Creusé de mes mains,
Il s'offre à moi.
Au fond, dans la
pénombre,
Son miroir me renvoie
Des images sombres
Où, impuissant, je
vois
La tempête qui
gronde.
Je suis aux abois,
Mes idées noires
m'encombrent.
En trop grand nombre,
Elles me broient.
Muette comme une
tombe
La vie, soudain, me
vouvoie
La veuve, elle, sort
de l'ombre,
Et déjà elle me
tutoie.
D'aucun sentiment
elle ne s'encombre,
De rien elle ne
s'apitoie,
Dans ses bras, alors
je sombre…
Sans lever le petit
doigt.
C. BAILLY
Tous droits réservés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire