Quand
vient l'automne,
Le
temps des feuilles mortes
Emportées
par le vent,
De
la grisaille et des frissons,
Il
me plaît, pour lui plaire,
De
toujours garder
À
ses viriles attentions,
Ma
cheminée allumée.
Là,
dans notre nid douillet,
Il
peut dès qu'il rentre,
Déposer
sa grosse bûche,
Quand
il lui sied.
Alors,
je m'enflamme.
Ma
cheminée crépite
De
contentement,
Quand
il la tisonne.
Le
feu brûle en moi.
Son
ardeur me pénètre,
Envahit
mon âtre,
Et
alors, plus il me ramone,
Plus
je ronronne…
...Et j'oublie la grisaille.
Photo et montage: Christian Bailly
Texte: Christian Bailly
Tous droits réservés
16/11/2016
Tu es un coquinet mon coquinou .. et je t'ai reconnu, sous les feuilles !
RépondreSupprimerOui c'est vrai mon Bisouillon, je suis un coquin... C'est que je vieillit mon ami , et çà ne va pas s'arranger, çà risque d'être pire !!! hahaha
SupprimerOublier la grisaille de cette façon est bien agréable !!!!
RépondreSupprimermerci Christian et gros bisous
Oui tu as raison Morgan, sauf que l'an dernier, à la même époque, il faisait meilleur que cet automne...
SupprimerMerci à Toi Morgan
Bisous et bonne soirée
D'être pire ? avec plaisir !
RépondreSupprimerTu m'aurais dit le contraire, je ne t'aurais pas cru, mon Bisouillon
SupprimerBises à vous deux et bon weekend
J'aime beaucoup cette chanson d'automne bien plus joyeuse et coquine que celle de Verlaine.
RépondreSupprimerOh Verlaine a eu heures aussi. Il suffit de lire "Hombre" , ce n'est pas triste non plus !!!
SupprimerJe n'aime pas beaucoup cette saison, plus froide, plus humide, moins ensoleillée où les jours se font plus courts... Mais comme tu peux voir çà ne m'empêche pas d'avoir le cœur et le cul chaud... Je compense !!! hahaha
Bises
J'aurais juré que les images étaient ton travail!
RépondreSupprimerMerci de si bien me connaître mon ami !!
SupprimerOu je les ai faites à l'automne dernier pour mon Bébé, je faisais une promenade seul, en forêt de Fontainebleau (Bébé travaillait) Il faisait une douce tiédeur, le tapis épais de feuilles était une véritable invitation à s'allonger dessus... J'ai ressenti comme un grand manque, un grand besoin d'amour... Alors pour lui qui était loin, je me suis dévêtu et j'ai fait ces clichés (j'ai toujours mon appareil photo avec moi)... J'ai fait mes montages en rentrant et je lui ai envoyé... Avec mes plus belles pensées d'amour...
Voilà tu sais tout !
Amitiés