Illustrations : Loïc Le Phoque Fringant
J'entends en nous
gémir les tumultes de la passion
Nos corps, en
appétits, fomentent d'indicibles vœux.
En toi, j'ai envie de
semer les fruits de la désolation,
En ces mots de mon
âme infâme, te voici les aveux.
Ma chair est faible,
je ne sais résister à tes appâts,
Je m'y laisse
prendre, au diable ma conscience !
Même dénudé, ton
corps n'est pas sans apparats,
Je m'avoue coupable,
j'ai passé l'âge de l'innocence
À te voir, je ne sais
pas comment dompter mes sens,
Ils se laissent
corrompre pour bien mieux me servir.
Je sens monter en moi
d'immorales concupiscences,
Ma chair incorrigible
frémit à tes moindres désirs
De ta magnificence
érigée, je ne sais me rassasier,
Tu connais ma
générosité, tu en attends les bienfaits.
Tu payes ta
contribution, tu fais tout pour m'extasier,
Jusqu'à me
récompenser largement de mes forfaits.
Alors j'abandonne mon
corps à ton mauvais sort,
Tu t'appliques, mets
beaucoup de soin à ma punition.
Ma chair est disposée
à reconnaître tous ses torts,
Point question de
compromettre ma réputation.
Cet amour, que je te
voue, te donne des privilèges,
Je te les consens,
c'est le prix de mes forfaitures.
Tu te laisses aller,
jusqu'à commettre le sacrilège,
Tu me fais payer
comptant ma dette en nature.
Je sens en nous
faiblir les tumultes de notre passion,
Nos corps, assouvis,
fomentent de paisibles vœux,
L'un contre l'autre,
se laissent tomber en pâmoison,
Oublient de leurs
penchants, les élans sulfureux.
Sur nous, se pose
délicatement, les ailes de la sérénité,
Nos corps en extase
s'enlacent, s'épousent chastement.
Affranchis pour un
temps des démons de leur virilité,
La nuit sur nous
s'étale pour nous protéger jalousement.
Christian Bailly
Tous droits réservés
20/03/2013
t'es un poete de l'amour sensuel et sexuel!
RépondreSupprimerXersex & http://menforxersex.blogspot.com
Oui ! J'avoue ! Merci pour ce commentaire que je prends pour un compliment ! ;-)
SupprimerPour moi aimer véritablement, c'est aimer avec chaque cellule de mon être...
Celles de mon cœur pour les sentiments,
Celle de mon cerveau pour la pensée pour l'aimé,
Celle de toute ma chair pour de désir,
Celles de mes entrailles pour le plaisir.
Bises mon ami
Non, non, non, Christian, notre âme n'est pas infâme et les fruits de notre passion n'est pas désolation. Nous ne sommes coupables d'aucun forfait et nos sens n'ont pas à être dompté, bien au contraire car nos concupiscence n'ont rien d'immoral. Mais, tout cela, j'en suis sûr, tu le sais et tu sais que la passion qui nous lie à l'être aimé n'est que félicitée.
RépondreSupprimerBisous à toi et à ton Bébé, surtout continuez ainsi.
Oui, tu as bien raison, je le sais mon ami, mais je sais aussi que dans de le regard de certains, c'est ce que l'on peut lire... Pour certains, nos âmes seront toujours infâmes et nos amours des forfaitures... Mais peu importe, ce qui compte avant tout, c'est ce que nous vivons, notre amour, notre passion, nos désirs...
SupprimerMerci mon ami ! Bisous à vous deux de nous deux !