/02/2012

dimanche 24 janvier 2016

Revanche

 

Sur une page blanche,
Ma plume écrit mon amour
Singulier au grand jour.
En vers, elle l'endimanche,

Pour faire de ma vie,
Une ode à l'amour sans fin,
Pour être le témoin,
De mon destin épanoui.

 

Sur une page blanche,
Ma plume écrit ces désirs,
Ceux qui me font frémir,
En Courant sur tes hanches,

Ceux qui me font oublier
Mes frustrations révolues,
Ce lot qui m'est dévolu,
Et que je ne peux renier.

 

Oui, de la vie en rose,
Je n'ai connu que les épines,
Des amours virils, la famine,
De mon âme, les névroses.

Sur une page blanche,
Ma plume écrit mes espoirs.
J'ose regarder le miroir,
Avoir les coudées franches.

 

Sur une page blanche,
Ma plume écrit mon destin.
Aujourd'hui dans ton jardin,
Je prends ma revanche.

Sur une page blanche
Ma plume écrit notre amour
Pour qu'il rime avec toujours
Dans un ciel bleu pervenche


Photos personnelles
Christian Bailly
Tous droits réservés
24/01/2016

vendredi 22 janvier 2016

Mon jardin extraordinaire


SINYAVSKY Dimitri - Jardin après la Pluie
Je connais un jardin extraordinaire,
Soir et matin, j'aime y prendre l'air,
Et toutes les aubaines sont bonnes
Pour que j'y retourne, en somme,

Puisque j'y fais halte chaque fois
Que tu veux bien me laisser le droit
De te butiner, et là, y redécouvrir,
Ces parfums qui me font tant plaisir.

SINYAVSKY Dimitri - Roses

Je connais un jardin extraordinaire,
Qui fait vraiment tout pour me plaire.
Le temps qu'il fait, point me soucie.
Le temps qui passe tombe dans l'oubli.

J'y suis bien trop occupé à le jardiner
Et ses allées savent bien où me mener
Pour que je m'occupe de ton orchidée,
Pour que s'épanouisse toute sa beauté.

SINYAVSKY Dimitri - Jardin en mai

Je connais un jardin extraordinaire,
Il s'y passe des choses pas ordinaires,
Où une jolie petite bête inoffensive
Devient une guivre fière et impulsive,

Qui ne ferait point mal à une mouche,
Mais apprécie le plaisir de ma bouche.
Son venin a le goût suave de la mangue,
J'en ai encore le souvenir sur la langue.

SINYAVSKY Dimitri - Hypnose

Je connais un jardin extraordinaire,
De trois canailles, il en est le repaire.
Une jolie limace et deux colimaçons
Y sont d'inséparables et joyeux lurons.

Tous les trois aiment y faire des fêtes
Nuit et jour, jusqu'à y perdre la tête.
Pour peu qu'on y mette main hardie,
Tout le monde se retrouve au paradis.

SINYAVSKY Dimitri - Nature de l'homme nue

Je connais un jardin extraordinaire,
Qui n'est pas fait pour me déplaire,
Habité par mon beau prince charmant,
Rien ne peut rompre l'enchantement.

Christian Bailly 
Tous droits réservés
10/02/2012

jeudi 21 janvier 2016

Clameurs nocturnes



Par Goodvin Nerko

Sur mon corps excité,
Ta main se pose,
Et déjà dispose
De mon sexe exacerbé.

Mais…

Aujourd'hui, je te le dis,
D'autres fins
Inspirent ma faim,
Affûtent mon bon appétit.

Montre-moi donc ce cul
Qui m'affriole,
M'appelle au viol,
Que je vide mes accus.

Par Goodvin Nerko

Entre tes deux rondeurs,
Rose complaisante,
Déjà luisante,
Fera bientôt mon bonheur.

Laisse-moi donc découvrir,
Ce chemin,
Qui fleure le jasmin
De tes très intimes désirs.

Ô. Sésame, ouvre-toi !
J'ai pour toi la clé
De la volupté,
Dur de pierre, doux de soie.

Par Goodvin Nerko

Vois, avec délicatesse,
Me voilà au bout,
À bout de tes tabous.
Ö Prince de mes ivresses !

Sens ma vigueur,
Encercle-la,
Embastille-la,
Fais-lui cet honneur !

De mes profondeurs,
Au bout de ma lance,
En toi, l'essence
De mes intimes ardeurs.

Pour de mon bonheur
Te féconder,
Et moissonner
De ta jouissance, la clameur.

Du net 

À mes soupirs,
Tes gémissements
De contentement
Se mêlent, et la nuit, la déchirent.





Christian Bailly
Tous droits réservés
19/01/2016

lundi 18 janvier 2016

Soleil d'hiver

Photo personnelle 


À peine, l'hiver à notre porte, 
Que déjà le soleil
Dans son coin, sommeille.
Il passe son temps, allongé à l'horizon,
Quand on voudrait comme un papillon,
Tant le voir haut dans le ciel
À suivre son arc-en-ciel.
Photo personnelle 




Sur les terres stériles, 
Où ses rayons blêmes se faufilent,
D'interminables ombres qu'il dessine s'étirent, 
À n'en plus finir, 
À mourir d'ennui 
Jusqu'à la nuit.


Photo personnelle 


D'une pâleur de malade,
Il continue sa balade,
D'heure en heure, 
Il nous prive de sa chaleur, 
Jusqu'à nous faire grelotter.


Photo personnelle 


Aux branches des arbres décharnés,
Il s'accroche pour y déposer,
Sans faire de manière, 
Quelques étincelles de lumière.


Photo personnelle 



Il en est ainsi, 
Jusqu'au nouvel an,
Où il en décide enfin tout autrement. 
Sur la nuit glaciale, il grappille, 
Mais point gaspille, 
Minute après minute, un peu de temps, 
Jusqu'au jour du printemps, 
Où l'hiver se meurt, 
Sans de nous, la moindre douleur.


Photo personnelle 



Alors de sa splendeur, 
Il nous inonde dans la candeur
Des petits matins encore frileux, 
Puis nous comble de ses généreux 
Éclats qui font notre bonheur 
Dès la première heure, 
Dès que nous posons le pied 
Parterre pour affronter 
Une nouvelle journée.
Photos personnelles

Christian Bailly 
Tous droits réservés 
10/02/2012

Danser la vie

Du net




Je veux…
Voir le soleil entrer dans ma maison,
Faire de l'amour la plus belle moisson,
Danser dans la rue comme un forcené,
Sous la pluie battante, être embrassé.









Par Steve Walker 






Je veux…
Ses bras vigoureux pour m'emprisonner,
Ses yeux amoureux pour me regarder,
Dans son regard, prédire ses intentions
Pour devenir son objet de satisfaction.









Du net




Je veux…
Être nu dans la rosée cristalline et avec lui,
Écraser de nos ébats l'herbe de la prairie,
Gémir plus fort que lui et lui prouver
À quel point, il sait bien me faire délirer.








Du net




Je veux…
L'aimer sous l'orage, défier les éléments,
Sous le firmament, en faire mon amant,
Retirer de notre ciel de lit le grand voile
Pour faire pâlir la lune, toutes les étoiles.



Je veux…
Crier à tue-tête à la fenêtre que je l'aime
Et de mon existence lui offrir les rênes,
Avant de m'endormir, me sentir utile,
Le combler, honorer ses instincts virils.








Du net




Je veux...
Je veux...
Je veux n'aimer que lui.
Je veux…
Je veux...
Je ne veux que lui !

Et avec lui danser la vie...



Christian Bailly
Tous droits réservés
09/02/2012