dimanche 28 juin 2015

La marche des fiertés


Ils sont venus, ils sont tous là, à la marche des fiertés,
Filles et garçons, avec l'amour universel pour étendard,
Non pour demander la clémence, mais pour revendiquer
La liberté, L'égalité, la Fraternité, ne plus être des bâtards.

Ils sont venus, ils sont tous là, à la marche des fiertés,
Filles et garçons, pour le droit d'aimer à leur convenance,
En toute liberté, de choisir à qui se donner dans la dignité.
Enfants de touts âges, en disgrâce pour leurs différences.

Ils sont venus, ils sont tous là, à la marche des fiertés,
Filles et garçons, pour demander de l'égalité l'avènement,
Leur dû, au nom de tous les hommes et les femmes nés
En terre de France, fille de la révolution en mouvement.

Ils sont venus, ils sont tous là, à la marche des fiertés,
Filles et garçons, avec dans leur cœur une grande rage
De fraternité à faire entendre, à crier au monde entier,
Pour chanter au tout Paris, de la tolérance, le message.

Ils sont venus, ils sont tous là, à la marche des fiertés,
Filles et garçons, de tous horions, avec leurs espérances,
De voir se réaliser un jour en notre douce de France
Leurs rêves d'amour, vivre ensemble en concordance.

Liberté chérie, Egalité, Fraternité, tant espérées,
A fêter votre couronnement un peuple est disposés
De chanter vos louanges, un peuple attend l'heure sacrée

Paris, Oh! Paris! Un peuple de bannis marche sur tes pavés !

Christian Bailly
Tous droits réservés
29/06/2011

Photos de la Marche des fiertés 2008



















Le mariage pour tous

Mis à jour le 23 juin 2015 - Projet porté par Christiane TaubiraI
Avec la loi du 18 mai 2013 sur le mariage pour tous, la France est devenue le 9e pays européen et le 14e pays au monde à autoriser le mariage homosexuel. Cette loi a ouvert de nouveaux droits pour le mariage, l'adoption et la succession, au nom des principes d’égalité et de partage des libertés. En 2014, les mariages de couples de même sexe ont représenté 4% du total des unions.
Engagement du candidat26  janvier 2012

Projet de loi 7 novembre 2012

Loi 17 mai 2013

Promulgation 18 mai 2013

1er mariage 29 mai 2013

jeudi 25 juin 2015

Petit oiseau

Boris Taslitzky - L'homme et l'oiseau


Je connais un oiseau en cage
Très impatient d'être libéré
Qui attends que je l'encourage
Pour abuser illico de sa liberté

Je connais un petit oiseau docile
Qui une fois réveillé s'émoustille
À la moindre sollicitation tactile
D'un désir intransigeant fourmille

Je connais l'oiseau pas bien grand
Mais qui sait prendre de l'ampleur
Et rapidement devenir un tirant
Pour peu qu'il attendrisse mon cœur

Je connais un oiseau bien sage
Blotti, là, entre tes cuisses viriles
Que j'aime tant à mettre en rage
Jusqu'à ce qu'il devienne incivil

Je connais un petit oiseau fragile
Qui s'enrhume dés qu'il est tout nu
Mais qui ne manque d'être agile
Pour prouver qu'il n'est pas ingénu

Je connais un petit oiseau divin
Objet précieux de mon culte
À lui, mes offices peu puritains
Jusqu'à ce que pour moi, il exulte

Je connais un petit oiseau fatigué
Qui épuisé par son tour de force
S'endort tout d'un coup apaisé
En attendant que je le réamorce

Je connais un petit oiseau attirant
Qui sait faire mon bonheur
Me prendre par les sentiments
Il a su apprivoiser mon cœur.
Rescue from the net

Christian Bailly
Tous droits réservés
17/07/2012

lundi 22 juin 2015

Oser


Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses
Derrière notre porte close
Ces interdits, ces choses,
Ces mœurs qui indisposent.
Je te le dis, rien ne s'y oppose,
Alors, à tes pieds, je dépose
Mes fantasmes, mes névroses
Pour que tu les transposes.
Sur toi, je me repose !

Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses.
Je ne suis pas délicate rose,
Ma nature me prédispose
À ses sortes d'overdoses.
Ose, et de moi dispose !
Ne fais pas dans la prose,
Je te le redis, rien ne s'y oppose,
À cet art, je te prépose
Gouverneur, l'affaire est close !

Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses,
Qu'entre nous, tu interposes
Ces objets qui ankylosent.
J'attends que tu m'y exposes,
Dans la douleur trouver l'hypnose,
De ta pluie dorée, tu m'arroses.
Qu'enfin, tu m'imposes…
Que tu m'affliges ton apothéose,
J'en réclame forte dose…

Mon Amour ! Mon Maître !
Je te propose
À toi d'oser…
Être un virtuose…

Dans les jardins du Château de Fontainebleau


Christian Bailly
Tout droits réservés
06/03/2015

Entre mes jambes




Là, entre mes jambes,
Sous tes caresses dégourdies,
Mon sexe vibre comme un violoncelle.
Non ! Ne te ferme pas comme une pucelle,
Pour toi, vois comme il est hardi,
Vois comme il est fier et ingambe !

Là, dans mon entrejambe,
Mon archer attend d'être surpris,
Viens ! Ne refuse pas les ivresses charnelles.
Ton plaisir, tu le devras à mes généreuses jumelles,
Mon amour est à ce prix,
Viens ! Viens que je t'enjambe !

Là, entre mes jambes,
À la volupté point d'interdit,
Viens que je te montre mon potentiel !
Ne fais point l'oie blanche comme une donzelle.
Vois comme mon sexe s'enhardit,
J'attends de tes entrailles qu'elles flambent !

Là, d'entre mes jambes,
Mon geyser pour toi jaillit,
De mon giron à ton giron, de l' amour, l'essentiel,
Entre toi et moi, au zénith, un arc-en-ciel.
Mon amour, sens nos cœurs transis !
Ils vibrent à l'unisson comme violes de gambe **

** La viole de gambe (qui veut dire la « viole de jambe ») ou viole est un instrument de musique à cordes et frettes joué à l'aide d'un archet. Le terme italien viola da gamba le distingue de la viola da braccio par la différence de la tenue de l'instrument (la basse de viole est tenue entre les jambes, d'où son nom, et l'archet est également tenu de façon différente).

du net

Christian Bailly
Tous droits réservés
22/06/2015

Lettre à mon Père

from the net






















À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Les rêves désenchantés
D'un bâtard bien né

À l'hôpital de la Pitié
Les derniers jours d'un hiver glacé.

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Les illusions révolues
D'un rejeton déchu,
Ses peines perdues
Dans le silence de ses nuits noires.

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
À tout jamais inconnu
Mes espoirs déçus
Ma vie dépourvue
De ton amour paternel pour toujours.

A toi mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Ma perpétuelle déconvenue
De ne point te connaître
De ne te voir apparaître
Un infime instant dans ma destinée.

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Ma jeunesse amère
Mes folles chimères
De me voir dans tes yeux
De mettre un visage viril à mes vœux

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
À toi, le déserteur
Les cris, les pleurs
De sa vie, les rancœurs
D'un enfant né dans le déshonneur

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
De ton absence ravageuse
Ma souffrance silencieuse
Mes pensées douloureuses
Elles ne s'éteindront qu'avec moi


À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Ce que je suis aujourd'hui
Ce que de toi je n'ai pas appris
Mon âme de père épanoui
L'amour absolu pour mes filles chéries 

À toi, mon Père
Que je n'ai jamais eu,
Bonne fête !

Curious - Bear Pictureart







Christian Bailly
Tous droits réservés
21/06/2015

samedi 20 juin 2015

Solstice d'été

Naive paintings gay art - Raphael Perez


Le jour se lève gris, morose.
Dans mon jardin, mes roses
Font triste mine et pleurent
Les larmes de leurs cœurs.

Il pleut sur le plus long jour.
J'avoue, je n'ai aucun recours
Pour changer cette journée,
En faire la plus belle de l'été.

Seule ma muse, tout bas, dicte
À mon cœur, de toi addict,
Ces mots débordant de soleil
Et d'amour à nul autre pareil.

Pour toi, j'invente mille astres
Vermeilles, pour ce désastre,
Te le faire oublier, et entrevoir
Du bonheur, une lueur d'espoir.

Même quand il pleut à seaux,
Je te le dis, le monde est beau,
J'ignore les affres des saisons.
Je t'aime à en perdre la raison.

Tu es mon rayon de soleil
En moi ardemment, tu veilles
Je t'en envoie le plus bel éclat
Pour inspirer chacun de tes pas.




Christian Bailly
Tous droits réservés
21/06/20011









vendredi 19 juin 2015

Persévérance



À toutes ces heures passées à te chercher,
À errer, l'âme en peine, dans les allées
Des sous-bois malfamés.

À tous ces jours, et ces jours, à t'espérer,
Au coin d'une rue, assoiffé
D'amour viril prohibé.

À toutes ces nuits sans fin à te rêver,
De mon corps opprimé,
De mes désirs frustrés.

À toutes ces années sans toi, à subsister,
Sans oser m'imaginer
Que tu pouvais exister.

À tout ce temps à t'attendre, à patienter,
À me faire à cette inavouable idée,
Que tu viendrais m'émanciper.

