Mon corps appelle les plaisirs torrides.
Ma croupe offerte attend d'être visitée
Par mon seigneur, bailleur de ma volupté.
Efface ses derniers soupçons de pudeur,
Exaspère les sens du fauve en courroux.
Il rugit de plaisir fier de voir ses atouts.
D'être abusé par l'objet de ses tourments.
Impudique, j'offre l'antre de mon plaisir,
Dont il ne pourra point alors se dessaisir.
Cruel, mes terres vierges, il débroussaille.
Ma chair écartelée par l'objet de son orgueil,
Pourtant, avec concupiscence, l'accueille.
Au rythme endiablé de sa chevauchée,
Monte en moi, une fervente impétuosité.
Il me possède, je suis à sa disposition,
Ô ! De lui, j'attends la suprême onction.
Accueillant, je connais toutes ses attentes.
Insatiable, je veux tout de son amour.
Généreux, il me le clame pour toujours.
Tout au long de ce sabbat s'émerveillent,
Repoussent les frontières de l'ennui,
Retardent l'épilogue de cette longue nuit.
À notre couche, les moiteurs de nos ébats;
Les suintements de nos virils combats.
Nos sexes s'engorgent de désir et dégorgent.
Notre plaisir dévorant nous tient à la gorge.
Nos dépouilles de leurs substances vidées
Abandonnent, alors nous plongeons enlacés,
Dans nos rêves humides sans cesse renouvelés.
Christian Bailly
Tous droits réservé
29/08/2014
bravo!!!
RépondreSupprimermerci pour ta visite mon ami
SupprimerBonne semaine
Torride et sublime
RépondreSupprimerMerci bien ! Tes mots me comblent !
SupprimerBienvenu sur mon blog...
Bonne journée
Amicalement
Bonjour, Christian.
RépondreSupprimerVoici, comme toujours un magnifique poème que tu as richement illustré par de jolies œuvres d'art !
Bisous à toi et à Thierry.
Bisous mon ami ! Tu sais bien, Jean, je fais au mieux, pour le plaisir de mes lecteurs...
SupprimerA bientôt !