mardi 27 septembre 2016

Fiançailles



Sergey Sovkov -
Exhibition  - Contemplation
                                                               








  Venus pour nous encanailler,
Par nos désirs brûlants cisaillés,
Dans le secret des broussailles,
À nous, de nous, les belles victuailles !














Sergey Sovkov Exhibition








Sans perdre de temps à discutailler,
Nos âmes, à l'instant, ont déraillé,
Nos chairs se sont chamaillées.
Une étincelle a mis le feu à mon ventre empaillé.













Sergey Sovkov Exhibition









De mes caresses, j'ai commencé à te travailler.
Nos mains ont habilement débraillé
Nos sexes sans prendre en compte les autres ouailles.
Mon cœur s'est embrasé comme un fétu de paille !












Sergey Sovkov - Fighting in a crystal house









Nos corps se livraient bataille,
Mon giron, mes entrailles,
Tu savais les débroussailler !
De mes mains, je t'ai fouraillé !
















Sergey_Sovkov 







Le plaisir montait en puissance de nos tripailles,
Vers nos désirs ardents, durs comme la ferraille
Je t'ai renversé sur l'herbe sèche comme la paille.
L'un à l'autre, nous nous offrîmes sans faire de détail.











Jusqu'à ce que tous les deux, de plaisir, on braille…



Sergey_Sovkov - Lusting Beauty






Ensemble, nous avons lâché  notre mitraille.
Je t'aurais sur-le-champ remis une médaille !
Tu me sortais de mes errances, de leur grisaille.
Je te quittai, dans mon cœur ; c'était la pagaille.









Sergey_Sovkov







Encore aujourd'hui, je trésaille,
À ce souvenir qui souvent m'assaille,
De nos corps, les épousailles,
De nos cœurs, les fiançailles.
















Sergey_Sovkov - Reflection








Depuis ce jour, l'amour de toi me tenaille,
Au cœur, me travaille,
Sans lâcher sa maille.
Ah ! Ma belle canaille !













Christian Bailly
Tous droits réservés
10/09/2012

lundi 19 septembre 2016

Certitudes


Rene Capone





Dans l'immensité de tes yeux, je lis ton amour,
Dans leurs profondeurs, la réalité de ton bonheur,
Dans tes bras, je ne vois pas cheminer les heures,
Il me semble même, que cela dure depuis toujours.






Rene Capone







Dans tes baisers, il y a les mots que tu ne dis pas,
Sur tes lèvres humides, je sais prédire mon plaisir,
Au frémissement de tes narines, je sais déjà ton désir.
Il ne me reste plus qu'à t'entraîner dans nos draps.













Sergey Sovkov - Fighting in a crystal house






Tu m'enveloppes de ton corps où ton envie, mûre,
Attend, impatient d'être cueillie par ma gourmandise.
De moi, je te présente, sans honte, ma marchandise.
Je n'ai plus de doute, tu m'aimes éperdument, c'est sûr !












Sergey Sovkov  - Exhibition






De l'immensité de  mes yeux, une larme est née.
De leurs profondeurs, la réalité de mon Bonheur.
Je te sers fort dans mes bras, peu importe l'heure,
Nous avons pour nous, de notre amour, l'éternité…






Sergey Sovkov -  Precious-treasures










Christian Bailly
Tous droits réservés
07/09/2012

mardi 13 septembre 2016

Lumière



Paul Cadmus






Mon Amour, de ma vie, tu es la lumière !
De mon tombeau, tu as cassé la pierre,
Pour que je vienne boire à ta rivière.
Tu as exaucé mes silencieuses prières.










Manolo Yanes 








Enfin, ma vie n'est plus ma créancière !
Enfin, me voici sorti de sa pétaudière !
Finis pour moi de mordre la poussière,
Je sors bien plus fort de cette ornière.











Manolo Yanes 










Oui, pour toi, j'ai fait ce dont je suis fier,
Autour de moi, j'ai abattu les barrières,
J'ai abandonné mes dérives forestières,
Je fais de mon destin l'école buissonnière.













Manolo Yanes 





Mon Amour, de ma vie, tu es la lumière !
Tu as désenchaîné mon âme prisonnière,
Pour lui ouvrir de nouvelles frontières,
Vivre avec toi nos amours singulières.









Manolo Yanes 







De mon bonheur, tu es devenu la matière,
Ta chair est devenue ma terre nourricière,
De mes plaisirs, ton corps est la tanière.
De mon cœur, ton cœur est la chaumière.













Manolo Yanes 




Mon Amour, de ma vie, tu es la lumière !
Sûr, je ne retournerais pas en arrière,
Pour tout l'or du monde, sans manière !
Tu es ma richesse, de ma vie la bannière.











Viendra le temps de fermer les paupières,
En paix avec moi-même, j'irai au cimetière,
Car de ma destinée, tu auras été la lumière.
Là-bas, sure, je t'attendrai sur notre litière.

