À l'Automne de mon
existence,
Te voici, comme le
Printemps fleuri,
Débordante de
promesses et de vie.
C'est la saison des
feuilles mortes
Mais à toi seul, tu
transportes mon cœur
Aux temps des cerises
et des fleurs.
Pour moi, tu
repousses les frimas de l'hiver.
Tu m'apportes la
chaleur du temps des moissons,
Avec toi, mon cœur bat
à l'unisson ;
Je sens courir dans
mes veines
Un regain de jeunesse
que je sais éphémère,
Le temps, irrémédiablement, me lacère.
Pris au piège de tes
grands yeux,
J'y cherche mes rêves
d'enfant
Comblés pourtant
depuis longtemps.
À toi toute seule, tu
écartes les nuages
Sombres de mes
pensées hivernales,
Tu m'emportes dans ta
danse infernale.
De tes sourires, tu
refleuris le jardin de ma vie.
Tu m'inondes des couleurs
de l'arc-en-ciel,
Tu en deviens, pour
toujours, le substantiel.
Plus belle que mon
amie la rose,
C'est pour toi, ma
petite fleur d'Automne,
Que maintenant, je
chantonne.
A
Anaïs
C. BAILLY
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