vendredi 15 janvier 2021

Magnificences

 

Le soleil posé sur ta peau doré

Illumine de mille diamants étincelants

Ta chair qui s'offre à l'alizé.

Mcicconnet

 

Sur ton corps flamboyant

Inondé des lumières méridionales

Et de fumets enivrants,


Mcicconnet

 

Je songe à venir cueillir

Chaque goutte oubliée par les flots

Avant de les voir s'évanouir,


Mcicconnet

De mes lèvres impudentes,

M'abreuver à cette rivière de brillants,

De perles évanescentes.

du net

 

Au sel déposé sur ta peau,

J'excite mes appétences sensuelles.

De mes désirs, je sens l'étau.

Bad Robin

 

Je caresse mon rêve

De mon regard éperdument amoureux.

De ma vie, tu es la sève.

 

du net

Mon âme recense

Tes beautés sauvages et  captivantes,       

Toutes tes magnificences.

 

du net

Au pied de tes richesses,

Conscient de cet instant éphémère,

Mon cœur en liesse.

du net 


Christian Bailly

Tous droits réservés

02/10/2015

samedi 2 janvier 2021

Dévotion

Illustrations Rick Herold


 
Mon Aimé
À tes pieds, j'ai déposé mes rêves,
Mes espoirs désenchantés,
Mes desseins confisqués,
Tu les as cueillis pour que je me relève.

 
Mon Aimé
À tes pieds, j'ai déposé mes peurs,
Mes échecs ressassés,
Mes craintes infondées,
Tu les as balayés pour m'offrir le bonheur.

 
Mon Aimé
À tes pieds, j'ai déposé mon corps,
Mes désirs refoulés,
Mes plaisirs inespérés,
Tu les as embrassés jusqu'à ma petite mort.


 
Alors… Mon Aimé
Tes pieds, laisse-moi les baiser.
Les baiser…
Les baiser…
Puis lentement, Mon Aimé
Laisse-moi remonter…
Remonter…
Jusqu'à trouver…
L'objet précieux de mes rêves avoués.
 

Ô Mon Aimée
Laisse-moi le déshabiller,
Le dépouiller,
Laisse-moi le caresser,
L'embrasser,
Le lécher,
Le sucer.
Laisse-moi l'engloutir,
Le dévorer
Le malaxer,
Le secouer,
Le branler...
Avec ma perversité toute calculée,
Dans ma furie,
Laisse-moi le presser…
Lui exiger de tout me donner…
 

Ô Mon Aimé
Avec malice, je veux m'en amuser
Oh, oui ! Je veux le torturer,
Dans la passion, lui faire avouer
Ô combien il aime mes privautés…
Avec dévotion, à lui, je vais me dévouer.
Comme un dieu de l'antiquité,
Je vais l'adorer…
Le vénérer…
Jusqu'à l'instant tant espéré.
Alors, avec avidité…
Je pourrai le vider,
L'assécher,
Ma soif de toi, l'étancher
Jusqu'à te le rendre exténué
Mais radieux et comblé…
 

Alors, Mon Aimé…
Sur ton giron, j'irai me reposer.
Puis sur ton sein, me rassurer.
Là, sur ton cœur empressé et dévoué,
Je pourrais satisfaire sans compter,
Ma soif d'aimer…
De t'aimer…
De t'aimer…
Ainsi rasséréné, réconforté,
Je reprendrais sur ton corps mon odyssée,
Pour aller retrouver tes lèvres entrebâillées…

Dans l'attente de nos baisers.





Christian Bailly

Tous droits réservés

11/09/2015

2021

 



Échouée sur le sable mouvant de nos incertitudes,

Une lueur d’espoir dans un océan d’inquiétude.

Une étincelle de joie en ces temps crépusculaires,

Comme un message venu annoncer la fin du calvaire.

 



Un vent d’espérance se lève sur le monde confiné,
Puisse-t-il balayer assurément nos esprits contrariés.
À l’aube de ce nouvel an, nos exaltations fantasques,
Se cachent avec pudeur, derrière nos masques.

 




C’est la main sur le cœur, les yeux dans les yeux

Que nous échangerons tous, nos meilleurs vœux,

Nos discours d’amour, nos souhaits de bonne santé.


 

Vogue la galère 2021, bonne route et bon vent !

Que soient doux à vous, de la vie, les piments…

Prenez soin de vous ! Belle et heureuse année !



Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

31/12/2020