Illustrations : Manolo Yanes
Comme un vagabond
égaré,
Je chemine au gré des
mots,
Balloté par les vents
et marées,
De mes pensées, de
ses cahots.
Je me laisse porter
par la brise,
Vers d'autres
lointains horizons,
Où j'oublie les aléas
de la crise.
Je prends alors mon
baluchon,
Pour un très intime
voyage,
Au cœur des mots, de
la poésie.
Les rimes sont les
seuls rivages
Que j'ai choisi à mes
fantaisies.
Sur ma page, un
premier vers,
Vorace, je mords à
l'hameçon.
Me voilà ferré, je
vais grand-erre,
Jusqu'au bout de mes
divagations.
Souvent à l'amour, je
me consacre,
Parfois, j'ai mes
coups de gueule,
Dans mes vers point
de simulacre.
De ma vie, je ne suis
pas bégueule.
À chaque jour, les
mêmes offices,
À ma plume, je donne
rendez-vous,
Entre nous, point
d'artifices.
Fidèle, jamais elle
ne me désavoue.
Pauvre hère, sur
cette terre,
Je confie les secrets
de ma destinée.
Que celui qui n'a
jamais pêché
De sa vie me jette la première
pierre !
Quand enfin, je
serais trop fatigué,
Trop âgé pour écrire
ma vieillesse,
Je tairai ma plume de
vieil indigné
Et d'amoureux dépourvu
de sagesse.
Je laisserai alors
pour seul héritage,
Ces traces de mon
passage furtif
Sur ces pages, en ces
bavardages
Un tant soit peu
contemplatifs.
Christian Bailly
Tous droits réservés
14/03/2013
Et quelle trace mon ami !!!!! continue de nous émerveiller, ce n'est pas fini !!!
RépondreSupprimerMerci ma chère amie poétesse ! Je vais essayer !
SupprimerBelle soirée et gros bisous amicaux
Oh la, Christian, tu as bien le temps avant de penser à taire ta plume ! Et, même si dans 20 ou 30 ans nos esprits se mettent à divaguer réellement, les mots continueront à se rassembler sous ta plume pour méduser les jeunes amants :o)
SupprimerMerci Jean ! Je ne sais pas si je méduserai dans le futur les jeunes amants, mais ce qui compte, c'est de prendre au présent du plaisir à écrire et à partager avec des amis comme vous, qui apprécient...
SupprimerMerci mille fois mon ami...
Bisous !