À mon adolescence impertinente mais spoliée,
À toute ma jeunesse hypocrite et fourvoyée,
À l'homme accompli, enfin de son joug libéré,

Je dis…
Je dis mon bonheur,
Je dis ma joie d'avoir su attendre, à l'encontre
Des vents et des marées, notre rencontre.

Je dis…
Je dis que çà valait la peine
De vivre une heure, une nuit, un jour,
Une année de plus pour vivre cet amour.

Je dis…
Je dis merci à la Vie.

Saint_Sébastien sauvé par les anges - Pierre Paul Rubens

Christian Bailly
Tous droits réservés
30/08/2011

jeudi 18 juin 2015

C'est là que tu es

 Palms by Joseph Radoccia

C'est là que tu es…
Dans ma chaumière, pour te réchauffer
Comme un grillon, près de la cheminée
Où se consume pour toi tout mon amour,
Où ma chair attend que tu la savoures.

C'est là que tu es…
Dans la complainte langoureuse du violon
Qui s'envole au-delà de lointains horizons,
Colporte de mon amour tous ses messages,
Tous ses désirs de ne point devenir un sage.

C'est là que tu es…
Dans l'arc-en-ciel, entre nos cœurs amoureux.
Tu me fais découvrir la vie, les jours heureux,
De ceux pour lesquels j'étais pourtant destiné
Mais que je me refusais de vivre avec dignité.

C'est là que tu es…
Dans la rivière sauvage qui baigne mon corps
Et calme de ces désirs inassouvis les remords,
Dans le torrent de tes appétits, tu me bouscules,
M'abreuve de volupté jusqu'aux crépuscules.

C'est là que tu es…
Dans la nuit étoilée qui enveloppe mes rêves
De ta voie lactée dont je n'espère point de trêve.
Dans l'obscurité, s'aiguisent nos malins plaisirs
Pour succomber à l'aube, à l'effort de nos désirs.

C'est là que tu es…
Dans le soleil levant inondé d'espoir, flamboyant.
Tu illumines tous ces jours pour moi renaissants,
À l'aube de ma nouvelle vie d'homme émancipé.
Tu es celui qui me donne l'envie de me réveiller

… Tous les matins, avec toi à mes côtés.
J Radoccia - Your dreams were my dreams


Christian Bailly
Tous droits réservés
30/08/2011

dimanche 14 juin 2015

À cent lieux

by Richard Taddei
  
J'aurais tant voulu partager avec toi…
Les millions d'étoiles pour témoins,
De nos corps exaltés, l'ardent besoin,
Le secret des ténèbres bienvenues,
Le sable tiède sous nos corps nus.

J'aurais tant voulu partager avec toi…
Des vagues, le murmure langoureux,
Les lamentations de jalousie des dieux,
Les soupirs de la brise dans les dunes,
Les caresses érubescentes de la lune.

J'aurais tant voulu partager avec toi…
Le goût du sel sur notre peau dorée,
Les morsures de nos baisers passionnés,
Le désir cuisant de nos indécents tisons,
Les plaintes de nos plaisirs au diapason.

Je t'ai appelé dans le silence de la nuit.
Tu a répondu à mes gourmandes envies.
Je t'ai demandé sans détour de te dénuder,
Dans toute ta splendeur, je t'ai imaginé.

J'ai fermé les yeux, j'ai caressé mon corps
Qui mendiait son plaisir, encore et encore.
J'ai écouté tes soupirs se mêler aux miens,
Et nos cœurs amoureux se sont pris la main.

Nos plaintes ont déchiré la douce nuit
Qui séparait nos cœurs  et nos corps épris
Sous les mêmes cieux, mais à cent lieux,
Se sont exprimés nos plaisirs harmonieux

by Richard Taddei

Christian Bailly
Tous droits réservés
19/08/2011

mardi 9 juin 2015

Absence


  
Sur le lit défait, esseulé,
Je cherche ton corps évaporé
Où blottir mon cœur chagrin
De ne pouvoir au petit matin
Sentir ta chaleur m'incendier,
Lire dans tes yeux ensommeillés
Et encore bordés par le plaisir,
L'étincelle de ton matinal désir.

Sur le lit défait, esseulé,
Je cherche les émanations évaporées,
De nos ébats, le fumet de ton corps,
L'exhalaison de ton intime trésor,
Les traces de nos plaisirs mêlés,
Les preuves de nos amours enragés
Pour me dire que je n'ai pas rêvé,
Que tu es une bien belle réalité.

Sur le lit défait, esseulé,
Je laisse mon âme vers toi s'envoler.
Mon désir inassouvi, alors, s'éveille.
Il s'impose, torture mon sommeil.
Mon corps sevré de toi s'enflamme.
Tu hantes inlassablement mon âme.
Ma chair faible cède à ses exigences.
Je te dédie le fruit de son impatience.

