Pour survivre, il
faut mériter son maigre salaire,
Quand d'autres avec
les fruits de notre misère,
Dans l'opulence
insultante, filent de beaux jours.
Soyez en manque de
monnaie trébuchante,
Et votre banquier, à
votre vue si alléchante,
Vous proposera des
taux usuriers en retour.
Aux déshérités, les
marchands de sommeil
Ouvrent leurs portes
moyennant de l'oseille,
Pour un trou à rat
qui ne mérite pas le détour.
Les assureurs, contre
un peu de frayeur
De vivre, vous font
payer le salaire de la peur.
Ils se battent entre
eux pour avoir leur tour.
Soyez malades, et
sans heures supplémentaires,
On vous mendie des
dépassements d'honoraires,
Justifiés par la
pauvreté notoire de ces vautours !
Plus vivant que mort,
que déjà, on vous enterre
En grandes pompes
funèbres dans un cimetière,
À un prix exorbitant,
mais pas pour toujours !
La pauvreté, le
malheur, la maladie et la mort
Sont aujourd'hui la
manne de ces charognards,
Prêts à dépouiller
sans pitié du jeune au vieillard,
Pour dans leurs
escarcelles, toujours plus d'or.
Pauvres ou riches, certes,
nous ne finissons pas
Dans le même trou, mais
une chose est sure, le trépas
Nous attend tous….
Ici-bas les biens
ostentatoires ne sont qu'illusions…
La faucheuse, elle,
sait sans distinction
Nous couper les ailes
Tous nous priver de
l'essentiel…
Christian Bailly
Tous droits réservés
19/09/2012
Là, je suis époustouflé par ce poème engagé qui me plait beaucoup. Ce que tu écris me semble encore plus vrai aujourd'hui qu'il y a quatre ans. Tu aborde ici un sujet sur lequel je peux m'emporter pendant des heures tant les pratiques de ces charognards m’écœurent.
RépondreSupprimerBon week-end à toi et à ton Bébé d'amour.
Oh, mon ami, je n'en suis pas à mon premier coup de gueule poétique, tu sais, mais peu de gens y sont sensibles alors je les garde pour moi...
SupprimerBelle journée Jean et à bientôt
belle images. J'aime tout ici!
RépondreSupprimerMerci d'aimer fidèle ami lecteur...à bientôt !
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