Marsal Mariano - Vieillard nu au soleil |
Mon Ami, Mon Amour…
Je regarde l'horizon
de notre avenir,
Et je vois deux vieux
cœurs amoureux,
Paisibles, se
réchauffant de leur mieux,
Bercés de ce présent
devenu souvenir.
Brad Pasutti |
Nos corps fatigués
par le temps passé,
Se rappelleront leurs
épiques combats,
Leurs concupiscentes
étreintes inspirées
Par la passion de nos
nuits de sabbat.
Viktor Kronos - Apotheosis |
Nos mains décharnées
et tremblantes,
Posées l'une sur
l'autre, très sagement,
Retraceront leurs
caresses outrageantes,
Sur les images de nos
corps ardents.
Andrew Salgado |
Plongés dans nos
regards silencieux,
Nous revivrons ces
instants de jouissance,
Où il nous suffisait
pour être heureux,
D'écouter de notre
amour, la transparence.
Edgar Saillen |
Alors, pudique,
glissera d'entre nos lèvres,
Cette sentence, mille
fois murmurée,
Qui me donnera encore
de toi la fièvre,
Un Je t'aime,
condamné à l'immortalité.
Ô Mon Ami ! Ô Mon
Amour !
Qu'il sera doux alors
de se laisser vieillir
À tes côtés, et de
regarder vers l'horizon,
Le devenir de notre
amour, son avenir,
Sans rien avoir à
regretter de notre passion.
Rodrigo Falco |
Christian Bailly
Tous droits réservés
05/03/2013
C'est très joli et finalement une heureuse perspective comparé à ce que je vois chaque semaine à la maison de retraite où je rencontre des personnes qui ne savent plus qui elles sont ni qui sont les personnes qui les entourent. A côté de cela, je vois aussi des personnes presque centenaires qui sont encore très alertes tant intellectuellement que physiquement. Gardons donc l'espoir de nous éteindre lentement dans la deuxième catégorie.
RépondreSupprimerBisous à vous deux.
Oui, restés l'un près de l'autre jusqu'au bout serait une chance !
SupprimerJe visite une fois par mois une maison de retraite où je vais lire des poèmes. Sincèrement, je ne me vois pas "finir" dans ces endroits sordides ! Je suis heureux de partager ces instants parfois très intenses. Aux poèmes que je lis, j'ai en retour droit à leurs émotions ou l'évocation de leurs souvenirs. C'est parfois très émouvant ! L'instant, le plus, bouleversant, quand je leur ai avoué que j'étais gay (pour justifier certains de mes écrits, j'ai dû y avoir recours). En retour, j'ai eu la preuve que l'âge n'empêche pas la grandeur d'esprit... Ils ont été adorables ! Depuis nous avons rendez-vous chaque mois ! Et à chaque fois, ils sont ravis de me revoir et à chaque fois, ils trouvent que le temps passe trop vite, ils en oublient même l'heure du goûter ! Je te rassure, je ne lis pas les plus chauds de mes poèmes, je ne veux pas mettre le feu à la maison de retraite ! ;-)
Dans cette maison, ils ont l'air d'être très bien traités, mais malgré tout, j'espère éviter un tel endroit...
Et toi, tu me dis que tu y vas chaque semaine, pour tes parents peut-être ?
Bisous à vous deux !