mardi 31 mai 2016

Dans ma nuit...



Ron Griswold -Nude with white sheet

Mon Ami,
Venez, je vous emmène dans ma nuit
Pour un pays où n'existe pas l'ennui.
Je vous couvrirais de l'or de mes rêves,
Nos corps ne connaîtront pas de trêve.

Je vous ferai le prince de mon royaume,
Où les effluves de l'amour embaument,
Où pour nous, les interdits sont permis.
Ensemble, nous briserons nos compromis.





Nebojsa Zdravkovic 








Mon Bel Ami,
Venez, je vous emmène dans ma nuit,
Là, vous y trouverez mon désir épanoui.
Vous êtes mon étoile, je serais votre berger.
Sur mon bâton, vous pourrez vous poser.

Alors je m'appliquerai à vous faire oublier
La douleur du martyr, la peur du crucifié,
Pour vous révéler au-delà de la souffrance,
La volupté, toute l'extase de la délivrance.











Cody Furguson




Mon Amour,
Je vous emporterai pour un long voyage
Où de mes sens, vous connaîtrez les orages.
Vous appellerez ma foudre dans le noir.
Exaucer votre vœu sera mon devoir.












Venez, je vous emmène dans ma nuit
Là, vous oublierez des jeux interdits
Les préjugés ; l'amour nous délivre.
Venez, là où mourir de plaisir, c'est vivre.
Lin Jinfu

Christian Bailly
Tous droits réservés
15/01/2012

lundi 30 mai 2016

Sabbat



La nuit enveloppe nos corps nus enlacés.
La brise légère caresse notre chair exaltée.
Un rayon de lune, blafard, baigne la clairière
Où nous sommes, d'une auréole de lumière.
Fernando Reyes

La voûte céleste, étoilée, écoute nos soupirs.
La nature, de nous voir, semble se réjouir.
Tes mains jouent sur mon corps palpitant,
Un refrain qui ne me laisse pas indifférent.
Shane Wolf

Je te couvre d'un long manteau de baisers.
À tes lèves brûlantes, je puise ton impétuosité.
Nos corps s'enflamment, se dévergondent.
Dans nos ventres, d'orageux désirs grondent.
Michal Rutz

Seuls au monde, comme deux adolescents
Effrontés, nous laissons parler notre sang
Effervescent. Nos chairs prisent de démence
Approfondissent de l'amour les impertinences,
Genia Minache

Cèdent aux caprices de nos singulières audaces,
Œuvrent impunément pour l'instant de grâce.
La nature toute frémissante se joint à nos ébats,
Nous ouvre ses bras, s'invite à notre sabbat.
Hans Thoma ~ Endymion

Nos corps convulsés, avec passion, se travaillent
Cambrés comme des chevaux qui se chamaillent,
Se libèrent en concert, dans un dernier soubresaut.
La petite mort nous terrasse dans un ultime sursaut.
Pierre Paul Rubens et Frans Snyders
Prométhée supplicié

La nuit enveloppe nos corps nus écartelés.
La brise légère caresse notre chair contentée.
Un rayon de lune blafard baigne la clairière
Où nous sommes, d'une auréole de lumière.
Du net

Christian Bailly
Tous droits réservés
28/06/2012

jeudi 26 mai 2016

Persuasion


Lord Frederic Leighton -
Dance of the Cymbalists



Ô. mon Amour, Mon cher Amour !

Donne-moi de quoi me rassasier,
Mettre fin à cette indocile satiété
Qui gouverne ma chair, mes sens,
Appelle mon corps à la jouissance.

Donne-moi, là, de quoi calmer
Cette boulimie, que j'ai, de baisers,
Ton corps offert à ma convoitise,
Comme une belle gourmandise.








Lin Jinfu



Donne-moi de quoi apaiser ma faim,
Toucher à tes mets les plus fins,
Si bien exhibés à la concupiscence,
De mes désirs en effervescence.

