samedi 28 novembre 2015

Rondeurs


Royo Liu




Rondeurs exquises,
Généreuses et pommelées,
Comme j'ai envie de vous croquer !

Rondeurs épanouies,
Étroitement jumelées,
Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ?

Secret affriolant,
Entre affolantes rondeurs,
Émoustille la curiosité de mes ardeurs.









Eric Massart



Angéliques rondeurs,
Ce mystère dissimulé,
Trouve grâce à mes yeux de débauché.

Rondeurs innocentes,
Libérez, de grâce,
Cette place-forte à la candeur fugace !

Rondeurs indociles,
Faut-il que je vous fesse,
Pour vous imposer mes largesses ?












Eric Massart





Rondeurs effarouchées,
Soyez charitables,
Les douleurs seront supportables…

Rondeurs complaisantes,
Voyez mes délicatesses,
Pour faire de vous dociles pécheresses.

Rondeurs accueillantes,
À vous, ma virile prestance,
Découvrez cette nouvelle expérience.










Eric Massart




Rondeurs chaleureuses,
Dans votre enclave, la lave,
De votre fervent et magnanime esclave.

Rondeurs radieuses,
Aux soupirs convaincus,
À ce doux martyr, vous avez survécu.

Rondeurs conquises,
Votre aimable instructeur,
À jamais, sera votre dévoué serviteur.














du net




Christian Bailly
Tous droits réservés
27/11/2015

vendredi 27 novembre 2015

La chambre

Nebojsa Zdravkovi


Volets entrebâillés,
Lumière feutrée,
Ombres associées,
À nos viriles échauffourées.

Silence troublé,
Par nos baisers,
Nos soupirs dépravés,
Nos chevauchées musclées.





Nebojsa Zdravkovi



Air empesé,
Par l'odeur musquée,
De nos chairs excitées,
Par nos effluves de guerrier.

Draps froissés,
Par nos charges effrénées,
Blancheur maculée,
Par nos décharges immodérées.











Nebojsa Zdravkovi


Sérénité,
Sur nos corps foudroyés,
Nos chairs rassasiées,
Nos cœurs exaltés tranquillisés.

Là, dans l'obscurité,
Nos plaisirs enragés,
Fétu de paille consumé,
S'éteignent avec la complicité…

De notre chambre.






Christian Bailly
Tous droits réservés
07/11/2015

Mon mâle d'Amour

Nebojsa Zdravkovic


J'ai le mal d'amour,
Mon cœur radieux
Ne voit plus le jour.
Je suis tout fiévreux.

J'ai le mal d'amour,
À l'âge de la sagesse,
Çà me joue un tour.
Je suis pris d'ivresses.








Cornelius McCarthy


J'ai le mal d'amour,
J'en perds la tête,
J'ai un seul discours,
Faire ta conquête.

J'ai le mal d'amour,
Au creux des reins,
Le désir me laboure,
Et je n'y peux rien.




Cornelius McCarthy



Mon mâle d'amour,
Sans toi, je suis mal.
Près de toi, j'accours
Pour me faire mâle.

J'ai le mal d'amour,
Pour un beau mâle
Qui vaut le détour.
À ma vie, tu es vital.






Christian Bailly
Tous droits réservés
21/11/2011

mercredi 25 novembre 2015

Au bourreau de mon cœur


Ted Fusby - Two Saints Tête-a-tête


Il est une douce souffrance
Dont je souffrirais de l'absence,
Celle de t'aimer.

Il est une sourde douleur
Qui m'étreint le cœur,
Celle de t'aimer.

Il est une profonde blessure
Qui pourtant me rassure,
Celle de t'aimer.
Ryan Grant Long - Saints Sergius and Bacchus





De cet incommensurable bonheur
Qui me plonge dans la stupeur,
Qui ravage intimement mon cœur,
Tu es destiné à être l'unique bailleur.

De tous tes doux supplices
Que tu m'infliges avec malice,
J'apprécie tous les délices.
De ton plaisir, je suis le calice.












Jelvan Bouvron-Rabouille‎ -
 Saint Serge et Saint Bacchus

http://fr.upside-art.com/artists/013947-bouvron-rabouille-sylvain
Il est une douce souffrance
Dont je connais l'accoutumance.
De ta puissante jouissance,
Mon corps fait bonne pitance.

