Enfin, je dépose mon armure,
Mon corps pour toi adjure.
Comme celle d'un fruit mûr,
Ma chair attend ta morsure.
Je t'aime dans la
démesure,
De tes fantaisies, tu
me tortures,
Tu excites ma
virginale blessure,
Sans que mon corps te
censure.
Tu connais tout de
moi, le pur,
Et aussi de mon âme
l'impur.
De mon corps, le plus
obscur,
Je l'abandonne à tes
forfaitures.
En moi, de ton sexe
pur et dur,
Je me prépare à la
dictature,
Mais je lui ferai
payer la facture,
Jusqu'à sentir enfin
sa fracture.
De ces maux profonds
et obscurs,
Du plaisir qu'ils me
procurent,
De ton amour, de son
envergure,
Mon cœur apaisé ainsi
se rassure.
Illustrations Juliusz Martwy
Christian Bailly
Tous droits réservés
14/11/2012
Bravo! belles images!
RépondreSupprimerMerci mon ami ! Bonne journée !
Supprimeret sans vulgarité ! j'aime aussi !
RépondreSupprimerMerci mon ami !
RépondreSupprimerBelle fin de soirée à toi !
Je suis heureux que ma poésie te tienne compagnie...