Sur le lit défait, esseulé,
Je m'endors pour oublier
Mon profond désarroi,
Le temps qui passe sans toi.
Je sombre dans mes rêves
Où tu viens et tu m'enlèves
Pour vivre de notre amour
Le sublime, jour après jour.

Original Gay Man Oil Painting Body Art- Male Nude Lying On Bed By Hongtao


Christian Bailly
Tous droits réservés
18/08/2011

vendredi 5 juin 2015

La vie en rose

du net

Avec toi, je vois la vie en rose.
Je ne sais plus écrire en prose,
Mon cœur rime sur la vague,
Mon corps loin de toi divague.

Avec toi, je vois la vie en rose,
L'amour en toutes choses,
Mon âme oublie les temps
Passés pour réaliser le présent.

Avec toi, je vois la vie en rose,
Et j'en connais la noble cause,
Mon amour pour toi grandissant,
À chaque souffle, à chaque instant.

Avec toi, je vois la vie en rose,
Quand sur ton cœur, je pose
Tous mes rêves et mes espoirs,
Alors je n'ai plus peur du noir.

Avec toi, je vois la vie en rose,
Mon corps à toi se confit, ose
Découvrir tous les plaisirs,
S'asservir à tes furieux désirs.

Avec toi, je vois la vie en rose,
Mon ami, de mon âme, tu disposes,
De mon corps, jouis en virtuose,
Avant que mon cœur n'explose.

Avec toi, je vois la vie en rose…

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly

Christian Bailly


Christian Bailly
Tous droits réservés
17/08/2011

mercredi 3 juin 2015

Un jour… Une étoile

du net par Hans Jur
  
Un jour…
Ton cœur a touché mon cœur chagrin
Pour lui montrer son véritable chemin.
Quand je noyais mon âme dans le noir,
Quand je perdais du bonheur, tout espoir.

Un jour…
Ton corps a touché mon corps.
Quand il n'aspirait qu'à crever
Dans sa plus sombre réalité,
Tu lui as fait vivre Sa Vérité,
Celle pour laquelle il était né.

du net par Hans Jur

Un jour…
Ton âme a  touché mon âme
Quand mon cœur ne savait plus refuser
Ce linceul qui déjà le couvrait sans pitié,
Tu as brisé ses chaînes, assouvi sa faim,
Révélé le bonheur d'aimer selon son destin.
J'ai découvert alors dans tes yeux
Le miracle de l'Amour, son feu.

Mon ami, Mon Amour, je suis touché
Par la grâce de tes sentiments avoués.
Sur moi, elle dépose ses ailes de félicité,
En moi, elle coule généreuse, à flots répétés,
Comble toutes les aspirations inespérées
De ma vie trop longue de damné.


Ton cœur a touché mon cœur,
Et mon âme a trouvé le bonheur de vivre.
Le bonheur de se réaliser, et non de survivre.
Le bonheur d'exister pour toi Mon Ami.
Il peut bien pleuvoir jours et nuits,
Le soleil peut  bien oublier de se lever,
J'ai depuis ce jour, une étoile du berger
Qui scintille sur le chemin
De mon véritable Destin
Elle me rappelle pour quoi, pour qui, je vis

Cette étoile… C'est Toi!


du net par Hans Jur

Christian Bailly
Tous droits réservés
04/08/2011

mardi 2 juin 2015

Ardeurs



Chaud ? Moi ? 
Oui, je suis chaud…
Chaud, comme les flammes de l'enfer, 
qui rêvent de ton corps et de le dévorer.
Chaud, comme la braise qui songe, 
par ta glorieuse lance, à se voir étouffé,
Chaud, comme un crépuscule rougeoyant 
qui se meurt pour mieux ressusciter
Chaud, comme un volcan éteint depuis trop longtemps, 
impatient d'être réveillé.

Oui, je suis chaud Mon Ami…
Chaud, comme un soleil d'hiver 
qui attend par ta peau de se voir brûlé,
Chaud, comme le désert  qui rêve d'une fontaine 
pour devenir un Eden espéré,
Chaud, comme les blés sous le soleil de juillet 
juste avant d'être moissonnés,
Chaud,  comme une bougie incandescente 
prête pour toi  à se consumer.

Chaud ? Moi ?
Oui, je suis chaud… 
Chaud, Mon Ami, Mon Amour
Chaud, comme le feu 
qui transcende ma chair.
Chaud, comme cette ardeur 
qui dévore mon âme.
Chaud, comme ce bûcher 
qui immole mon cœur.
Oui, pour toi, je m'embrase 
corps et âme, d'amour…


du net
du net

Christian Bailly
Tous droits réservés
03/08/2011