lundi 17 novembre 2014

Absence



Gyula-Benczur-Narcisse


Loin de toi, loin de moi de t'oublier,
Même accompagné, je suis seul.
J'erre, je divague comme un camé.
De ton absence je fais mon linceul

Je rode comme une âme en peine,
A la recherche d'une raison de vivre.
Mon cœur  supporte sa déveine,
Mais galère comme un bateau ivre.

Mon corps esseulé fuit son ombre,
Dépouillé du feu de ses entrailles.
Dans les décombres, sombrent
Mes désirs, en mal de retrouvailles.





Mon feu éteint espère ton alizé.
Mon âme attend sa résurrection,
De revenir à la vie par un baiser,
La caution de ton intense dilection.




dessin de  Samuel Steward



Les jours traînent, et les nuits aussi
Les heures s'égrènent, paresseuses.
Mon désir, de ton désir, se languit,
S'ennuie de tes caresses sulfureuses.

Par bonheur, le temps enfin s'épuise
Et m'autorise à te revoir, à revivre.
Je vole vers nos épousailles exquises.
De mon voile de tristesse, me délivre.

Je cours vers toi, sans me retourner.
Derrière ta porte, m'attend ton cœur,
Dessous mes pas, un tapi de félicité,
Ta porte s'ouvre à mon bonheur.


Me voilà!






Christian Bailly
Tous droits réservés
28/03/2011

10 commentaires:

  1. Les retrouvailles se réchauffent derrière la porte du bonheur.

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    1. Eh oui mon Amie ...toujours très chaudement !
      On ne va pas attendre que le volcan s'éteigne ! Haha ha bisous

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  2. Et le bonheur réchauffe la porte des retrouvailles de derrière ! :-)

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  3. L'absence de l'être aimé est difficile à porter, mais le retour de l'amour est promesse de beaux jours.

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    1. tu as bien raison mon ami
      les retour on toujours un côté magique !
      Bises

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  4. Beau poéme le tien.Beaux sentiments d'amour tu y exprimes.Je t'en remercie Christian

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    1. Merci beaucoup pour ce commentaire encourageant !
      Amicalement

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  5. bonjour
    un texte qui exprime la souffrance d'aimer , une belle émotion vivre dans cette lyre
    mes amitiés christian

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    1. Merci Véronique,
      Ton esprit sensible a bien décelé cette souffrance d'aimer qui me tenaillait alors. L'amour était bien pour moi une douleur, partagé que j'étais, entre ce nouveau destin que j'abordais et ce virage de ma vie qu'enfin j'avais osé prendre... Cet amour grandissait chaque jour mais mon futur était encore très hypothétique.
      Avec mes plus belles amitiés
      Christian

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