vendredi 6 janvier 2017

Fantasme


Le grand masturbateur - Salvador Dali


Julio Galan








Tamara De Lempicka - Andromède
Profondément encré dans notre moi,
Mis au secret et bien souvent bafoué,
Tapis dans l'ombre de nos pensées,
D'un monde imaginaire, il est le roi.















du net 





Il faut aller le chercher au fond de soi,
Avoir le courage de le voir se réaliser,
Comme une maladie honteuse dévoyée,
En admettre son existence sans effroi.



Donald Rizzo


Torso by Donald Rizzo





Salvador Dali



Un trésor d'imagination confiné en soi,
Qui demande seulement à voir le jour,
Pour s'échapper de notre arrière-cour,
Venir nous combler de sulfureux émois.



















Donald Rizzo




Habile, il tourmente notre estime de soi,
Obstiné, il tarabuste notre conscience,
Pervers, il parasite notre inconscience,
Pour outrepasser les frontières du moi.

CoolVibe - Digital Art  Wallpapers



Yannis Tsarouchis







De ce jardin secret sensuel de notre moi,
Il suffit d'ouvrir la porte de l'imaginaire,
Pour qu'il s'affranchisse de ce sanctuaire,
Attendu, il se réalise alors en nos émois.













Salvador Dali







Une réalité pas toujours égale à nos attentes,
Parfois, elle laisse à la chair un goût amer,
Parfois, elle nous transcende, nous libère,
Pour révéler en nous, une sensualité latente.














Mortezza_Rafi (artiste iranien)




Telle une chimère, il abandonne notre moi,
Quelle que soit la résultante de sa matérialité,
La réalité à raison de son existence, in fine,
Le fantasme devient alors une réalité en soi,

Quoi qu'il en soit !








Yannis Tsarouchis  

Christian Bailly
Tous droits réservés
04/10/2012

6 commentaires:

  1. Je n'ai jamais eu peur de mes fantasmes ! hélas jamais complètement arrivée à leur fin, mais je compte bien le faire un jour !!!!! A coeur vaillant, rien d'impossible !!! (rires)
    Comme d'habitude tes mots sont superbes !
    Bisous

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    1. Merci ma chère Morgane... Certains disent qu'il faut les garder pour soi, en temps que fantasmes ... Moi, je suis pour les réaliser, dans la mesure du possible bien sûr et je les partage avec mon ami, sans honte, sans pudeur... Et je n'ai jamais été déçu, bien au contraire... Çà a toujours été comme un aboutissement et en plus, ils ont tout de même gardé ce rang ! On ne vit qu'une fois.. J'ai un vieil ami anglais, 94 ans, il a fait le débarquement, qui dit " One life, only one chance !" "Une vie, une seule chance !"
      Merci pour tes commentaires très ouverts qui me font toujours très plaisir.
      Je te souhaite une excellente soirée
      Bises amicales
      Christian

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  2. Je suis de ceux qui pensent que réaliser un fantasme, c'est le tuer. Le fantasme est une réalité parallèle qui nous permet de nous évader pendant un moment d'un monde bien décevant pour en rejoindre un autre où tout devient possible, où tout se passe exactement comme on en a envie, où on est tout puissant. Qui ne peut pas fantasmer ne peut pas s'échapper de ce monde cruel et doit certainement déprimer. Mais, quand on veut réaliser un fantasme, on le confronte à la réalité et on est forcé de constater que tout n'est pas possible, que tout ne se passe pas comme on l'imagine, qu'on n'est pas tout puissant, et c'est ainsi que le fantasme "se casse la gueule". Heureusement que nous avons une imagination féconde pour en imaginer alors de nouveaux.
    Cela dit, je pense aussi que les fantasmes sont de bons stimulants pour notre libido et qu'ils nous fournissent de bonnes idées pour pimenter nos jeux sexuels. A mon avis, tout l'art consiste à s'inspirer du fantasme pour ce qui est réalisable et à laisser au fantasme l'inaccessible étoile.
    Bisous à toi et à ton Bébé.

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    1. Hé oui ! C'est ce que je dis à la fin, un fantasme réalisé en n'est plus un, in fine... Il nous reste donc plus alors, que d'en imaginer d'autres... Héhéhé... Ce qui n'est, au final, pas si difficile pour nous qui n'en manquons pas sur le sujet... En ce qui me concerne, j'en ai toujours un "sous le pied... Hahaha
      Bisous à vous deux chers amis. Bonne journée

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  3. T'aimes beaucoup Salvador Dalì. Moi aussi!!!
    Il était au moins bisex!

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    1. Oui, c'est vrai, j'aime bien ... Même si je ne comprends pas toujours très bien ce qu'il a voulu dire... Je les interprète à ma façon !!!

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