Illustrations : Loïc Le Phoque Fringant
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Loïc Le Phoque Fringant - Hommage à Gustav Klimt |
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Tu aspires à consoler
mes peines,
En me disant ses mots
d'amour
Qui les dissipent
pour toujours.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
De notre nid, tu en
fais notre arène,
Tu profites de mes
mains occupées,
Pour, sur mon corps,
venir t'immiscer.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Quand sur moi, tes
yeux traînent,
Pour me faire sentir
de ton désir,
La fièvre de son
imminent devenir.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Quand sur mon corps,
tu sèmes
Tes mots d'amour en
caresses,
Et en d'intarissables
tendresses.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Tu annonces que ta
coupe est pleine,
Dans le silence de
tes longs regards,
Alors mon corps et ma
chair s'égarent.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Dans un soupir à
l'instant suprême,
Où nos âmes en délire
se meurent,
Vaincues par le
plaisir qui les effleure.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Quand sur nos corps
le soleil blême,
Ose réveiller nos
désirs assouvis,
Après une nuit qui
nous laisse transis.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime,
Le matin, après une
nuit sereine,
Alors j'ai de
l'espoir dans les yeux,
Pour notre devenir à
tous les deux.
J'aime quand tu me
dis, je t'aime…
Christian Bailly
Tous droits réservés
15/10/2016