mercredi 28 décembre 2016

J'aime !


Illustrations :  Loïc Le Phoque Fringant 
https://www.saatchiart.com/phoquefringant

Loïc Le Phoque Fringant - Hommage à Gustav Klimt

J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Tu aspires à consoler mes peines,
En me disant ses mots d'amour
Qui les dissipent pour toujours.

J'aime quand tu me dis, je t'aime,
De notre nid, tu en fais notre arène,
Tu profites de mes mains occupées,
Pour, sur mon corps, venir t'immiscer.
















J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Quand sur moi, tes yeux traînent,
Pour me faire sentir de ton désir,
La fièvre de son imminent devenir.
 
J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Quand sur mon corps, tu sèmes
Tes mots d'amour en caresses,
Et en d'intarissables tendresses.

















J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Tu annonces que ta coupe est pleine,
Dans le silence de tes longs regards,
Alors mon corps et ma chair s'égarent.

J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Dans un soupir à l'instant suprême,
Où nos âmes en délire se meurent,
Vaincues par le plaisir qui les effleure.
















J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Quand sur nos corps le soleil blême,
Ose réveiller nos désirs assouvis,
Après une nuit qui nous laisse transis.
 
J'aime quand tu me dis, je t'aime,
Le matin, après une nuit sereine,
Alors j'ai de l'espoir dans les yeux,
Pour notre devenir à tous les deux.


J'aime quand tu me dis, je t'aime…











Christian Bailly
Tous droits réservés
15/10/2016

mardi 27 décembre 2016

Poésie quand tu nous tiens...



Beardex






Tels sont nos fortunes prédestinées de poètes,
Méditer pour mettre en vers nos destinées,
Partager nos infortunes, nos amours, nos amitiés.
La poésie, peu à peu, devient notre raison d'être.












Manolo Yanes 




Rien d'autre alors ne compte plus que de rimer,
Au rythme des saisons, de tous nos bonheurs,
Sur le fil étrange du voyeur et des malheurs,
Pour ce qui nous porte au cœur, le dénoncer.






Pierre Subleyras- Nu féminin 




Une rose, une femme, et notre esprit s'enflamme,
La mort, un chagrin d'amour, la mélancolie
Et notre plume agile sur le parchemin se délie,
Pour pleurer ou sourire de son vague à l'âme.







Paul Cadmus




Parfois sages, parfois en rage, avec nos cœurs,
Nous écrivons à l'encre de nos larmes de joie,
Ou bien à celle de nos pleurs qui nous broient.
De notre passion impossible d'être le déserteur.




Evelyn De Morgan -Phosphorus And Hesperus








Poésie quand tu nous tiens, tu hantes nos nuits,
Tu t'accapares nos jours, telle une maîtresse,
Tu ne lâches plus le poète, sacrée diablesse !
Mais sans toi, nous serions victimes de l'ennui.

Christian Bailly
Tous droits réservés
04/10/2012

jeudi 22 décembre 2016

Aux beaux jours !


Gustave Courbet -La forêt en automne


L'automne, peu à peu, sur nous s'installe,
Pour déposer, sur nos épaules, sa fraîcheur.
Dans ces bagages, l'hiver et sa froideur,
Sur moi, doucement, la mélancolie s'affale.


La remise des chevreuils en hiver - Gustave Courbet





















Mais déjà…

J'attends de voir revenir les beaux jours,
Les jours qui entrouvrent les chemises,
Font sortir les débardeurs des remises.
Ils abrègent les nuits au profit du jour.

Monet

John  Koch - Man Putting on His Shirt







Les poitrines viriles s'offrent au soleil,
Les tee-shirts saillants épousent les corps
Des jeunes garçons aux cheveux d'or,
Leurs yeux luisent de leurs sens en éveil.












Cody Furguson








Un rayon plus ardent tombe leurs chemises,
Confie à nos regards leurs ventres plats.
Dessinés comme des tablettes de chocolat,
Ils attisent mon inavouable gourmandise.










Sebastian Moreno - Espiritu en el agua




Quelques degrés de plus appellent au bain
Ces chairs de rêve, les jeans jonchent en tas,
Les plages où ils nous dévoilent les diktats
De leur arrogante beauté, leurs corps d'airain.







Alors…

Cody Furguson






De ce qui reste caché à ma vue, j'imagine
Les trésors intouchables gardés au secret,
De leur pudeur toute masculine, le concret,
En moi alors, je sens grimper l'adrénaline.











David Tanner






Mais pour l'heure…

À tous ces gironds enchanteurs, les frimas
Imposent ses chaudes cuirasses, oppriment
Leur beauté, quant à moi, déjà, je déprime.
De moi, l'automne, l'hiver ne font pas de cas.











Roberto Ferri


Christian Bailly
Tous droits réservés
07/10/2012

Joyeux Noël

Joyeux Noël à vous tous
Tous mes meilleurs vœux pour un Noël chaleureux et magique

Merry Christmas to all of you
All my best wishes for a warm and magic Chrismas



mercredi 21 décembre 2016

J'ai la rage !


Courbet - Le Désespéré - Autoportrait

Ami ! J'ai la rage au cœur,
De voir tant de malheur,
Tant de bonheurs interdits,
Tant d'âmes dans l'oubli.





Ami ! J'ai la rage au ventre,
Moi bien pauvre chantre
Je n'ai que les mots pour dénoncer
Ce que personne ne veut changer.














Ami ! J'ai la rage à l'âme
De voir ce monde infâme,
Où les riches sont affamés d'or,
Quand d'autres couchent dehors.
























Ami ! Je suis en rage,
De voir de la terre, le naufrage,
De voir l'homme imposer sa dictature,
Bafouer la beauté, la candeur de la nature.







