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Steven C. Corry |
Allongé l'un tout contre l'autre, très sagement,
Nous échangeons quelques baisers amoureux.
Soudain, ta bouche prend la mienne sauvagement,
Tu engouffres ta langue dans mon four chaleureux.
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Steven C. Corry |
Tu me fouilles profondément de ta bavarde,
En moi, monte un désir farouche incontrôlable.
Irrésistible, despote, entre mes cuisses gaillardes
Mon sexe se gorge, se gonfle, imperturbable.
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Steven C. Corry |
Je le sens là, irradier, inflexible, intrépide.
Contre mon ventre, ton pénis ostensiblement
Me fait sentir ses débordements tangibles.
Soudain, tu ouvres ma chemise sauvagement.
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Steven C. Corry |
Tu te jettes sur mes tétons affermis et arrogants
Par le désir de se voir prestement consommés
Par ta bouche gourmande, affamée, sur-le-champ
Tu les dévores pour m'entendre me lamenter.
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Steven C. Corry |
Tes mains habiles et fiévreuses sont exercées,
Bientôt, elles me débarrassent très promptement
De mon jean, de mon caleçon déjà auréolé
Des preuves de mon désir, de mon empressement.
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Steven C. Corry |
Je mouille abondement, comme un adolescent
Par son tout premier coup d'essai, émoustillé.
La source de mon désir pressant et impertinent
De mon sexe fièrement érigé, s'épand à volonté.
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Steven C. Corry |
Alors, tu enveloppes de ta bouche humide et avide
Mon gland décalotté, turgescent et sirupeux.
Envahi par une extase ineffable et perfide,
Impulsivement, je te confie mon sexe preux.
De ta langue agile, adroite et expérimentée,
Tu me tortures sans même daigner t'apitoyer.
Dans ta gorge profonde, je me laisse glisser,
Poussé par une envie perverse de t'étouffer.
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Steven C. Corry |
De mes entrailles agitées, je sens le désir
Monter et me tenailler à perdre la raison.
De ta bouche, tu enveloppes sans coup férir
Mes couilles lourdes de mon délicat poison.
C'est leur liqueur virile que tu convoites.
Je résiste à tes assauts d'amant empressé.
Tes jeux ardents, en égoïste, je les exploite,
Ils me portent sur les rives de la félicité.
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Steven C. Corry |
Mon phallus très orgueilleusement dressé,
Te défie de toute son humble grandeur.
Ta vénération pour lui est démesurée
Impatient, pourtant, tu attends son heure.
Tes abordages deviennent bientôt imparables.
Mon corps exalté et obscène se damne.
Aux plaisirs licencieux de la chair aliénable,
Peu à peu, sans repentir, tu me condamnes.
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Ed Haslam |
Ton dernier abordage est un coup de grâce,
Une onde profonde s'échappe de mes reins.
Mon corps tel un cheval se cabre avec audace,
Je sais pertinemment quel est ton dessein.
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Steven C. Corry |
Dans un râle guttural de mâle agonisant,
Je laisse s'échapper de mon bas-ventre,
Ce jus de corps d'homme dont tu es friand,
Ce concentré suave, fruit de mon épicentre.
Il se déverse en longues salves abondantes.
Comme la pauvreté sur le monde, du coup,
Tu te jettes dessus avec ta bouche gourmande.
Tu te pourlèches, tu avales tout sans tabou.
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Steven C. Corry |
Tu engloutis le jus de mon effervescence.
J'enfonce alors ma verge, mon hallebarde,
Pour te donner l'ultime goutte de mon essence.
Généreusement, je t'en offre jusqu'à la garde.
L'instant d'après, sur notre couche, je chavire
Comme une bête sauvage blessée, agonisante.
Je cède à la torpeur irrépressible du plaisir,
Pendant que tu me couvres de paroles aimantes.
Tes "Je t'aime" me comblent…
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Steven C. Corry |
Christian Bailly
Tous droits réservés
12/06/2014