Nous rentrons tard…
Mais ce n’est pas l’effet du hasard…
Nous attendions que la nuit dépose son voile de sommeil
Dans chaque chambre, dans une, elle éveille
Des amants, que nous sommes, les désirs.
Derrière la porte, nous commençons à nous dévêtir,
Nous repoussons l’instant d’aller nous coucher.
De l’autre côté de la porte, comme un appel !
Il t’attend, il s’impatiente, le couloir de l’hôtel !
Alors à tes fantasmes, j’ouvre en grand la porte,
Je me réjouis de voir cette ardeur qui te transporte.
Je contemple ton plaisir aguerri qui se concrétise,
Et comme toujours, il fait l’objet de mes convoitises.
Les sens en éveil, tu te promènes dans les couloirs,
Exhibant, en bon mâle en rut, ton sexe ostentatoire.
Puis, pour moi, tu prends favorablement la pose,
Et sans complexe, tes rondeurs, tu me les exposes.
Je me régale de te voir te libérer, et si excité.
Après ça, nous nous retrouvons dans l’intimité
De notre chambre où tu me fais bien bel étalage
De l’effervescence de ton corps, de ses avantages.
Enfin, n’y tenant plus, nos corps se rejoignent
S’affolent, se cajolent, virilement s’empoignent
Et se laissent emporter vers l’empyrée de nos plaisirs…
Texte et Photos Christian Bailly
Tous droits réservés
18/10/2024

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