Il est une étrange douleur
Qui fait de ma chair, son bonheur.
J'en suis l'insatiable demandeur,
Tu en es l'unique exécuteur.

Il est une profonde blessure
Qui ne connaît pas la censure.
De ton amour, tu me rassures
Des bienfaits de sa démesure.


Il est une douce souffrance
Qui sème en moi l'effervescence.
De ta virile et généreuse sentence,
Mon corps en attend la substance.


Ted Fusby - Two Saints

De ce martyr,
Je ne veux plus me dessaisir.
De ce martyr,
Je ne veux jamais me départir.

Ô bourreau de mon cœur!
Mon âme et ma chair, en chœur
Font les louanges de ton ardeur
Les honneurs, à leur fidèle serviteur.




By Ted Fusby


Christian Bailly
Tous droits réservés
18/11/2011

dimanche 22 novembre 2015

Sublime agrément

St Sébastien - Pierre et Gilles


À toi, mon Ami,

Je me suis enchaîné.
Pieds et mains liés,
Je t'offre mon cœur,
J'oublie mes peurs.

Ma chair dénudée
Tout à toi dévouée,
Attends, impatiente,
Ta flèche ardente.









St Sébastien - Pierre et Gilles




Qu'elle m'agresse
Et me transperce.
Verser mon sang,
Pour toi, je consens.

Par nos sangs mêlés,
Nos amours scellés.
Par nos chairs unies,
Nos corps assouvis.





St Sebastian by Royo Liu









À toi, mon Ami,

Là, sous  mon sein,
Je t'offre mon destin.
Sa seule prétention,
Nourrir ta passion.

Le bonheur assaille
Toutes mes entrailles
De ce désir de vivre.
Assoiffé, je m'enivre.





St Sébastien - Rick Herold









À toi, mon Ami,

Je dois cet instant,
Ce sublime agrément,
De renaître, d'exister,
D'éperdument t'aimer.


St Sébastien - Rick Herold

St Sébastien - Guido Reni




St Sébastien expirant - Francois Xavier Fabre









St Sébastien- Keith Harring

 St Sébastien- RuboART

 St. Sébastien - Nicolas Regnier


Christian Bailly
Tous droits réservés
09/11/2011

Toi, Mon Artiste

Par Royo Liu
Toi Mon Artiste, sur moi, tu tisses la toile
Sur laquelle tes caresses, en arabesques,
Dessineront de mon corps la fresque.
Tu lèves le voile, pour toi, je me dévoile.

Sans fausse-pudeur, mon désir ardent
Provoque ton art, l'incite à s'exprimer.
Tu prends ta palette sans plus tarder,
Et commence à exprimer ton talent.

Tu t'approches et je prends la pose.
Tes mains habiles, déjà me façonnent,
À leur manière, se font plus polissonnes.
Elles osent, imposent, de moi disposent.

Je sens ton art prendre bonne tournure.
C'est toi l'artiste, et je sais à tes esquisses,
Que tu sais les gestes qui me pervertissent.
Alors je te laisse me dévoiler ta culture.

Les couleurs du couchant, sur mon désir
Se posent, sous l'audace de ton pinceau
Qui m'effleure, là, entre mes cuisseaux.
Déjà de ton œuvre, tu peux t'enorgueillir.

Dans ton art, je le sais bien, tu excelles.
Tu te prépares à parachever ton ouvrage.
Tu y mets de l'acharnement, de la rage,
Jusqu'à ce qu'enfin, je cède à ton rituel.

Merci l'artiste !


Par Royo Liu

Christian Bailly
Tous droits réservés
08/11/2011


jeudi 19 novembre 2015

Paris, je t'aime !


Aux couleurs de la France
Paris ville de lumière,
Toi qui m'es si familière,
Fardée des éclats du printemps,
Tu ignores le temps
Qui chemine sous tes pas. 
Tu resplendis comme une diva,
Le monde entier te courtise,
Mais tu continues de vivre à ta guise.
Sur les murs, tu étales tes richesses,
Et tu affiches ta noblesse.
Le monde entier est ton amant.
La nuit, tu te pares de diamants,
Où scintille ton histoire
En rouge et en noir.
Gravée dans la pierre et le fer
Tes joies et tes enfers.


