Au
jardin de mon enfance,
Je
n'ai pas retrouvé mon innocence
Labourée
par les aléas de la vie
Qui
ont fait l'homme que je suis.
Au
jardin de mon enfance,
J'ai
laissé parler mes inconvenances,
J'ai
libéré les herbes folles,
Mes
envies qui sentent le vitriol.
Au
jardin de mon enfance,
J'ai
oublié un instant la bienséance,
Me
suis effeuillé sous la grisaille,
Désolé
comme un épouvantail.
Au
jardin de mon enfance,
J'ai
réalisé toute mon impuissance,
Face
au temps immuable qui défile,
Combien
notre destin est fragile.
Au
jardin de mon enfance,
J'ai
enseveli mes dernières errances,
J'ai
pris un nouveau chemin,
Tracé
sur mon parchemin.
Au
jardin de mon enfance,
J'ai
mis en terre mes souffrances,
Pour
tourner une page meurtrie,
Le
ciel m'offrait une éclaircie.
Au
jardin de mon enfance,
Je
me suis habillé d'espérances,
Aux
couleurs de l'automne
Dans mon cœur, elles rayonnent.
Et
j'ai quitté le jardin de mon enfance…
Christian Bailly
Tous droits réservés
03/11/2017
très émouvant!!!
RépondreSupprimerMerci de partager mes émotions mon ami !
SupprimerAmicales pensées !
Sont-ce des photos du jardin de ton enfance, Christian ?
RépondreSupprimerEh oui, il faut pouvoir quitter le jardin de son enfance, surtout quand le train de la vie chargé d'espérance passe à proximité.
Bisous amicaux.
Oui, ce jardin est bien celui de mon enfance...
SupprimerMa grand-mère m'y emmenait dans une carriole et je faisais la sieste sous la tonnelle pendant qu'elle jardinait...
Ce jardin, je l'ai quitté une première fois à 13 ans pour aller vivre avec ma mère et maintenant, je vais m'en éloigner définitivement pour aller vivre un nouveau destin avec Bébé dans le sud, à Sète.
Une page se tourne sur presque toute une vie...
Bises amicales à toi Jean