Ce matin, je me suis réveillé
Un peu perdu dans mon lit chamboulé,
Par ma nuit agitée.
Je ne t'avais pas à mes côtés,
Toi, avec qui je partage ma destinée,
Toi, qui fais ma vie ensoleillée.
Par un désir latent mon corps attisé,
Toute la nuit, s'était impatienté,
Et dès le matin, il était à me persécuter.
À m'exiger d'être libéré...
Il m'aurait suffi de venir poser
Ma main sur mon sexe dressé,
De penser tendrement à toi, mon aimé,
Et de prestement le contenter.
Mais non, je devais tenir, résister,
Pour tout à toi me réserver,
Entre deux fougueux baisers.
Il me plaisait alors de réprimer,
Pour toi, ce désir qui t'était assigné.
Mon cœur lui voyait dans cette délicatesse,
Une preuve d'amour et de tendresse...
Christian Bailly
Tous droits réservés
31/01/2024


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