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| La pie - Claude Monet |
Sous son manteau
d'hermine,
Dame nature cache sa
tristesse.
L'hiver, lentement,
s'achemine,
De sa froideur, il
nous agresse.
Dans la grisaille, il
nous assiège,
De sa torpeur, il
nous enveloppe.
Le temps nous prend
au piège,
De son asthénie, mon
âme écope.
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| Soleil d'hier sur la Zorn - Gabriel KLEIN |
Les paillettes se
sont envolées
Avec la bise, et les
chandelles
Par les noctambules,
mouchées
Attendent une
nouvelle étincelle.
Mon âme, par le
cafard, harcelée
Se laisse prendre dans
le tourbillon
Des dernières
feuilles trépassées.
À mon chagrin, je
mets un bâillon.
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| Guilio Durini |
Mon cœur attend la
renaissance
De mon corps déjà
ankylosé,
Qu’il retrouve toute
sa puissance,
Pour voir chair et
désirs attablés.
Pelisses et fourrures
au placard !
Je rêve de voir ton
corps dénudé,
Mes appétences
prendre le départ,
Pour des plaisirs,
avec toi partagés.
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| Guilio Durini |
J’imagine alors ta
chair fraîche,
Offerte comme un
fruit mûr.
J’avoue, déjà je me
pourlèche,
À l’idée de cette
conjoncture.
Mais il faut du temps
au temps,
À chaque saison
suffit son heure.
Il ne me faut point
être impatient,
Le bonheur aura plus
de saveur.
Christian Bailly
Tous droits réservés
21/01/2013
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Bientôt le printemps et toute une renaissance...nature et humains dans le même bain !!!
RépondreSupprimerMalgré l'hiver et l'ennui tes mots sont toujours beaux à lire !!!
Bisous Christian !
Merci Morgane... Oui avec ma plume, je fais défiler le temps à mon rythme et j'aime bien prendre de l'avance sur les beaux jours pour oublier la grisaille ... Sourire
SupprimerMerci pour ton passage...
Bisous avec mes plus belles amitiés
nous sommes maintenant prêts au printemps et à la renaissance!
RépondreSupprimerevidemment les poesies de Christian sont des consolations!
Merci ... Encore un petit effort et nous y seront !! Bon weekend mon ami !
SupprimerEh bien, Christian, le hasard fait que je viens lire ce poème hivernal à la fin du premier weekend printanier de l'année. Ah, déjà la sève monte dans les branches et déborde en abondance au bout des tiges. J'espère que ta patience a été récompensée par de premiers ébats fougueux au soleil du dieu Mars.
RépondreSupprimerBisous à vous deux !
Et oui, le printemps arrive, et comme tu dis nous sentons "la sève monter dans la branche" et la fleur du mâle nous démange... À vrai dire, ce n'est qu'une différence d'intensité, à vrai dire il n'y a pas eu de trêve hivernale ! hahaha !
SupprimerMais pour ce qui est du dieu Mars, même s'il nous arrose de quelques rayons de soleil, çà reste encore frisquet !! Cependant, tous les espoirs sont permis... Nous en sommes qu'à la moitié ! Bisous à vous deux Jean !