Illustration : RD Riccoboni
Dans la brume du
sommeil,
Dans le petit matin
vaporeux,
Mon désir, doucement,
s'éveille,
Fait de moi un homme
heureux.
Mon corps s'enhardit,
je le presse,
Contre ton corps tout
chaud.
Ta fleur du mâle,
déjà, se dresse,
Attend mes tendres
assauts.
Ton jardin exhale les
parfums
De nos jouissances
nocturnes,
Ma bouche retrouve
ton sein,
Se réjouis de sa
bonne fortune.
Comme un affamé, je
me gave,
Ma bouche gourmande
ripaille
De cette chair qui me
déprave.
Je ne fais point dans
le détail.
Tes gémissements m'excitent,
Attisent mon désir et
ma faim.
Tout ton corps me
plébiscite,
Soucieux d'arriver à
ses fins.
Je succombe à la
tentation
De goûter ta
rosée qui perle,
Le substrat de ton
excitation,
Avant que ton plaisir
déferle.
Ton corps en entier
exulte,
Il attend son intime
délivrance.
Résolu, je me voue à
son culte,
J'écoute ta douce
souffrance.
Je me consacre avec
malice
À l'art de t'aimer, à
ton ardeur,
À ta chair et à son
supplice,
Jusqu'à te voir céder
au bonheur.
Christian Bailly
Tous droits réservés
08/01/2013
Eh bien, Christian, après le masochisme, voici le sadisme ? Je blague évidemment, j'ai bien compris que ce n'étaient que de doux et tendres supplices, mais non moins passionnés.
RépondreSupprimerJ'aime bien la fleur du mâle qui se dresse, un petit clin d’œil à Baudelaire. J'aime aussi les perles de rosée matinale et je visualise parfaitement cette rosée qui perle au bout de la fleur du mâle fièrement dressée.
Un beau poème qui mène au bonheur final.
Bisous à vous deux.
Héhéééééé! oui !!! J'aime bien les jeux de rôles en amours !!! Mais sans violence !!!
SupprimerMerci de prendre le temps de commenter Jean, je vois que tu apprécies mes mots, et çà me fait plaisir, çà me fait chaud au coeur même...
Bonne soirée et bisous à vous deux