Au creux de mon oreille, un murmure
De toi me parvient
avec passion,
Rompt le silence de
notre contemplation.
A tes pieds, repose
enfin ton armure.
De tes lèvres
sensuellement offertes,
Je vois s'échapper
ces mots tant espérés.
A eux seuls, capables
de rassurer, d'apaiser
Les derniers doutes
de mon cœur en alerte.
Sur ta bouche, enfin,
ils fleurissent,
Délicatement se
posent sur mon âme.
Il suffisait d'eux,
pour qu'elle se damne,
De ses tourments
qu'elle se démunisse.
Je les entends, avec
le ravissement qui sied
A pareille
déclaration de grands sentiments.
Je bois ces paroles
et trouve au même instant,
Dans l'abîme de tes
yeux, de quoi me rassasier.
Ton corps, en entier,
crie pour moi son amour,
Il accompagne enfin,
ce divin "je t’aime".
Une larme, de mon
bonheur l'emblème,
Envahit secrètement
mon cœur, sans détour.
Depuis, il chante à
tue tête dans ma tête.
Il berce chaque
seconde de ma vie.
Depuis, mon âme par
l'Amour asservie,
N'a plus pour unique
casse-tête…
Que de t'aimer à
perdre la raison.
C.BAILLY
Tous droits réservés
09/06/2010
bonsoir
RépondreSupprimerun très beau poème en vers libérés
merci
mes amitiés
Je te remercie vivement Véronique pour ta visite et ton commentaire
SupprimerAmitiés
Christian
Délicat et sublime moment de l'aveu quand l'amour est partagé...
RépondreSupprimerPleure alors le bonheur...
Un instant de bonheur que je n'oublierai jamais puisque gravés en ces vers..
SupprimerMerci Eleusis pour ton passage sur ma page
Amitiés
Christian