vendredi 29 juillet 2016

Bonnes vacances à vous tous


Mes amis, je vous dis à bientôt, et plus exactement à dans 3 semaines...

Demain départ pour le Tarn pour deux semaines, puis sur la côte Atlantique, 
1 semaine... 

En attendant prenez tous soin de vous... 

Usez de l'amour et des bons moments autant que pouvez, il n'y a pas mal à se faire du bien...

Je vous embrasse très amicalement...





et vous dis...




Bonnes vacances à vous tous !



jeudi 28 juillet 2016

Faveurs


Mark-Satchwill





Mon corps a tant d'espérances à combler…
Il s'offre à ta volonté, au prix de la douleur,
Pour que tu immerges son néant de félicité.
Il ne sait pas se contenter d'un simple leurre.












Nebojsa Zdravkovic








Il attend de ta vigueur sa tendre résolution,
Les délices de la possession de ta fermeté.
Qu'elle aille jusqu'au bout de ses résolutions,
C'est ainsi que je conçois pour toi la charité.














Ô. Mon Amour ! Viens exhausser mes rêves,
Satisfaire de toutes mes indicibles chimères,
L'inavouable, celle que l'amour parachève,
Dans l'interdit des inclinations singulières.
Nebojsa Zdravkovic

À ton désir résolu, trouve en moi le refuge
À son œuvre laborieuse, je m'abandonne.
De mon intime complaisance, je lui adjuge
L'exclusivité ; à toi seul, ainsi, je me donne.
Nebojsa Zdravkovic

Ô. Mon Amour ! Viens remplir mon calice,
Déverser en douceur, l'extrait de ta passion.
De l'instrument de mon délectable supplice,
J'attends la preuve irréfutable de sa dévotion.
Nebojsa Zdravkovic

Christian Bailly
Tous droits réservés
23/08/2012



Dans l'aube silencieuse…




Dans l'aube silencieuse qui s'apprête à percer le  secret de la nuit
Pour déverser son flot de lumière sur le monde encore assoupi,
Je te regarde, toi mon idole, mon dieu, dans ton arrogante nudité
Offerte à la concupiscence de mon regard, attendri par ta beauté.

Jacques Sultana -Le repos du brave


Je me réjouis de ce  plaisir, de voir le jour se lever sur ce spectacle
Dont je ne me lasse pas ; à ce bonheur, je ne connais plus d'obstacle.
Je peux me contenter à l'infini et promener mon regard à ma guise,
Sur ce corps qui inspire mes jours, mes nuits, et mon désir, aiguise.

Jacques Sultana - Le dormeur


Le jour naissant creuse sur ton corps les vallées où je veux m'abîmer,
Et honore de sa clarté les proéminences  où je sais souvent m'arrimer.
Le premier chant du coq réveille mon désir jusque-là resté bien sage,
Pour ne point te sortir de tes rêves, je maîtrise un tant soit peu sa rage.

Jacques Sultana - Gros matou


À te toucher purement des yeux, je ne peux plus longtemps me résigner.
Mes mains s'agacent de ne point se promener sur ta chair ensommeillée.
Mes lèvres brûlent d'impatience de déposer mille baisers sur ton corps.
Mon corps ne demande qu'à succomber  à la tentation une fois encore.

Jacques Sultana - Sieste de Manu

Ton corps se réveille en douceur, tu sors peu à peu de ta torpeur.
De tes rêves s'envolent des soupirs dont je voudrais être  l'instigateur.
Ton désir frémit sous la caresse d'un rayon à travers les persiennes,
Et bientôt me nargue de toute sa grandeur, pour qu'à lui, je vienne.

Jacques Sultana -Nu comme un ver 


Instants fabuleux dans l'aube silencieuse, que l'honneur d'un homme
Qui ressuscite, s'anime, palpite, implore qu'à l'instant, on le consomme.
Comment résister à tant d'impétuosité, ne pas succomber à son charme ?
Pourquoi ne pas capituler pour se ranger à ces arguments qui désarment ?

Jacques Sultana - Johann


Je succombe à ma faiblesse, et me laisse entraîner par mon désir de toi.
Le matin attise ma faim, ta noblesse sans plus attendre, je me l'octroie.
Pour elle, je perds la tête, j'ai fait ma révolution et mis fin à ma terreur
Pour partager enfin dans l'aube silencieuse, ces purs instants de bonheur…

Avec Toi !

Jacques Sultana - Fred au miroir


Christian Bailly
Tous droits réservés
21/08/2012

lundi 25 juillet 2016

De tes mains…





Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"
Avec les pinceaux d'Arièle Louise-Alexandrine
et la plume de Christian Bailly  


d'Arièle Louise-Alexandrine



De tes mains, je reçois tes preuves d'amour,
Quand, tout imprégnées de ton sommeil,
Sur mon corps, lentement, elles se réveillent,
Pour dessiner en douceur, mille et un contours.

