lundi 28 août 2023

Baise




Baise de mâles
Baise orale
Ouvre le bal

Baise de mâles
Baise animale

Baise de mâles
Baise bestiale

Baise de mâles
Au fond du val

Baise de mâles
Baise anale
Qui met à mal

Baise de mâles
Possession abyssale
Qui fait mal

Baise de mâles
C'est le Graal

Baise de mâle
Oh oui, je me régale

Christian Bailly
Tous droits réservés
13/08/2023

vendredi 18 août 2023

Aube impudique



Au travers des persiennes, l'aube se hasarde,

À son approche, la nuit se fait fuyarde.

Dans notre chambre, elle dépose son voile,

Sur l'ombre pâlissante, elle tisse sa toile.

Albert Marquet - Persiennes vertes


Sur ton corps endormi, perclus de tes rêves,

De la nuit, elle prend discrètement la relève.

Habile, elle dépose un trait de lumière

Sur tes courbes, et dessine ton joli derrière.

 

Du net

Elle se joue du rebondi excitant de tes fesses,

Qui attirent irrésistiblement mes caresses.

Puis remonte au creux délicat de l'aine,

Vers ton dos viril, mon regard, elle entraîne.

 

Frederick Witherington - Male Nude William


Je retiens mon souffle, devant ce spectacle,

À te voir ainsi, de la nature, j'admire le miracle

Et je n'ose troubler cet instant magique,

Source de mes appétits amoureux et impudiques.

Salem Beiruti

 

Christian Bailly

Tous droits réservés

28/06/2017

mercredi 2 août 2023

Loin...


Loin du monde qui s'agite

Des touristes qui s'excitent,

Des paillotes endiablées,

Assis, sur la plage esseulée,

Je pense à toi..



Les flots apaisés, mais bavards, me parlent de toi.

Une multitude d'étoiles muettes scintillent dans les cieux

La lune, pâle, baigne la plage de son rayon blafard.

La nuit nous sépare, ce soir, je serai seul dans mon lit.


Après ce jour caniculaire, la brise est une caresse,

À laquelle je me prête en pensant à toi, à nous.

Le refrain lancinant des vagues berce mes pensées.

Je goûte cette solitude comme un cadeau précieux,


Elle me permets de communier avec dame nature.

Elle, elle, ignore mes divagations de poète solitaire.

La conversation est à sens unique, elle impose sa voix

À mes insondables turpitudes, silencieuses et vaines.


Pourtant, c'est à ses pieds que je trouve l'inspiration

Venue d'ailleurs, de je ne sais où, et qui m'assaille,

Jusqu'à ce que je reprenne ma plume et mon parchemin.


Alors, je médite, sur le devenir de ce monde après ma mort,

Mais les derniers mots qui me viennent et valent de l'or

Sont toujours mes "Je t'aime"...

Je t'aimes...

Je t'aimes...




Tous droits réservés
Christian Bailly
02/08/2023