Kenney Mencher |
À chercher le plaisir
de ta petite mort en moi,
J’y trouve
l’apaisement à mes intimes souffrances.
Je m’arc-boute pour
bien mieux sentir ta lance,
Mais je sais que je
ne mourrai pas de tes exploits.
Kenney Mencher |
Je sens les larmes
monter, naître de ma douleur,
J'entends remplir ma
coupe à raz bord pour la boire.
J’avais tant d’amour
en retard, ce fut mon purgatoire,
J'ai payé ici-bas, je
crois ne rien devoir au rédempteur.
Guilio Durini |
Ma chair était en manque,
en carence de jouissance,
De celle qui vient du
bas-ventre sauvage d’un mâle,
De celle qui se
libère bestialement dans un râle,
Mon corps connaît
enfin les douceurs de ta semence.
Kenney Mencher |
De ton corps de
guerrier aguerri, j’accepte les rudesses,
Puisqu'elles me font
sentir que je suis encore vivant.
Même si elles me
laissent sur le carreau tel un mourant,
Ce n’est pas outre-tombe
que je jouirai de tes prouesses.
Guilio Durini |
Sous tes assauts, il
me plaît d’être fatalement vaincu,
D’expier dans la
douleur du repentir, ma satisfaction
Que j’ai d’assumer
enfin ma singularité et ma passion.
Je veux être pénétré
par l’amour ; à la haine, j’ai survécu.
Aujourd’hui…
Kenney Mencher |
J’affiche mes amours
sans avoir à sauver les apparences,
Loin de moi
l’ignominie de ma naissance désastreuse,
Quand j’entendais
gémir alors mon âme malheureuse.
Oubliés, mes délires
d’adolescent contraints au silence !
Kenney Mencher |
Je souffre d'aimer,
et d'être aimé comme je l'entends,
Pour rien au monde,
je ne me renierai à nouveau.
À toi, mon cœur, mon
âme, ma chair jusqu'au tombeau,
À vivre enfin ma
différence auprès de toi, j'y prétends.
Guilio Durini |
Christian Bailly
Tous droits réservés
25/03/2013
Tout le monde à le droit à l'amour, dommage que tu ne l'ai su plus tôt !!!
RépondreSupprimerMais je vois que tu rattrape le temps perdu !!!!
Merci Christian d'^tre heureux maintenant !
Merci chère Morgan de ton passage. Tu as toujours des mots qui font chaud au cœur... Oui et non ! Tu sais, il ne faut pas regretter le passé... Je n'aurais pas eu deux belles filles et de beaux petits-enfants... J'aurais seulement moins souffert... Je ne rattrape pas le temps perdu, je profite tout simplement de l'instant présent et de tous les bonheurs qu'il me donne à vivre... J'espère seulement ouvrir les yeux de ceux qui se font de fausses idées sur ce que nous sommes... Nous sommes tout comme eux, des hommes avec du bon et du mauvais, des bonheurs et des sales moments, mais nous connaissons peut-être un peu plus ce qu'est le mal-être...
SupprimerNous sommes ce que nous sommes, mais pas moins ni plus que des êtres humains.
Bises ma chère Morgan et belle nuit à toi
bravo! on lit clairement ton amour pour la semence masculine!!!
RépondreSupprimerTu fais très bien de publier à nouveau les poèmes «vieux». Comme le sang qui circule dans le corps de ton blog!
Merci mon ami ! Oui comme tu vois, je ne me cache pas de ce que j'aime...
SupprimerCes poèmes font partie d'un troisième recueil personnel où je disais à celui que j'aime mon amour, mes désirs et mes plaisirs partagés...
Ces trois recueils relatent de mon coming out à aujourd'hui
Le premier Libre cours - Aveux regroupe les poèmes qui relatent de notre rencontre à mon coming out, en passant par tous les ressentis de l'amour et aussi de remise en question de toute une vie, et de notre destin.
Le second Libre cours - L'âme soeur : J'y dévoile notre bonheur d'être et de vivre ensemble et réunis cet amour
Enfin le troisième qui est en cours... Libre cours - Au jardin des délices... Ce recueil se veut encore plus charnel, je laisse au-delà de mes sentiments, ma chair parler de ce qu'elle aime, j'y dévoile peut-être un peu plus intimement notre "jardin d'amour...
Comme tu dis si bien, "le sang qui circule dans le corps de mon blog" ... Une très belle expression qui me plaît beaucoup ... Merci mon ami de prêter tant d'attention à mon blog, je suis toujours très touché par tes impressions partagées
Avec mes plus belles amitiés
Christian