mardi 12 janvier 2016

Parfums d'homme

Du net


Quand de t'honorer, du jour ou de la nuit, survient l'heure,
Quand nos corps affamés l'un de l'autre oublient le temps,
Quand mes besoins de toi se font de plus en plus pressants,
Quand nos mains pour nous dévêtir se hâtent avec lenteur,

J'attends, entre tout, cet instant où se dévoile ton corps nu
À mes yeux et libère enfin les effluves de ta virile senteur.
Dans ton jardin, je commence mon errance en connaisseur,
De place en place, je me déplace sans la moindre retenue.

Du délicat parfum de soie déniché au creux de l'omoplate,
Je descends sur ton sein pour retrouver ses odeurs boisées,
Emprisonnées dans ta toison où j'aime un temps m'égarer,
M'assurer que je suis dans les bras de mon beau primate.

Du net

Mon voyage ne fait que commencer, vers d'autres contrées.
Je continue mon exploration sous ton aile, pour découvrir
Ta route des épices. Là, mes naseaux se laissent envahir
Par de plus indiscrets effluves, plus relevés, plus corsé.

L'orient de ton corps m'ouvre ses portes, je me sens excité.
Alors je ne résiste pas au plaisir de goûter ta menthe poivrée.
Je le sais pertinemment, qu'entre tous mes amants du passé,
Je te reconnaîtrais, oui, je reconnaîtrais ce si familier bouquet.

Mais cela ne me suffit plus, il me faut de toi le plus aromatisé.
Mon appétit, émoustillé par ta saveur, se laisse par le désir
Emporter à la dérive, à la recherche d'un plus charnel plaisir.
Sur ton ventre plat, je suis le chemin par ta toison dessinée.

Du net

Vers tes plus secrets retranchements, je me laisse guider
Par mon instinct, mes sens tous en alerte, comme un animal.
À l'orée du bois déjà les effluves lourds de la fleur du mâle
Me transportent, mon cœur s'emballe, je me laisse griser.

À quelques baisers de là, fièrement dressée et envoûtante,
Elle est pour moi épanouie, d'elle émane les intimes relents
De ton impétueux désir, l'eau sauvage de ton corps d'amant,
La plus virile des viriles senteurs, de loin la plus captivante.

Je n'y tiens plus, comme un fumeur de havane, je suis accroc,
Par ton fumet d'homme, je suis enfumé, mon corps se pâme,
Sous l'emprise de cette brise, je suis prêt à perdre mon âme
Pour le purgatoire ou l'enfer des sens. De toi, j'ai les crocs.

Montage photo personnel


Christian Bailly
Tous réservés
02/02/2012


4 commentaires:

  1. Houuuuuuuuuuuuuuuuuuu houuuuuuuuuuuuu houuuuuuuuuuuuuuuuuu .. Ode aux parfums ... conquis, je suis !

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    1. Merci mon Bisouillon ! Les parfums de nos corps ont beaucoup d'importance, je trouve, dans le voyage amoureux que l'on fait sur le corps de l'aimé(e)... Ils sont là pour flatter nos désirs, aiguisés nos sens...
      Belle soirée à vous deux

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  2. alpha essence. J'avais eu une idée pareille

    http://menforxersex.blogspot.it/search/label/alpha%20male%20-%20m%C3%A2le%20Alpha

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    1. Effectivement mon ami, tes images illustreraient très bien ce poème !!!
      Belle journée à toi.

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