Un
jour viendra peut être, où je serais à court,
Où ma
muse restera muette, trop silencieuse…
Devant
une page blanche irrévérencieuse,
Mais
ce ne sera pas encore pour ce jour…
Cela
grâce à toi ! De ton amour, tu me hantes,
Tant
et si bien, que je finis toujours par céder
A mon
imagination qui vient me narguer
Sans
cesse avec quelques idées intransigeantes,
Jusqu'à
ce que sur le papier, pas encore froissé,
Je
les couche, je les étale sans trop tarder.
Les
mots alors me viennent, je les mets de coté
Pour
continuer, plus tard, à mieux les exploiter.
Alors,
commence un voyage entre toi et moi
Je
revisite ton corps, je respire tes jardins,
J'infiltre
ton âme, je te prends par la main,
Je
t'emmène, je t'imprime, là, tout en moi.
Je me
dis que les mots, pour sûr, resteront,
Que
par eux, je scelle à jamais notre Amour,
Que
si je dois disparaître un beau jour,
Toutes
ces preuves éternelles demeureront.
Personne,
jamais, ne viendra pour les effacer.
Elles
seront là, pour toujours, bien vivantes…
Aussi
vivaces que mon Amour, fringantes
De
l'excitation que j'ai aujourd'hui à te retrouver.
Mais,
parfois aussi, d'une tristesse à mourir,
Quand
l'appréhension de te perdre me prend,
Nostalgiques
pensées, quand je suis impatient
D'aller
te retrouver pour revoir ton sourire.
Quelques
fois un peu folles, même enragées,
Comme
le sont nos baisers, nos étreintes,
Mais parfois aussi comme une complainte,
Quand
j'ai peur de ne point être assez aimé.
Tous
ces mots, ces états d'âme dévoilés,
Bien
sûr s'endormiront à notre trépas,
Jusqu'à
ce qu'un jour, un quidam sous ses pas,
Vienne
les découvrir, les lire, les ressusciter…
Alors
par lui, tous deux, le temps d'un instant,
Nous
revivrons… et notre Amour aussi…
C. BAILLY
Tous droits réservés
09/06/2010
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