Je tais ces mots qui
me font peur,
Je crains de rompre
de mes sentiments, le secret,
Et des tiens la
pudeur.
En silence, j'observe
les preuves qui trahiraient
Ce sentiment auquel
je n'ose espérer
Tant il saurait
combler mes souhaits.
J'attends…
J'attends les gestes
retenus, les mots suspendus.
J'attends de toi un
faux pas, de te voir trébucher.
J'attends, l'âme et
le cœur résignés,
De voir ce trésor
caché dans l'écrin de ton sein
Étalé à mes pieds.
J'attends...
J'attends de ta
virile pudeur, qu'elle tombe le voile.
J'attends l'aveu de
ta faute par omission.
Oui, j'attends de ton
indicible amour,
Qu'il veuille bien
apaiser la torture de mon âme,
S'offrir indécemment
au grand jour.
Que je transperce de
ma flèche impudique
Ce cœur chaste et
résistant?
Pour que face-à-face,
nous regardions
L'inavouable se
révéler à nos yeux, notre affection?
De peur de tout
perdre,
De perdre l'essence
même de ce qui me fait subsister,
L'espérance de vivre
par toi aimé !
Christian Bailly
Tous droits réservés
18/11/2009
Christian Bailly
Tous droits réservés
18/11/2009
Très émouvent ton poème!
RépondreSupprimermerci mon ami
Supprimeril date d'une époque où je m'interrogeais de la réciprocité de nos sentiments
pour moi tout était clair
mais pour Bébé c'était encore confus
je souffrais de ne pas en savoir plus
merci pour ta lecture attentive
Bises mon ami