Marsal Mariano - Vieillard nu au soleil








Ami ! Je suis en rage,
Je ne sais pas devenir un sage,
J'ai trop de hargne à contenir,
J'ai trop d'amour pour m'affranchir.














Andrew Potter - Love Letter and Roses






Ami ! Je dois avoir la rage,
Ils ne comprennent pas mes messages,
Ils m'accusent de ne pas avoir grandi,
Pour accepter tous ces aléas de la vie.



En moi, la tempête fait rage,
Pour être contestataire, il n'y a pas d'âge.
Ô mon Ami, rassure ton Ami !
Je ne veux point être une brebis…

















Christian Bailly
Tous droits réservés
04/10/2012

lundi 19 décembre 2016

Gloutonnerie

Défi avec les 13 mots suivants: baiser ,sexappeal,sucette,solo,caresser,peau,
pied,triangle,nymphe,pan,lèvres ,libidineux,chatte

Wes Hempel

Alors que le jour voile la nuit de sa dentelle cristalline,
Je contemple ton corps emprisonné par la torpeur.
Mon regard libidineux caresse ta peau frémissante,
Je retiens mes baisers qui me brûlent les lèvres.
À te voir si beau dans ta nudité encore innocente,
Je remercie les nymphes pour leur chef-d'œuvre
Et ce sex-appeal dont elles ton si généreusement doté.
Mes yeux se promènent sur ta chair sans la toucher
Jusqu'au triangle duveteux où dort comme une chatte,
Ta verge encore lourde du sommeil du guerrier.
Ce solo, bientôt, me pèse et de licencieuses pensées
Me tourmentent, j'en frémis bientôt de la tête aux pieds.
Le chant de la flûte de Pan m'invite à la volupté,
N'y tenant plus, je capitule, je cède à ma gourmandise,
Et de ma bouche goulue, je m'empare de cette sucette
Qui fait tant de fois mon bonheur, et souvent me comble.
À mon invitation, sans tarder, elle se gorge, s'enorgueillit,
M'envahit pour mieux satisfaire ma notoire gloutonnerie.
Avec générosité, je m'attelle savamment à ma tâche.
Ma langue se délie, mes lèvres brûlantes l'enveloppent.
Tantôt, je l'engloutis, tantôt, je la titille frénétiquement…
Je t'agace, tu halètes, je te supplicie, tu me supplies
Je te tourmente, tu gémis, je te martyrise, tu m'implores.
Je te sollicite tant et tant, que tu demandes l'amnistie.
N'y tenant plus moi-même, je te donne le coup de grâce.
Tu te cabres, je m'empale jusqu'au fond de la gorge,
Pour y recevoir la semence de ton amour inconditionnel.
Ton plaisir à son apogée déchire le silence matutinal,
Avant de te terrasser comme un cerf sous la dague.

Wes Hempel


Christian Bailly
Tous droits réservés
18/12/2016

Lettre… à toi

St Laurent de la Salanque
le 20/09/2012

Mon Ami, Mon Amour,


du net 

Me voici pour un temps loin de toi,
Et cet éloignement me fait déjà sentir
Que je ne peux plus me passer de toi.
Je passe ma nuit à ne point dormir.

C'est qu'ici, je souffre d'insomnie,
Je n'ai personne pour me cajoler,
Je suis seul égaré dans mon lit,
Personne pour tendrement m'épuiser.










Germa Marquez


À moins que ce ne soit ma plume
Qui me démange pour t'écrire,
Écarte de mon sommeil, les brumes,
Pour ne point me laisser m'assoupir.

Alors je t'imagine, ensommeillé,
Nu, moi me glissant dans les draps
Réchauffés par ton corps dépouillé,
Pour me réfugier là, dans tes bras.







Germa Marquez




Déjà, mes mains agiles courent sur toi,
Pour ce qui sépare nos corps, te le retirer.
Déjà, mes baisers se posent sur toi,
Pour réveiller ta chair et ton bel objet.

Pour sure, qu'il est beau ainsi dressé,
Il fait notre plaisir à tous les deux,
Ce bel animal que j'aime dompter.
À le voir ainsi, je deviens talentueux…








Germa Marquez



Je ne cherche pas à lui résister.
Comment ne pas céder à ce plaisir 
De te contenter, de le combler,
De contenter ma faim, mon désir ?

Tu me connais, je suis gourmand,
Mais de toi, je suis fin gourmet.
De mes faiblesses, tu es le tourment
À tant d'attraits, je ne sais résister.




Germa Marquez













Tu es ma douceur, ma friandise.
Toi aussi, tu sais bien mes défauts,
Jamais tu ne calmes ma gourmandise,
Je sais bien que tu attends mes assauts.

Je rêve de toi, dans ton lit tout chaud,
Par la pensée, je peux te voir, te sentir. 
Je connais tout de toi, de ta peau
Qui me manque, de tes précieux désirs. 






Germa Marquez

Tous mes sens en éveil te retrouvent.
Mon Ami, je t'imagine à la perfection.
Je touche tes cuisses qui s'entrouvrent,
Tes fesses me donnent des émotions.

Tout ce que tu m'offres, je le prends,
Et plus j'en ai, et plus j'en redemande.
Tout ce que tu veux, je te le consens,
Tout de moi est pour toi, en offrande.





Germa Marquez





Sais-tu vraiment combien je t'aime,
Quand moi-même, je ne puis l'évaluer ?
Car je t'aime, c'est là mon dilemme,
Dans la démesure…pour l'éternité…


Tout à toi… 

Ton nounours








Christian Bailly
Tous droits réservés
20/09/2012