Fontaine St Michèle



Dans ta robe de Liberté,
Tu n'es pas effarouchée,
Tu valses au son de l'accordéon
Pour tes hommes au Panthéon,
Sacrifiés pour ton empire.
Dans tes rues, les souvenirs
Murmurent tes révolutions,
De ta plèbe, les circonvolutions,
Tes combats pour l'Égalité,
Et tes rêves de Fraternité.




Pont des Arts - Cadenas des amoureux


La Seine, généreuse,
Mythique amoureuse,
Traverse ton voluptueux giron,
Dont elle est le fleuron.
Elle emporte dans ses flots,
Du passé, tes sanglots.





Bastille

Elle transporte sur ses vedettes,
Tes charmes et tes paillettes,
Vers le monde qui s'émerveille
De tes passions sans pareil,
De ton éternelle beauté,
De ton esprit éclairé.
Sous tes pavés vibre ton histoire,
Les rêves illusoires,
Des Parisiens toujours prêts
À préserver leurs intérêts,
À  défendre une bonne cause,
À  prendre fait et cause,
Pour une idée, une idéologie,
Un rêve, une philosophie
Qui font ta grandeur,
Ta splendeur.

Notre Dame de Paris


Pourtant…
Ton ventre grouille de secrets,
De malheurs discrets.
Il dissimule mal la misère
Dont il est la tanière.
Elle dégorge la nuit sur les trottoirs
Où elle déverse son désespoir.




Jardin des Tuileries


Ô Paris !
Toi qui attires, toi qui séduis
Reine de la nuit,
Que d'illusions perdues
Dans tes rues.






Amoureux
Ô Paris !
Par l'histoire encore blessée,
À nouveau, entre tes pavés,
Coule le sang glorieux des innocents,
Pour un sacrifice indécent.
La folie des hommes hante tes rues,
Tes terrasses, des avenues,
Pour y semer l'effroi,
Pour  taire ce en quoi tu crois,
Et qui fait de toi ce que tu es.


Assemblée Nationale





Liberté, égalité, Fraternité
Sont gravé sur tes pavés,
Chaque lettre est dorée du sang
Illustre de tes partisans.





Ô Paris ! Je pleure…
Sur ton front illustre,
Les menaces de l'obscurantisme.
En ton cœur légendaire,
L'épée scélérate du fanatisme.
De ton âme généreuse,
Des cœurs impurs veulent taire l'humanisme. 









Pont Alexandre III
Ô Paris !
Champ de mars de notre histoire,
Tu es l'impérissable mémoire
De la République.
Ton indéniable fierté,
N'a d'égale que ta témérité
À défendre les convictions fondamentales
Et nos valeurs congénitales,
Celles notre nation et de son peuple.
Une fois de plus, contre la tyrannie,


Pont Alexandre III et la Tour Eiffel



Tes enfants tous réunis,
Sous la bannière tricolore,
Pour chanter haut et fort,
Notre antique et terrible refrain,
De La Marseillaise.






Place la Concorde
Ô Paris !
Gisante ou fringante,
Sombre ou chatoyante,
Inébranlable ou terrifiante,
Obscure ou rutilante,
Coléreuse ou bienveillante,
Effrontée ou élégante,
Désobéissante,
Impatiente,
Ardente,
Quartier Gare de Lyon
Vaillante,
Ô Paris !
Ô Paris ! Comme je t'aime !





Notre Dame de Paris - La Seine
Le Pont Neuf
La Tour Eiffel





Nation
Nation







Nation


La Butte de Montmatre

Montmatre - La vigne
Montmatre
Sacré Coeur

Flonflons de l'accordéon
Mairie de Paris
La Seine -Le jardin des Tuilleries - Le Louvre



Le Louvre
La tour Eiffel


La tour Eiffel

Les Champs Elysées à Noël
Place du Centre Georges Pompidou
Place du Centre Georges Pompidou
Les toits de Paris

Les toits de Paris




Sans logis

Fontaine des Inocents
Eglise Ste Eustache
Tour St Jacques
Danton
Palais du Luxembourg - Sénat





Obélisque - Arc de Triomphe

Notre Dame de Paris

Quai de Seine et Parisiens



Christian Bailly
Tous droits réservés
16/11/2015