Donne-moi l'objet de mes désirs,
Qu'enfin, je puisse me dessaisir,
De ces exigences de mortel,
Qui sur moi mettent leur tutelle.









Jacques Sultana - Recto


Délivre mon corps de ce mâle,
Qui dirige mon appétit viscéral,
Offre-lui l'objet de ses ambitions,
Qui attire tant son admiration.

Ô. Mon cher Amour, délivre-moi !
Je ne suis qu'un pauvre mortel,
Que mon amour de toi soudoie
D'espérances irrationnelles.





Jacques  Sultana - Verso


Ô. Mon cher Amour, délivre-moi !
Mon âme se sait condamnée,
Délivre ma chair aux abois,
Avant qu'elle ne soit consumée.

Peu nous importe le prix à payer,
Pour tous nos plaisirs charnels,
Regrets, remords, mêmes ritournelles,
Mieux vaut ici-bas déjà les savourer.




Ô. mon Amour, Mon cher Amour !
Laisse-toi emporter par la volupté,
Ses folies et ses véniels détours,
Offre-moi de ta chair les secrets…

Christian Bailly
Tous droits réservés
27/06/2012

Les bourgeoises

Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"

Les "Causeuses" d'Arièle Louise-Alexandrine 

Elles causent, elles causent, les bourgeoises…
Parées de leurs fantaisies, drapées de leurs richesses,
Au cocktail, elles pavoisent.
Tout à leur causerie superficielle, à leurs petits potins,
Elles s'apprivoisent.
Elles se félicitent, l'une de sa robe à falbala framboise,
L'autre, de ses cailloux en turquoise,
La dernière, de son escapade coquine genevoise.

Elles causent, elles causent, les bourgeoises…
Entre elles, point de conversation grivoise,
Encore moins de recette de salade niçoise,
Mais plutôt sur leurs rivales en beauté
À gorge déployée, elles dégoisent,
Avec de grands sourires qui ne cachent point
Leurs arrière-pensées narquoises.
Et si l'une de ces pures beautés tant enviées,
Côtoie de trop prêt leurs maris inspirés,
Aussitôt de leurs yeux revolver, elles la toisent,
Et ensemble, mettent un terme à leur parlotte courtoise !

Elles causent, elles causent, les bourgeoises…
Parées de leurs fantaisies, drapées de leurs richesses,
Au cocktail, elles pavoisent…

Christian Bailly
Tous droits réservés
24/05/2016

mercredi 25 mai 2016

Près de toi

Photo personnelle



Michel Granzotto - brume matinale
Avec toi, je n'ai pas besoin,

De petits matins brumeux, pour dissimuler mes doutes,
D'un rayon de lune, pour y accrocher tous mes espoirs,
D'un rayon de soleil, pour m'éclairer, m'éviter la déroute,
D'une  rose naissante, pour embellir ma vie, m'émouvoir.



du net






Patrice Levoin
Près de toi, je n'ai pas besoin,


Du chant du rossignol, dans le cerisier pour m'enchanter,
D'un ardent soleil au couchant pour me réchauffer le cœur,
Des vivifiants embruns d'océan, pour vivre, pour respirer,
D'une tempête, pour éloigner de mon esprit les frayeurs.




Gericault




du net
Contre toi, je n'ai pas besoin,


Du vent dans les blés, pour chasser loin mes obsessions,
Des montagnes à escalader, pour me donner le vertige,
Des rivières sauvages, pour emporter mes désillusions,
Des prairies tout en fleurs, pour embellir ce qui m'afflige.






du net



du net


Dans tes bras, je n'ai pas besoin,


De raisins gorgés de soleil, pour oublier toutes mes colères,
Du chant du coq, pour réveiller, de la vie, toutes mes fringales,
Des alizés dans les voiles déchirées, pour éloigner mes galères,
De chercher une dernière escale, pour mettre fin à ma cavale.






