Au premier cri de notre
frêle existence,
C'est une cascade de
baisers qu'elle déverse
Sur notre front et dans
notre cœur.
L'insouciance de notre
enfance.
Les rayons de son ardeur
maternelle
Calment nos douleurs et
apaisent nos peurs
Sèchent nos larmes, et
cicatrisent nos peines.
Telle une ombre, elle
nous suit pas à pas,
Pour chacun de nos faits, de nos gestes,
De ses torrents de recommandations,
Elle fracasse nos
obstinations.
De ces orages, de ces
tempêtes,
Elle maitrise nos juvéniles
impulsions.
Tel un rayon de lune,
blême de fatigue,
Elle veille sur nos
rêves d'adolescents
Et nos hantises d'adulte
naissant.
Ses vœux pour nous,
dorés et abondants,
Comme les blés, sont
auréolés d'autant
De coquelicots que de
gouttes de sang…
De celles qui abreuvent
pour nous son cœur,
Qui pleure et saigne à
nos moindres souffrances.
Tel un long fleuve
tranquille
Elle inonde notre vie de
son amour.
Quand vient enfin pour
elle l'instant
Du repos, des cheveux
blancs,
De nos promesses, il est
temps
De lui servir les fruits
gorgés
De notre amour et de
notre reconnaissance,
De la veiller, de
préserver ses ultimes années,
Et sur elle de déverser une
cascade de félicité.
A ma fille Alexandra
…et à toutes les Mamans
C.BAILLY
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