Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"
Avec les pinceaux d'Arièle Louise-Alexandrine
et la plume de Christian Bailly
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À peine, l'hiver à notre porte,
Que déjà le soleil
Dans son coin, sommeille.
Il passe son temps, allongé à l'horizon,
Quand on voudrait, comme un papillon,
Tant le voir haut dans le ciel
À suivre son arc-en-ciel.
Sur les terres stériles,
Où ses rayons blêmes se faufilent,
D'interminables ombres qu'il dessine s'étirent,
À n'en plus finir,
À mourir d'ennui
Jusqu'à la nuit.
D'une pâleur de malade,
Il continue sa balade,
D'heure en heure,
Il nous prive de sa chaleur,
Jusqu'à nous faire grelotter.
Aux branches des arbres décharnés,
Il s'accroche pour y déposer,
Sans faire de manière,
Quelques étincelles de lumière.
Il en est ainsi,
Jusqu'au nouvel an,
Où il en décide enfin tout autrement.
Sur la nuit glaciale, il grappille,
Mais point gaspille,
Minute après minute, un peu de temps,
Jusqu'au jour du printemps,
Où l'hiver se meurt,
Sans de nous, la moindre douleur.
Alors de sa splendeur,
Il nous inonde dans la candeur
Des petits matins encore frileux,
Puis nous comble de ses généreux
Éclats qui font notre bonheur
Dès la première heure,
Dès que nous posons le pied
Parterre pour affronter
Une nouvelle journée.
Christian Bailly
Tous droits réservés
10/02/2012
Pour éviter le soleil d'hiver, je vois une solution : changer d'hémisphère à chaque équinoxe.
RépondreSupprimerBonne semaine estivale.
Oui effectivement se serait la meilleur solution... pour oublier notre grisaille qui n'en finit pas !!!
Supprimerj'aime plus le printemps et l'automne!
RépondreSupprimerbonne semaine nouvelle les amis!
sans oublier l'été... la saison des vacances !
SupprimerBonne semaine mon Chrichri !
RépondreSupprimerMerci mon Bisouillon
SupprimerBelle semaine à vous deux également !
Bisous de nous deux