Louis Fratino |
Fauché par la
fatigue, par une chaude après midi d'été
Tu gis sur le lit
défait, abandonné à tes rêves, abattu.
De ta chemise
immaculée, tes jambes velues dévêtues
S'échappent sur les
draps, impudiquement écartées.
Louis Fratino |
Par les persiennes,
filtre un rayon de soleil incorrigible.
Hardi, il vient
caresser ton bas-ventre dissimulé.
À te voir ainsi,
lascif, à l'indiscrétion solaire, exposé,
Je sens monter en moi
un désir soudain irrépressible.
Rick Herold |
Je m'approche sans
pouvoir retenir ma main osée,
Que déjà, sans hésiter,
elle relève le pan de ta chemise.
Là, de ta futaie drue
et virile, surgit à ma grande surprise,
Ton sexe
audacieusement durci, fièrement dressé.
Rick Herold |
À sa base, lourdes de
plaisir à venir, tes deux couilles,
Indécentes, s'offrent
à ma lubricité, à ma bestialité.
Une perle prometteuse
suinte sur ton gland décalotté,
Tout de toi semble
souhaiter qu'enfin, je m'agenouille.
Peter Schauwecker |
Ton fumet, viril et
lourd, m'enveloppe, m'accroche.
Ainsi attiré par tes
charmes assurés, par leur insolence,
Je cède volontiers,
sans culpabiliser, à mes appétences,
Fasciné, obnubilé par
tant de beauté, je m'approche.
Peter Schauwecker |
Déjà, mes lèvres
libertines s'apprêtent à leur délit,
Pour s'emparer de ton
noble objet de désir concupiscent.
Dans ma bouche
gourmande, le velours de ton gland.
La saveur de ta mâle
prestance pour moi s'épanouit.
Paul Cadmus |
Sur ma langue, le
frémissement sanguin de ta tumescence.
Ainsi enveloppé de
moiteur, ton sexe se gorge, se raidit,
Pour envahir mon
palais écumant, asservi à mon appétit.
À moi ta grandeur ! À
moi ta gloire ! À moi ta turgescence !
Ducan Grant |
Ma langue intrépide
s'emporte, s'enroule, se promène
Tout au long de ta
verge, se joue de tes friandises.
Dans ton sommeil, tu
t'agites, et moi, je te vandalise.
Tes hanches ondulent
tandis que ma faim, je refrène.
Ducan Grant |
Ton bassin se cabre
pour lâcher dans un râle de mâle
Ta semence
opalescente et suave dont tu te désengorges.
Le mascaret de ton
plaisir inonde ma bouche, ma gorge.
Je reçois ton philtre
d'amour, ton essence viscérale.
Ducan Grant |
J'accepte ton
offrande divine, je te bois, je te consomme.
Je t'avale, je
m'enivre de ta liqueur, de ta quintessence.
Je me grise de ta
substance, des vapeurs de ton essence.
Tu es ma source
d'énergie vitale, tu es mon homme.
Ducan Grant |
Christian Bailly
Tous droits réservés
02/02/2015
tu sais bien combien j'aime cette pratique, avec la récompense liquide qui suit.
RépondreSupprimerje me doutais bien que tu apprécierais ce texte...
Supprimeret surtout le final...
"J'accepte ton offrande divine, je te bois, je te consomme.
Je t'avale, je m'enivre de ta liqueur, de ta quintessence.
Je me grise de ta substance, des vapeurs de ton essence."
bonne soirée mon ami
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RépondreSupprimerPaul Astruc à
Kris Bailly un désir en cascade dont le flot ne se tarit jamais !!! Kriss merci !
Paul Astruc Il n’y a rien de plus excitant qu’une sieste crapuleuse, pendant que tout le monde est assoupi... Mais encore plus quand tu peux venir te faufiler et abuser de son sommeil pour l’emporter au 7eme ciel dans la moiteur d’un après-midi d’été, derrière les persiennes... Mmmmm que de bons souvenirs dans ces mots ... Des souvenirs à jamais imprimés sur le papier ... Merci beaucoup Paul pour ton commentaire .... Bisous de nous deux
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RépondreSupprimerDavid Cor
Hum très beau texte j adore
Kris à David
Merci David...