Du bout de leurs doigts, de ma torpeur,
Elles me sortent, agaçant sans plus attendre,
Mes tétons prêts à fermement se défendre,
Passés les quelques instants de stupeur.

Impatientes et possessives, elles visitent
Sans perdre une minute, mon domaine,
S'attardent sur mes seins, filent vers l'aine,
Puis sur mes arrières, où elles s'agitent.







d'Arièle Louise-Alexandrine



Entre mes cuisses, mon ardeur matinale,
À l'affût, les attend dans la pénombre.
Mon désir volcanique, blotti à l'ombre
De mes reins, soudain, se dévoile, vénal.

Ensorcelées, tes mains habiles éparpillent
Sur ma peau en feu, leur furieuse tempête.
Je leur abandonne, de ma chair secrète,
Le reste de pudeur qu'aussitôt, elles pillent.

Conquis, je cède à leur insistante expertise.
J'ouvre ma porte, pour être enfin saisi,
Leur laisse faire l'inventaire de mon envie.
Je leur consens l'objet de leur convoitise







d'Arièle Louise-Alexandrine


Comme un trophée, elles le brandissent,
Me le confisquent, en prennent possession.
Elles se laissent emporter par leur passion,
À leur bon vouloir, finalement, l'asservissent.

À leurs tendres agressions, je me rends.
J'attends d'elles ma délectable récompense.
Je les laisse manœuvrer avec expérience,
Absolument convaincu du sort qui m'attend.

Obéissant, je fais humblement pénitence,
Je plie finalement à leurs divines injonctions,
Leur offre, dans un soupir, ma bénédiction,
Et de mon intime plaisir, la sublime substance.

Abasourdi, je porte à mes lèvres fiévreuses
Tes mains pour les baiser tendrement,
Les remercier pour leur dévouement,
Et de ton amour, ses preuves généreuses.

Christian Bailly
Tous droits réservés
29/11/2010

Ma plume

Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"
Avec les pinceaux d'Arièle Louise-Alexandrine
et la plume de Christian Bailly   


"Plume"
d'Arièle Louise-Alexandrine
J'ai ma plume, qui tous les jours, me démange,
Je ne crois pas qu'avec le temps cela s'arrange,
Çà me prend n'importe où, comme une envie…
De chanter, ou bien de… Crier comme un abruti.

De ma plume tyrannique, je suis devenu l'otage.
Si je lui résiste, alors, dans ma tête, c'est l'orage.
Il faut que je lui parle de lui, que je me confis,
Que je lui cède le moindre secret de notre vie.

Par ma plume, je suis asservi, je suis l'esclave,
De mes pensées, elle est maîtresse, elle me gave.
Elle fait tomber mes toutes dernières barrières,
Mes quatre volontés, d'elle, sont prisonnières.

À ma plume, je confie mes intimes rébellions,
Mes questions, de l'existence, mes déceptions.
Pour moi, elle est devenue l'amie, la confidente
De toutes mes peines, de mes amours ardentes.

Elle trempe son bec fin dans une larme versée,
Pour que j'en voie la fin, elle l'étale sur le papier.
Elle me taquine ou me chauffe à blanc, l'esprit,
Et le cœur, à mon corps, elle donne le tournis.

De ma plume, je connais la muse qui l'amuse.
Grand bien lui fasse, elle en use, et elle ruse.
Aussi, au détour d'un vers, elle dirige mes idées,
Innocemment vers lui, l'objet de mes pensées.

Quand bien même, je ne veux pas parler de lui,
Mais aborder un tout autre sujet, c'est inouï,
Elle y arrive alors par des chemins détournés,
Et me convainc de chanter notre amour partagé.


Et voilà ! Ne vous le disais-je point ?

vendredi 22 juillet 2016

Aubade



Mon amour, Ô. mon amour,
Venez  courir mes prés,        
Ils sentent la rosée du matin,
De mon désir qui se réveille.
Vous y ferez des merveilles.

Lin Jinfu

Mon amour, Ô. mon amour,
Venez, venez  écouter
Le chant de ma passion,
Mon cœur bat la chamade.
Pour vous, cette aubade.

Ward Lamb

Mon amour, Ô. mon amour,
Venez baiser cette  fleur,
Pour vous  en floraison,
Dans la prairie de mes désirs.
Elle est disposée à vous ravir.

Lin Jinfu

Mon amour, Ô. mon amour,
Venez, venez  courir nu,
Mes monts, ma vallée,
Là, je vous promets le plaisir
Au champ d'honneur
Que je vous abandonne.

Goodvin Nerko


Mon amour, Ô. mon amour,
Cueillez donc cette rose,
Qui patiemment vous  attend,
Depuis la nuit des temps,
Dans mon giron à vous dévolu. 


du net

Ô mon amour !  Ô mon amour,
Aimez-moi de votre corps,
Comme vous m'aimez de cœur,
Voyez, je vous offre le meilleur,
De mon âme et de ma chair,

Pour l'amour de vous…

Rodrigo Falco

Christian Bailly
Tous droits réservés
22/07/2012

Muse en veille





Aujourd'hui, je flanche
Devant ma page blanche,
Ma plume invite la muse,
Mais rien ne l'amuse.

