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Je suis le vent,
Impalpable, mais
autour de toi présent.
De père et de mère
inconnue,
J'arrive des terres
lointaines et perdues,
De cet univers éphémère.
Par-dessus les mers,
par-dessus les terres,
Sur mon chemin, j'ai
rencontré
Des âmes débordantes
de bonté,
Des âmes perdues et de vies, affamées,
Des paradis de paix
et de lumière,
Des enfers et l'enfer
des guerres.
J'ai découvert de
notre univers,
Toute sa beauté et
ses revers,
Sa grandeur et sa
décadence,
Par l'homme, sa
déchéance.
J'ai traversé des
terres d'espérance,
Et des contrées
d'errance.
J'ai vu le mal se
déchaîner,
Le bien s'acharner.
Dans les arbres
dénudés, j'ai pleuré,
De ne pas voir que du
bonheur.
À quand un monde
meilleur ?
Au cours de mon long
voyage,
Aux hommes, dans mon
sillage
J'ai laissé mille
messages.
Tantôt les grondant.
Tantôt les caressant.
Je me suis fait
brise, alizé,
Blizzard, mistral.
J'ai tempêté.
J'ai hurlé après eux
ma colère.
J'ai même tenté de me
taire.
Mais ce maudit animal
Reste infernal.
Il ne comprend rien à
rien
Et pour lui, ne sait
pas trouver le bien.
Après tant et tant de
colères,
Me voici enfin
traversant ta crinière,
Je t'enveloppe de
caresses,
Je connais enfin
l'ivresse,
Je t'effleure
d'innombrables baisers,
Adouci, et serein de
t'avoir trouvé.
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