mercredi 22 février 2023

Septième ciel

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Alors même que l'aube naissait en silence,

Que nos corps se prouvaient leur vaillance,

Je promenais mes lèvres incandescentes,

Sur ta chair exaltée et déjà palpitante.



De ton sein, je cheminais sur ton ventre

Pour arriver doucement vers ton épicentre

Où trônait, fièrement, ton triomphal étendard

À qui je voulais démontrer tout mon art.




Ô mon bel amant, de le voir, j'en étais tout transi.

Aussi, le long de la hampe de ton sexe roidi,

Ma bouche lentement, déjà, allait et venait,

Jusqu'à ton gland turgescent, elle remontait.




Puis elle l'enveloppait consciencieusement.

Alors, elle desserrait son emprise, doucement,

Pour glisser et redescendre, longuement,

Le long de ton sexe tendu tellement impatient.




Je gardais rigoureusement la même cadence,

Comme d'un métronome, sous l'influence.

Mes lèvres douces et humides te prodiguaient,

Cette caresse buccale prisée par les gays.




Seuls les hommes savent l'offrir aux hommes,.

Avec une telle délectation, et ainsi la consomment.

Je savais ton degré d'excitation, mon cher amant,

Lentement, lentement, je déployais mon tourment.




Du gland aux lèvres... Des lèvres au gland...

Dans ma bouche, je sentais les frémissements

De ton désir exacerbé par le besoin de jouir.

Encore un peu de constance avant d'en finir …



Moi aussi, pour cette onction, j'attendais ma pitance.

J'y mettais tout mon cœur, sachant tes préférences

Enfin, je sentis passer cette onde magique,

Qui emporte nos sens vers des jouissances oniriques.



De ton sexe idolâtré coulait alors ce breuvage

Des dieux, quand enfin, ils se soulagent…

De ton corps d'homme, je bus avec ferveur le miel,

Du bonheur alors, tu atteignais le septième ciel.









Christian Bailly

Tous droits réservés

22/02/2023

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Héhéhé ! Ce n'est pas moi qui vais te dire le contraire... Ne dit-on pas "Y goûter , c'est l'adopter !" ;-) ;-) A bientôt !

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  2. D'accord avec chaque vers, mais pour ma pratique passée et multiple dans les partenaires et depuis trois ans, pratique exclusive avec mon compagnon, jamais je n'ai réussi à bien sucer pour provoquer l'éjaculation. Je pense que je suce bien, puisque je provoquais, et je provoque toujours des râles expressifs, des réactions d'excitation, mais jamais je n'ai réussi à provoquer l'éruption finale. Adepte aussi de la gorge profonde... y a toujours eu une branlette pour avoir enfin le geyser dans ma bouche. J'adore ce nectar, cette gelée royale, et quand mon compagnon m'asperge le visage, je barbouille ma barbe de ce blanc de blanc , la frottant sur son pubis. Merci donc pour ce foutaient bon poème.

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    1. Bonsoir Thierry... Merci d'apprécier ce texte que j'ai adoré rédigé... ;-) Je vois que tu es comme moi que tu apprécies le sirop de corps d'homme... Ne t'inquiète pas si tu n'arrives pas à lui soutirer seulement en le suçant... Tu n'es pas le seul à moins de tomber sur un mec hyper excité. Pour ma part, je préfère avoir à l'aider manuellement au moins, je prends le temps que je veux à bien faire cette opération que j'adore lui faire. Tout le plaisir est dans cette attente de recevoir son nectar. C'est toujours mieux qu'une éjaculation précoce, où tout vient avant même d'en profiter. Comme tu vois pour moi sucer, c'est tout un art et un plaisir comme j'aime que l'on me le fasse, sans précipitation, avec délectation pour mériter sa pitance... A bientôt Thierry ! Bisous partout, partout...

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