mardi 21 janvier 2014

Partance



Photo montage : Christian Bailly

Souvent, l'envie me prend de pleurer,
Et mes larmes, laisser couler,
De voir tant de pauvreté,
Le monde ainsi s'abandonner

Mes larmes coulent sans tarir,
À la vie je ne trouve aucun plaisir.
Pourquoi attendre de vieillir ?
Il me tarde enfin d'en finir.

Vite fuyons,
Ce monde moribond
Le chemin n'est plus très long,
Pour que je suive ceux qui s'en vont.

Pour ne plus jamais voir
De vies dans le désespoir,
Attendre, dans le noir,
L'instant où tous les chats sont noirs…

Je sais, il n'y a pas de Paradis,
Ailleurs, encore moins qu'ici,
Où tout est permis,
Même d'avoir les autres à sa merci.

Il me tarde de ne plus pleurer,
De ne plus penser,
De faire partie de l'éternité,
De m'en aller…

De tout oublier…


C. Bailly
Tous droits réservés
23/10/2008

4 commentaires:

  1. bonjour Christian, il sera toujours temps de partir, surtout ne pas tenir compte des idées reçues... Amitié Joël.

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    1. oui tu as raison Joël, on a bien le temps, mais parfois quand le moral est au plus bas, ce monde nous semble encore plus décevant qu'il n'est...
      Merci pour ton passage sur ma page.
      A bientôt !
      Bises amicales

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  2. J'ai bien aimé bien que triste

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    1. Merci pour ton passage et d’avoir aimé même si ce poème reflète un état d’âme bien triste à l’époque. À vrai dire j’étais au plus mal moralement à l’époque . Je sentais ma vie s’écrouler. Je tombais amoureux de mon homme mais j’étais marié. Faire mon coming out me paraissait impossible. J’avais l’impression de passer à côté de ma vie, de ne pas être celui que h vraiment... il me faudra attendre encore deux ans pour avancer et passer le pas, pour refaire ma vie et renaître . Aujourd’hui je suis le plus heureux des hommes

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