Henri Le Goff


Avec toi,
Tout près de toi,
Tout contre toi,
Là, dans tes bras,

Je n'ai besoin que de toi…
Photo personnelle

Christian bailly
Tous droits réservés
22/06/2012


lundi 23 mai 2016

Dans la nuit silencieuse



Dans la nuit silencieuse,
J'accompagne tes rêves
De pensées licencieuses.
Mon amour ignore la trêve.
Felipe Althaneiro

Je t'imagine enveloppé
Dans notre couche sensuelle,
Aux draps froissés et parfumés
Par nos débordements rituels.
Giorgio Dante 

Je cède à l'impérieuse envie
De te retrouver dans tes songes.
Mon impatience me ronge,
À cette exigence, je suis asservi.
Felipe Althaneiro

Une nuit encore à t'attendre,
À sentir mon cœur vibrer,
Mon corps t'appeler, espérer
Que tu viennes l'entreprendre.
Giorgio Dante 

J'aime ce jour à t'attendre,
S'il est fidèle à sa promesse,
Ce soir, je connaîtrai les ivresses
Que notre amour engendre.
Giorgio Dante 

Dans la nuit silencieuse,
J'accompagne tes rêves,
De pensées licencieuses.
Mon amour ignore la trêve…
Giorgio Dante 

Christian Bailly
Tous droits réservés
13/05/2016

Hammam

Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"

Arièle Louise-Alexandrine
Au cœur de la moiteur d'un hammam,
Sur la pierre tiède, une jeune femme,
Se consacre aux soins de sa chair,
À sa divine beauté en fleur, s'affaire.

Instant intime parfumé de jasmin, 
Caresses soyeuses sur le parchemin
Velouté de sa peau pétale de rose,
Corps et âme en sensuelle osmose. 

Habillée de perles transparentes,
Telle Vénus, séduisante et insolente,
Elle se promet aux feux de l'amour.

De ses désirs ardents, déjà captive,
Dans ses entrailles, un volcan s'active.
Qu'elle prédestine à l'amant souverain.

Christian Bailly
Tous droits réservés
19/05/2016

dimanche 15 mai 2016

L'homme de ma vie d'homme



Merci d'être là mon Bel Ami. Mon Amour. 
Merci pour tout ce bonheur vécu à tes côtés...
Je t'ai attendu toute ma vie sans oser l'espérer.
Le chemin a été long, mais çà valait le coup
D'être patient pour arriver jusqu'à toi... 


Tu es l'homme de ma vie d'homme,
Celui qui a su réveiller mon inné,
Et en faire une réalité…
Celui qui fait vibrer mon cœur d'un  simple regard, 
Celui qui fait vibrer ma chair du bout de ces doigts,
Celui qui apaise mon âme, 
Celui qui apaise mes ardeurs.


Tu es l'homme de ma vie d'homme, 
Celui qui me donne le goût de vivre, 
Celui dont je connais les saveurs de l'amour... 
Tu embellis chaque seconde de ma vie,
Tu ensoleilles l'automne de mes jours, 
Tu es beau comme un mirage,
Tu as l'omniscience d'un sage.


Tu es l'homme de ma vie d'homme, 
Je t'aime tant, que c'en est douloureux. 
Ô douleur ineffable de mon cœur, 
Que j'aime te ressentir en mon âme.
Ô douleur ineffable de ma chair, 
Que j'aime te ressentir en mon corps,
Dans les abysses de mes entrailles, 
Là où tu sèmes l'amour avec tes reins,
Là où tu me martèles de tes "je t'aime". 
Ô douleur si douce à mon cœur,
Dans tes bras vigoureux, je suis vivant, 
De tes caresses, je tire ma raison de vivre,
Des raisins de ta ferveur, je soutire
Le bon vin de nos ivresses, 
Afin que tu puisses les boire 
Dans ces vers que je te dédie...




Tu es l'homme de ma vie d'homme, 
Tu es mon homme…





Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
13/05/2016