J'ai la tête comme une casserole,
Et mes idées, au large, s'envolent.
Pourtant, les mots la démangent,
Mais ces maux, point s'arrangent.








Je voudrais tant parler d'amour,
Lui dire que je l'aimerai toujours,
Lui promettre monts et merveilles,
Ma muse persiste en mode veille.
Roberto Ferri 

Je voudrais lui parler de plaisir,
Attiser, de mes mots, ses désirs,
Lui dire ce que personne n'ose,
Ma Muse persiste en mode pose.
Paul Cadmus

D'être dans cet état me déprime,
À rimer, pourtant, je m'escrime.
Désolé, les amis ! Je déconnecte !
Avant que son virus ne m'affecte

Amis poètes, je vous dis à bientôt



Christian Bailly
Tous droits réservés
25/06/2012



"En vers" et contre tout

                                                                                                   

Germa Marquez - Guido






En vers et contre tout, je me libère par amour,
Je brise inéluctablement les chaînes du silence,
J'enterre mon carcan, j'ignore les vautours,
Je cède à mon inhérente nature, à ses exigences.

En vers et contre tout, je connais le bonheur,
Dans tes bras, je partage ma nouvelle destinée,
J'abandonne les rênes aux diktats de mon cœur,
Mon corps et mon âme sont sans arrière-pensées.











Germa Marquez - Bertrand







En vers et contre tout, je découvre cet amour
Inespéré, près de toi, au masculin singulier,
Je fais rimer amour et passion avec toujours.
Mon passé fut une méprise, le voilà balayé.

En vers et contre tout, je sens en moi ton amour
Sculpté dans ma chair, à la pointe de ton burin,
En majuscules, toutes tes caresses courent,
Légères, sur mon corps assoupi au petit matin.










Germa Marquez - Frank







En vers et contre tout, partager de l'amour,
Sans pudeur, sans honte, tous ses interdits,
Découvrir de nouvelles folies à nos labours,
Imaginer de nouveaux voyages à nos nuits.

En vers et contre tout, je transcris de notre amour
Son lyrisme et son romantisme d'un autre temps
Tant que ma muse daignera m'offrir ses recours,
Je lui offrirai l'immortalité des mots, solennellement.










Germa Marquez - Temptation






Et, si un jour, je me trouve à court d'inspiration
J'userai alors du pouvoir d'éloquence du silence,
De nos âmes, seule me suffira leur communion,
Pour triompher de cette fâcheuse occurrence.

Oui, Mon Ami, Mon cher Ami, Mon Amour !
En vers, et contre tout, je te prouve ma constance,
Je poursuivrai inlassablement, auprès de toi, ma cour,
Tels sont mes vœux pour le reste de mon existence






Christian Bailly
Tous droits réservés
22/06/2012


mercredi 20 juillet 2016

Mélancolie




Je n'avais pas quinze ans,
Tu assaillais déjà mon âme,
Soufflais ton mauvais vent
Chargé de nuages infâmes.

Lin Jinfu
 




Lin Jinfu




Mon cœur, pris en otage,
Noyé de pensées insensées,
N'avait pas assez de rage
Pour de toi se désenchaîner.

De mes nuits en solitaire,
Je sortais plus affaiblie.
Mes jours crépusculaires
Frôlaient de prés la folie.










Lin Jinfu



De mon corps juvénile,
Je refusais les aspirations
Singulières et indociles,
De ma nature, l'aberration.

La lutte était irrégulière
Et source d'humiliation.
De cette intestine guerre,
Je refusais la conclusion.

Longtemps à mes côtés
Tu m'as imposé tes lois,
Fait de moi une poupée
Disloquée entre tes doigts.












Lin Jinfu



Profondément, en moi,
Mélancolie, tu t'insinuais,
Pour installer le désarroi
Qui ne me lâcherait jamais.


Garce ! C'était sans compter
Sur les aléas de ma destinée.
Quand sur ma route, égaré,
J'ai rencontré mon bien-aimé.











Lin Jinfu



Du fin fond de ces abîmes
Où tu m'avais précipité
Pour faire de moi, ta victime,
Il m'a extirpé pour me sauver.
 

Oublié, la douleur du martyr,
Les sanglots qui désarment,
Loin de moi l'envie d'en finir,
Le vacarme de tes charmes.









Lin Jinfu




Éloigné de ce mal incurable
Qui détruisait mon âme,
De la douleur, l'ineffable,
J'oubliais le goût des larmes,
 

Pour des fruits défendus
Goûter la chair et le nectar,
Pour de cet amour attendu
Enfin prendre ma part.











Lin Jinfu






À ses délices, j'ai ouvert ma porte.
À ses virils hommages, je succombe.
Mélancolie ! Que le diable t'emporte !
À toi, de ma mémoire, les catacombes.


Christian Bailly
Tous droits réservés
22/06/2012