Au travers des persiennes, l'aube se hasarde,
À son approche, la nuit se fait fuyarde.
Dans notre chambre, elle dépose son voile,
Sur l'ombre pâlissante, elle tisse sa toile.
Albert Marquet - Persiennes vertes |
Sur ton corps endormi, perclus de tes rêves,
De la nuit, elle prend discrètement la relève.
Habile, elle dépose un trait de lumière
Sur tes courbes, et dessine ton joli derrière.
Du net |
Elle se joue du rebondi excitant de tes fesses,
Qui attirent irrésistiblement mes caresses.
Puis remonte au creux délicat de l'aine,
Vers ton dos viril, mon regard, elle entraîne.
Frederick Witherington - Male Nude William |
Je retiens mon souffle, devant ce spectacle,
À te voir ainsi, de la nature, j'admire le miracle
Et je n'ose troubler cet instant magique,
Source de mes appétits amoureux et impudiques.
Salem Beiruti |
Christian Bailly
Tous droits réservés
28/06/2017
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