Illustrations : Louis Runemberg
Dans l'atelier aux
volets fermés,
Pour protéger leur intimité,
L'artiste et son bel
Apollon,
Se consacrent à leur
passion.
Quand s'aiment les
amants,
Tout à leurs désirs impatients,
Seul compte pour eux,
l'univers
Unique de leurs corps découverts.
Aux cœurs, le coup de
foudre.
Leurs corps veulent
en découdre,
Leurs sens excitent
leurs chairs,
Et révèlent leur
savoir-faire.
Baisers et caresses
font équipe,
Leurs esprits s'émancipent,
Leurs désirs en
vis-à-vis
S'impatientent d'être
assouvis.
Peu à peu, leurs
plaisirs montent,
S'efface alors
l'instant de honte,
Où s'offre la chair
dévergondée
Au cachet indélébile
de la virilité.
Les corps s'agitent
en cadence,
Entrent fiévreusement
en transe,
Quand voilà dans un
soubresaut,
Le bouquet final de
leur assaut.
Gisants à même le sol
maculé,
Les amants encore
enlacés
Oublient le temps
écoulé…
À leur amour, toute
l'éternité…
Christian Bailly
Tous droits réservés
23/03/2013
vraiment l'amour donne l'étérnité
RépondreSupprimerXersex & http://menforxersex.blogspot.com
le grand amour, certainement mon ami !;-)
Supprimeril faut y croire !!! ;-)
Bises
Ce poème me rappelle que j'avais dans les années '80 un ami peintre qui me faisait poser nu.
RépondreSupprimerHuuuuum ! Et tu as passé de bons moments ???
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