vendredi 3 novembre 2017

Au jardin de mon enfance,






Au jardin de mon enfance,
Je n'ai pas retrouvé mon innocence
Labourée par les aléas de la vie
Qui ont fait l'homme que je suis.

Au jardin de mon enfance,
J'ai laissé parler mes inconvenances,
J'ai libéré les herbes folles,
Mes envies qui sentent le vitriol.





Au jardin de mon enfance,
J'ai oublié un instant la bienséance,
Me suis effeuillé sous la grisaille,
Désolé comme un épouvantail.

Au jardin de mon enfance,
J'ai réalisé toute mon impuissance,
Face au temps immuable qui défile,
Combien notre destin est fragile.






Au jardin de mon enfance,
J'ai enseveli mes dernières errances,
J'ai pris un nouveau chemin,
Tracé sur mon parchemin.


Au jardin de mon enfance,
J'ai mis en terre mes souffrances,
Pour tourner une page meurtrie,
Le ciel m'offrait une éclaircie.





Au jardin de mon enfance,
Je me suis habillé d'espérances,
Aux couleurs de l'automne
Dans mon cœur, elles rayonnent.

Et j'ai quitté le jardin de mon enfance…








Christian Bailly
Tous droits réservés
03/11/2017

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Merci de partager mes émotions mon ami !
      Amicales pensées !

      Supprimer
  2. Sont-ce des photos du jardin de ton enfance, Christian ?
    Eh oui, il faut pouvoir quitter le jardin de son enfance, surtout quand le train de la vie chargé d'espérance passe à proximité.
    Bisous amicaux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, ce jardin est bien celui de mon enfance...
      Ma grand-mère m'y emmenait dans une carriole et je faisais la sieste sous la tonnelle pendant qu'elle jardinait...
      Ce jardin, je l'ai quitté une première fois à 13 ans pour aller vivre avec ma mère et maintenant, je vais m'en éloigner définitivement pour aller vivre un nouveau destin avec Bébé dans le sud, à Sète.
      Une page se tourne sur presque toute une vie...
      Bises amicales à toi Jean

      Supprimer