Andrew Potter - Evening Glow


Ô. Mon Amour ! Tu es ma lumière !

Rick Herold
Christian Bailly
Tous droits réservés
06/09/2012

dimanche 11 septembre 2016

Aux ors de ton corps




Rene Capone- Same Love








Ta bouche, comme une rose pâle,
S'offre à moi, dans un timide râle,
Pour que mes lèvres gourmandes,
Ravissent cette délicieuse offrande.


















Andrew Salgado




De l'éclat de tes sombres prunelles,
Je sais la profondeur de tes désirs
Qui te hantent, et dont je vais servir
Toutes les aspirations charnelles.










du net







Ta peau douce et cuivrée frissonne,
Attend de moi que je la réchauffe,
Mes caresses exaltées surchauffent.
Depuis trop longtemps, je les raisonne.











Royo Liu






Ton corps, comme une couleuvre,
Ondule, se tord sous mes baisers.
Je t'adule comme un dieu offensé,
Afin que tu me gratifies de ton œuvre.








Vilela Valentin 









Tes tétons, saillants comme des écueils,
Exultent pour que mes caresses
S'y échouent, un temps y paressent.
Tes seins gonflés soignent leur accueil.














Germa Marquez -Jakob






Ton plaisir, érigé en tour de Babel,
Me parle et je sais comment y répondre
Pour qu'il ne faiblisse pas, ni ne s'effondre,
Avant qu'il n'ait fait sa part belle.















Mon Amour, à voir tant de trésors,
Plus longuement, je ne peux résister.
Il en est ainsi, corrompu par ta beauté,
Je me rends aux attraits de tes ors.
Christian Bailly -
Jardins du Château de Versailles
Christian Bailly
Tous droits réservés 
04/09/2012

samedi 10 septembre 2016

Supplique




Manolo Yanes







Mon amour, ouvre-moi ta porte,
Que j'assouvisse ma curiosité,
Que je découvre tes préciosités.
Je sens mon désir qui l'emporte !












Manolo Yanes







Mon amour, ouvre-moi ta porte,
Tes trésors, je veux les découvrir,
De mon plaisir, je veux t'enrichir.
Mon amour infini me transporte !













Manolo Yanes







Mon amour, ouvre-moi ta porte,
J'ai tant d'émotions à t'offrir,
Il n'y a pas lieu de te les interdire.
N'écoute pas ce que l'on colporte !












Manolo Yanes









Mon amour, ouvre-moi ta porte,
De ton chez-toi, je ferai un palais,
De l'amour, je te confirai l'extrait.
Ainsi à me complaire, je t'exhorte !












Manolo Yanes





Mon amour, ouvre-moi ta porte,
De ton jardin, c'est toi qui as la clé,
Que j'en arrose la rose cachée.
L'attrait de tes atours me conforte !








Manolo Yanes










Mon amour, ouvre-moi ta porte,
Cède-moi, fais-moi cette aumône,
Alors, je ferais de toi mon icône.
Sans ton amour, la vie m'insupporte !


















De t'aimer autant, me réconforte,
Mon amour, ouvre-moi ta porte,
Avant que les feuilles mortes
Ne m'emportent…
Manolo Yanes

Manolo Yanes : http://www.manoloyanes.com/gal.dibujos.html


Christian Bailly
Tous droits réservés
04/09/2012

lundi 5 septembre 2016

Le baiser




mark satchwill 





Prélude à nos charnels délires,
Nos lèvres cherchent à s'unir,
S'effleurent, encore timides,
Mais d'émotion, déjà humides.

Nos souffles, en trait d'union,
En préparent l'ardente fusion.
De cette caresse imperceptible,
En éclot un frisson irrésistible.









Félix d'Eon






Alors sur nos bouches intrépides,
Elles, s'entrouvrent, se débrident,
Pressées, de découvrir de l'autre,
La langue hardie qui s'y vautre.

À leur magnétisme, succombent
Se referment comme une tombe,
Pour de nos bouches, y cacher
Tout, de leur sulfureuse activité.









Naive und Expressive
Kunst Zeljko Vitomirovic 






Dans nos écumes amoureuses,
Elles s'ébattent langoureuses,
Savourent ce bain de jouvence,
Dans la plus grande connivence.

À bout de souffle, mais avides,
Elles se domptent, se débrident,
Se laissent, dans l'inconscience,
Emporter par la folie des sens.














Dans ces ébats, toutes les prémices
Pour que nos âmes s'étourdissent,
Dans ce baiser, nos chairs en liesse
Laissent cours à leur hardiesse.

The Passion Of A Kiss  by Mark Ashkenazi
De l'insolence de cette intimité,
Tous les présages de la volupté,
Pour que nos cœurs faiblissent,
Nos corps fébriles s'assouvissent.

Du net

Christian Bailly
Tous droits réservés
03/09/2012