Le
temps a volé leurs vies,
Toutes
leurs belles années.
Elles
se sont envolées,
Avec
une désopilante légèreté.
Au
fil de leur sablier,
Se
sont fait oublier,
Au
rythme primesautier,
Des
saisons passées.
Les
voilà tout dépouillés,
Leur
jeunesse vampirisée.
Dame
vieillesse inspirée,
Sur
eux, a fait glisser
Son
pinceau pour tacher
Leurs
mains décharnées,
Leurs
tempes, les grisonner.
Leur
sang, l'ankyloser,
Bleuir
leurs veines atrophiées.
Leurs
lèvres blêmes et ridées
Sourient
mais tremblent, troublées
Au
souvenir de leurs baisers.
Sur
le banc, à se reposer,
Leurs
corps fatigués
Sont
là, à se ressasser
Leurs
plaisirs partagés.
Pourtant
rien n’a changé.
Par
leur amour inspiré,
Leur
désir toujours éveillé,
Ils
revivent leurs tendres années
Où
ils savaient s'impliquer
De
savantes félicités,
Se
faire voyager
Sur
des rives inexploitées.
Sur
tout ce passé,
Rien
ne sert de pleurer.
Leurs
jours sont comptés,
Mais
ils osent espérer
Jusqu'au
dernier,
N'avoir
qu'à s'aimer.
A
mes grands parents
C. BAILLY
Tous droits réservés
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