Sur
les rives de mon désespoir,
Je
chemine, au bord du précipice,
Sous
d'accablants et sinistres auspices,
A
la recherche d'un décisif exutoire.
Les
ténèbres enveloppent mon cœur.
La
sécheresse, elle, guette mon âme.
Un
voile noir, sur ma vie, se trame,
Pour
y camoufler, de l'avenir, ses terreurs.
Le
vent glacial emporte mon dernier sourire.
L'hiver
se glisse insidieusement en moi,
Paralyse
mes pensées dédiées, toutes, à toi,
Glace
mon sang, pétrifie mes derniers désirs.
Je
suis ton bel au bois dormant…
Qui
t'attend …
J'attends
…
J'attends…
le retour de mon éternel amour.
J'attends…
Ton souffle de vie.
J'attends…
Par toi d'être ravi.
J'attendrai
jusqu'à mon dernier jour.
Même
si de mes lèvres, tu oublies le chemin,
Je
boirai l'eau de la voûte éthérée pour patienter,
J'attendrai,
dans l'autre monde, de te retrouver,
Pour
partager un nouveau destin
Avec toi, mon beau prince charmant...
Avec toi, mon beau prince charmant...
C. BAILLY
Tous droits réservés
Bonjour Christian
RépondreSupprimertrès beau poème, un peu sombre
mais j'aime bien
bonne journée
lucienne
Bonjour Lucienne
SupprimerUn petit mot pour te remercier de ton passage sur ma page et ton commentaire.
J'espère que tu vas bien.
Je te souhaite une excellente journée.
Amicalement. Christian